Auger d'Andiran, abbé de Condom

On ne connaît trop peu de la vie de cet abbé, voici quelques détails:

C'est le 13 août 1317 que l'abbaye, fondé en 1011, de Condom devient un évêché et se détache ainsi du diocèse d'Agen. Raymond de Gallard est nommé évêque, et l'église abbatiale devient aussitôt cathédrale.

Nous ne connaissont pas tous les abbés de Condom, mais MONTASSIN DE GOALARD OU GALARD, dont l'administration fut paisible et respectée, était fut le prédécesseur d'Auger d'Andiran, qui lui succéda en 1247.

1258.
Auger d'Andiran institue un service commémoratif pour le bien de son âme et de celle de MONTASSIN DE GOALARD OU GALARD,
des vase sd'argent, pour en faire des châsses pour les reliques de plusieurs saints; Oger d'Andiran marcha sur les traces de son prédécesseur.

1. Auger d'Andiran, abbé de Condom et successeur de Montasinde Galard, fut réduit, par les rébellions fréquentes des habitants, à offrir la moitié de la puissance temporelle, qu'il exerçait sur la ville, au roi d'Angleterre, mais seulement pour la partie intra muros. Le monarque, à son tour, voulut garantir l'autorité extérieure de l'abbé sur la banlieue et sur les appartenances du château de Goalard. Auger d'Andiran refusa la moitié de la libéralité royale et limita son acceptation aux terres nobles. Quelques-une toutefois, furent affranchies de la dépendance ecclésiastique.
Dans ce nombre, l'abbé Monlezun, en son Histoire de Gascogne, tome II, page417, signale les fiefs possédés par les maisons de GALARD de Cannes, de Béraut, de Plieux, de Pouypardin.« II n'excepta, dit l'auteur précité, que les lieux nobles soutenus noblement par les seigneurs. Ce paréage comprenait Condom et le château de Larressingle. Les maisons exemptées étaient donc celles de Cannes, Pouypardin, de Galard, de Béraut et de Plieux. Acet effet, l'année où le paréage fut conclu (1286 C'est à l'initiative de l'abbé de Condom et aux soins de ces deux consuls que les habitants de la Sauvetat doivent cette prospérité et cette richesse qui sont encore aujourd'hui un objet d'envie pour leurs voisins. Nous avons fait jusqu'à ce jour d'inutiles efforts pour retrouver ces intéressantes coutumes.

Coutumes du Gers, publiées par J.-F. Bladé, pages 184 et 189.
1. L'abbé de Monlezun à son tour, Histoire de Gascogne, tomeII, page 416, fait intervenir GUILLAUM DE GALARD dans la publication des coutumes de la Sauvetat.
Il (Augerd'Andiran, abbé de Condom) était à peine élu depuis un an, lorsque, le 5 mai 1271, il donna, de concert avec En Garsie ou plutôt Géraud de Cazaubon, des coutumes à la Sauvetat, en présence de Pierre de Bordeset de GUILLAUME DE GALARD consuls de Condom et de Sans-Garsie d'Ayguetinte.