L'économie et les commerces de Francescas entre 1611 et 2000
Le chemin de fer devient incontournable pour l'économie
C'est l'époque de la construction du chemin de fer.
L'embranchement Sainte Marie - Condom, 39 km, décidé à la fin du Second Empire aux frais de l'État, est entrepris, la Compagnie du Midi ne prenant en charge que la mise en place des superstructures et l'exploitation. Deux gares sont construites sur le territoire communal : l'une porte le nom de Lasserre, l'autre celui de Moncrabeau. Cette dernière tourne le dos au village, le maire de l'époque en ayant décidé ainsi de façon à desservir plus directement sa résidence ! La main d’œuvre est fournie par un fort contingent d'émigrés espagnols dont certains s'établiront au pays. La mise en service était le 06.06.1880, la ligne étant parcourue journellement par quatre omnibus ; il faut quatre heures pour aller d'Agen à Riscle lorsque la voie atteint enfin cette dernière localité.
La Gare de Lasserre se trouvait au croisement des "4 routes de Lasserre" (8 km de Nérac)
A cette époque un sellier bourrelier avait trouvé sa place dans la rue l'église. C'était Mr. Ducos, dit 'Ducousset', qui vivait dans un taudis, encombré de harnachements pour les chevaux ou accessoires de sellerie. Son métier en voie de disparition ne lui procurait qu'une maigre clientèle. Il était au début du siècle le voiturier du courrier. Dès la création de la ligne de chemin de fer Port Sainte-Marie, passant à Lasserre, où on avait établi un service dit 'courrier' de Lasserre à Francescas pour les personnes, les 'marchandises' et le courrier postal. Ce service de trois aller-retours par jour était assuré par une voiture omnibus tirée par quatre ou six chevaux et Mr. Ducos était le conducteur.
Trouvez ici les métiers d'antan (liste non- exhaustive)
Industrie et patentables en 1851 :
3 ou 3e classe, un pharmacien ; 4e classe, un aubergiste ; 5e classe, trois boulangers ; un fournisseur d’objets de consommation, dans un cercle (revendeur aux entreprises); 6e classe, trois bottiers, un boucher; un cabaretier ; deux charpentiers ; un charron ; deux forgerons ; un maçon, deux menuisiers ; un plâtrier ; un marchand de tresse ; 7e classe, un épicier regrattier ( (vendeurs d’œufs, fromages et aigrins, légumes et fruits à saveur aigre); un gargotier (personne qui tient une gargote ; restaurateur qui fait une cuisine de gargote) , un hongreur (qui castre les chevaux) , un patachier (conducteur d'une diligence) ; 8e classe, un fabricant des chaises communes ; un sabotier ; T.C. un loueur de chaises ; un adjudicateur de droite de halle et de marché, T ;D ; un docteur en médecine ; un greffier de la justice de paix ; un huissier ; un notaire ; un officier de santé ; un vétérinaire ; un exploiteur de carrières ; deux moulins à eau pour les céréales, l’un dit à Arnès, l’autre à Vieumont et présentant dans leur ensemble quatre paires de meules ; et un pressoir à manège, avec un cylindre.
En outre, la ville de Francescas possède trois sages-femmes et un bureau de tabac.
Les cafés
Là, où se trouve aujourd'hui le salon de coiffure KRE'ATIFS, 1, Place du Centre, se trouvait en 1909 le Café Commercial
Deux "cafés" et quelques débits de vin complétaient l'ensemble commercial. En 1914, les cafés étaient Lalanne (cousin germain du boulanger) à l'emplacement de la pharmacie et Ernest Labadie.
Monsieur Roger Lalanne était tailleur d'habits, quand son métier ne fût plus rentable, il devint secrétaire à la mairie, tout en continuant à tenir le café avec son épouse. Son fils René était instituteur, le café cessa toute activité à l'issue de la
guerre 39-45.
Monsieur Ernest Labadie tenait le café, qui est aujourd'hui "Restaurant au bout du Monde".
Le fils André Labadie était menuisier (Ebénisterie-Meubles de Style-Réparations) dans les années 1910-1920. Il avait installé son atelier à l'actuel garage Marquet. Son père Ernst y avait installé un moulin mécanique, les moulins à eau d'Arnes et à vent de Viaumont ayant cessés toutes activités vers 1920-1925. André Labadie, qui forma pas mal d'apprentis franciscains ou d'ailleurs, s'orienta vers l'ébénisterie et déménagea l'atelier à Agen.
Le café a été repris vers 1920 par Monsieur Ismaad Madères, plâtrier de son état, et en 1950, il passe entre les mains de Monsieur Norbert Labadie (sans lien de parenté avec les Labadie précédents), puis Bonino et enfin Antoine Amadio, qui en l'agrandissant, le transforma en l'établissement actuel, qui était exploité par sa fille Huguette Amadio. Il y a longtemps que les salles de bal n'existent plus.
Le restaurant de cet hôtel était très réputé, d'autant plus qu'il existait un service de livraison à domicile pour les plats renommés.
Les deux possédaient chacun une salle avec comptoir et billard ainsi qu'une salle de bal où la jeunesse se réunissait (préférence pour Labadie). Toutes les occasions étaient bonnes, fêtes, foires, etc.....Un orchestre ou même les simples dimanches ordinaires, un pick-up et quelques disques suffisaient.
En 2000, Mme Amadio céde le pas de porte à un jeune couple, venant de Cannes. Il prétendait d'avoir travaillé dans le casino de cette ville sur la côte d'azur, elle ( Carole Fisk) dans un restaurant sur la Croisette, mais leurs capacités professionnelles étaient trop limité pour tenir au même niveau cette ensemble gastronomique et touristique.
En 2007, ils vendent ce pas de porte à la société Margarita (HRP) gérée par Mme Tania Bongert et Marie-Hélène Robert, mais cette entreprise est également voué à l'échec et en 2011, la pas de porte de cette hôtel est mis à la vente à nouveau.
Le pas de porte de l'hôtel "de la Paix" a été vendu à nouveau en janvier 2012 à la famille Wywijas.
Les débits de vin
Les débits de vin en 1914 sont Dubuc, Capot et Labadie.
Mr. Capot est aujourd'hui inconnu, peut-être est identique avec le boucher sous les cornières?
L'un d'eux se trouvait en face du Café-Hôtel de la Paix, qui est ensuite devenu le salon de coiffure de Mr. Gérard
(jusqu'en 1990)
Les bouchers
1721: Raymond Dutouja
1729: Jean Dutouja, Anne Ducasse, son épouse
1795: Jacques Cahuzac, boucher, 57 ans
1802-1803: Pierre Dupouy, boucher, 37 ans
1807: Ambroise Laporterie, boucher, 50 ans
1821: Jean Labadie, 33 ans
1825-1866: Jean Pouget, boucher, 27 ans
1879: A1ntoine Mazeret, 26 ans
1882: Alphonse Couach, 31 ans
1889: André Joseph Pouget, boucher, 21 ans
1891: Joseph Alban Derray, 23 ans, boucher
1895: Joseph Capot, boucher, 31 ans
En 1914, il y avait deux bouchers à Francescas: Capot et Dubuc.
La boucherie Capot tenait boutique dans la maison formant l'angle de la Rue de Bordeaux et la Grande Cornière. Elle ouvrait sa vitrine sous les cornières. André Bachère, le fils de l'ancien maire Alfred Bachère, prit la suite de Chérie Capot. En 39-45 il fut fait prisonnier de guerre, c'est Marthe Bachère, née Dubuc, qui assura le commerce. A son retour de captivité, Bachère reprit la boutique, qui fût cédée à Pere, venu du Gers et qui cessa toutes activités au bout de quelques années.
La boucherie Dubuc, Porte du Puits est partie de l'Hôtel de la Mansarde est tenue par Marie Dubuc, veuve et mère de Marthe Bachère. Vers les années 1950, l'hôtel ne fontionnant plus depuis longtemps, la boucherie est reprise par Mr. Salaun, qui ayant acheté la grange Siméon, fit bâtir la maison, qui abrite la boucherie actuelle tenue par Mr. Steelandt.
Signalons, que l'Hôtel de la Mansarde, qui n'abrite plus la boucherie, a été magnifiquement restauré par ses nouveaux propriétaires, mais ne garde d'hôtel que son ancienne appellation, étant uniquement réservé à l'habitation, la boucherie est devenue le garage.
Les boulangeries
1796-1797: Bernard Corne, 36 ans
1802: Henri Sornain, 35 ans, boulanger et Claire Daugé son épouse
1806: Jean Lafargue,29 ans, boulanger
1814: Jean Corne, 52 ans
1819: Louis Raynon, 25 ans et Marie Laterrade, son épouse, 22 ans
1827: Sornein
1825-1832: Bernard Corne, 64 ans, boulanger, décédé 1832
1865: Joseph Duazan, 49 ans
1867: Joseph Mazéres, 27 ans et Arnaud Monlin, 24 ans et Jean Monlin et son épouse Marie Pujos
1870: Jean Dumas, 34 ans
1878: Jean Labrousse, 26 ans, boulanger
1882: Pierre Caillau, 34 ans, boulanger
1884: Cyprien Lalanne, boulanger, 31 ans
1886: Mathieu Besse, Boulanger , 35 ans, boulanger déjà depuis 1876 - demeurant au Château Lasserre
1887: Louis Porterie, boulanger, 26 ans
1894: Abel Laborde, 29 ans, boulanger et Matthieu Besse, 43 ans, boulanger
1895: Emile Pachet, 44 ans, boulanger et Paul Pachet, 34 ans
1896: Luis Laborde, boulanger
1898: Adolphe Salinié, boulanger
1900: Hégesippe Goudin, boulanger, 29 ans
En 1914, il y avait 3 boulangeries: Lalanne, Maurin, Sallabert
Maurin exerçait porte du Puits extra-mouros dans une maison, qui a disparue à hauteur du Puits des Chartreux.
Dans une délibération du Conseil Municipal du 25.08.1928, nous relevons ceci:" Monsieur Maurin, locataire du local de l'ancienne poste déclaré en faillite et insolvable, demandons la résiliation du contrat de location."
Alix Maurin, qui avait été élue Reine le 6 .03.1927, était-elle sa fille?
La boulangerie Sallabert était située Grande Rue, à l'angle de la Rue du Rendez-Vous.
La boulangerie fut reprise par Monsieur Sentis, qui était le gendre Cassède. Monsieur Sentis installa un moulin a l'emplacement actuel du garage.
Les paysans apportaient leur blé, que Sentis transformait en farine puis en pain.
Le système d'échange blé contre des bons de pain se pratiquait sur une grande échelle a cette époque et ceci explique cela.
Apres la guerre 1945, Monsieur Soucaret prit en gérance un depôt de pain.
La boulangerie fut reprise par Monsieur Sentou du Nomdieu, puis un autre Sentou et enfin le dernier en date fût Monsieur Dannacher, qui fit des travaux de transformation, supprima le four, fit de la pâtisserie, arrêta la boulangerie et créa un restaurant, qui fut repris par Monsieur Prabonne, avant qu'il s'installa au Relais de la Hire, l'ancienne maison bourgeoise de la famille Besse.
Quand à la Boulangerie Lalanne, ce sont trois générations de Lalanne qui se sont succédées. Le portage du pain à domicile s'est toujours pratiqué, les livraisons se faisaient par voiture à cheval. C'est Madame Claudia Lalanne, qui fût la première femme à prendre le volant d'un véhicule automobile 1935 pour effectuer ces tournées.
Le fils Claude n'ayant pas pris la suite, ce fût l'ouvrier Olivier Ferdinand, qui succéda à la dynastie Lalanne, fondant ainsi lui-même une nouvelle dynastie, car nous sommes actuellement à la troisième génération d'Olivier avec Alain, qui succéda à son père Guy, fils de Ferdinand. Cette boulangerie à fermé definitivement en 2020.
Les épiceries et débit du lait et commerce des légumes
1881: Eugène Bacqua, 54 ans
1886: Joseph Labadie, épicier
1889: Arman Mène, épicier
1896: Gabriel Broca, épicier
1897: Jules Arnaud Mène, 44ans, épicier
L'annuaire de 1914 ne cite que trois épiciers à Francescas: Balleton, Mène, Mateyron, auxquels il faut ajouter Cassède, Planté, Sallabert, Gouget-Soucaret. Les voici dans l'ordre:
Balleton, c'est l'aïeul de la famille Bachère. L'épicerie faisait l'angle Place d'Armes avec la Grande Rue, elle avait deux vitrines très vastes avec deux grands comptoirs en bois à l'intérieur. Monsieur Balleton était aussi marchand de bois, son dépôt était à "Las Vignettes", Porte Neuve. Madame Bachère prit la succession et l'activité cessa à la guerre 39-45
La boutique de l'épicerie Mène se trouvait rue Porte du Puits, en face le Crédit Agricole, actuellement à la maison Trézeguet, elle était spécialisé dans la fourniture scolaires. La cessation d'activité eu lieu peu avant la période 1939-1945.
L'épicerie Mateyron, la seule existante à ce jour, était située rue Porte du Puits à l'angle du Boulevard du Nord. Le gendre Mateyron, Charles Henry, était charron. Madame Henry tenait l'épicerie, les spécialités étaient l'huile et le café marque Monsieur. Henry.Duprat prendra la succession vers les années 50. Marie José Ellero a ensuite continuer jusqu'en 2019.
La boutique est considérablement améliorée intérieurement, en s'agrandissant, elle s'est transformée en petit super-marché. Le bureau de Tabac complète les services de cette alimentation générale franciscaine.
Madame Veuve Planté, dite "Magné", tenait une petite boutique d'épicerie Rue l'Eglise, elle faisait aussi restaurant dans la pièce à côté de la boutique. C'est elle qui servit les premiers repas chauds aux enfants de l'école, cela pouvait être considéré comme le début des services de cantine. Elle était la mère de George Planté et l'aïeule de notre électricien franciscain, Bernard Planté. Sallabert, ancien boulanger, ouvrit une épicerie sous les cornières à l'emplacement actuel du bureau de l'ASSAD. La boutique ne durera pas très longtemps, elle devint la boucherie Bachère, puis l'épicerie Forteau, qui était le siège du bureau de tabac après la fermeture Gouget.
Marcel Cassède était secrétaire à la mairie. C'est Madame Cassède qui tenait la boutique "Au bon Marché" à l'angle des cornières, côté gendarmerie. Ce fût le siège du dernier débit de lait de Francescas. Anciennement tailleur pour hommes avant de prendre le secrétariat de la mairie, Marcel Cassède avait quelques dons artistiques. On peut encore voir quelques peintures naïves en décoration sous les cornières.
Pour compléter la liste des commerces de la "bouche", il reste à signaler Rue Maubec, la maison Ducos. Guillaume Ducos, qui fût un temps appariteur, était en même temps jardinier, et son épouse Léonie, qui vendait des légumes produits à domicile, faisait donc le commerce de légumes frais ou sec. C'est elle, qui, les jours ou soirées de bal ou de spectacle vendait oranges ou mandarines, qui faisaient office de rafraîchissements.
Fernand Gouget, qui tenait la Recette Buraliste, ouvrit une épicerie tenue par Madame Jeanne Gouget, née Soucaret, à l'angle de la Grande Rue et de la Rue de l'Eglise.
Hormis l'épicerie Mateyron, qui dure encore avec Marie Jo Ellero, l'épicerie Gouget fût la dernière de cette liste à cesser ses activités avec la fermeture du bureau de tabac repris par Mr. Fourteau.
Marie Jo Ellero a vendu son épicerie en 2019 et les nouveau propriétaires ont installé une boulangerie-patisserie en 2020.
Fromagiers
Alain Gaillard affine ses fromages dans sa cave à Francescas et, depuis samedi, les vend aussi à Nérac. Photo A.Gr. Partager (2010)
Une fromagerie à Nérac, cela manquait, la plupart des commerçants et des riverains sont d'accord. Ce vide est désormais comblé grâce à Alain Gaillard. Samedi, sa boutique a ouvert rue Marcadieu, à la place de l'ancienne boucherie Chez David, « qui était avant une boucherie chevaline ». Le pas-de-porte était tristement vide depuis deux ans. Et soudain, il y a dix jours, un grand papier blanc annonçait l'ouverture prochaine du commerce. Tout s'est fait très vite. Attirés par l'odeur, les curieux passent la porte, « juste pour voir », promettant de revenir bientôt. « J'aime les bonnes choses, donc je ne propose que de bonnes choses », affirme cet épicurien, installé à Francescas. Persuadé que les gens « veulent du bon », il soigne ses produits. D'ailleurs, il sent revenir cet attrait pour les belles et bonnes choses des métiers de bouche et plus particulièrement dans le secteur de la fromagerie. Affineur Originaire de Suisse, il a appris son métier de fromager affineur à Paris. « Je voulais m'installer dans le Sud-Ouest de la France. » C'est à Francescas, il y a cinq ans, qu'il a trouvé son bonheur. Il y est commerçant non sédentaire, courant les foires et les marchés à travers le département. Dans des caves qu'il a creusées lui-même, il affine son fromage, jusqu'à 36 mois. Mais il propose également des fromages venus d'autres producteurs du département, avec comme seule exigence, la qualité et « uniquement des fromages au lait cru », ainsi que de la charcuterie, des confitures, et tous les jours, il concocte un plat du jour à emporter.
Les briquetterie
Deux briqueteries, une sur la route de Ligardes, une autre sur la route de Moncrabeau, sont à noter.
La brigueterie Raynon, route de Ligarde, qui devint par la suite Detchparre, et qui ne cessa ses activités que vers 1950.
L'autre brigueterie était située sur la commune de Moncrabeau au lieu-dit "Couyrasse" et appartenait à la famille Denux, qui résidait à Francescas et fut rachetée, relancée et dirigée après la guerre 39/45 par la famille Magnouac, résident également à Francescas. Les difficultés d'exploitation là aussi eurent raison de l'usine, qui cessa toute activité vers les années 1960. En 1950, Maurice Trézéguet, fils de Camille Trézéguet (il s'est installé en 1911 à Francescas), vendait des tracteurs d'occasions 14, Boulevard du Nord, pas loin de l'ancienne citadelle (faussement déclarée Maison de la Hire) .
Les coiffeurs
Entre 1950-1970 s'installait Mr. Barthe comme coiffeur dans le pigeonnier de la maison, dans laquelle se trouve aujourd'hui le restaurant 'de la Hire'. Après l'arrivée de l'eau courante il proposait en face, dans la maison N°14 de la Grande Rue, quelques douches à louer.
En face de l'hôtel - restaurant La Paix recevaient Mme et Mr. Lonette comme coiffeur pour hommes et femmes ses clients, malgré l'activité de Mr. Lonette comme facteur
Les stations de service
C'étaient les parents de Lucien Piasini, Guy et Christine, qui ont crées la station essence à la Porte Neuve dans les années 1960. D'abord ils ont proposé la marque AVIA, et ensuite BP. Dans le prolongement des deux maisons (l'une pour le fils, l'autre pour eux même) Lucien a monté un atelier de forgeron, son vrai métier.
Des raisons de sécurité ont été avancées par la mairie pour obtenir en 1982 sa fermeture.
Il ne restait donc seulement la station de Mr. et Mme Soucaret, qui était en activité depuis 1925, pas très loin, sur le Boulevard du Nord. Au départ une pompe à essence visible, elle deviendra une pompe à cadran et suivra l'évolution technique
Menuiseries et ébéniste
A l'entrée de Francescas (route de Ligarde) se trouvait la menuiserie de Mr. Labadie, juste en face de la scierie de la famille Comein, qui était spécialisé dans la fabrication des travers de chemin de fer, de charrettes et comportes vendange.
Derrière l'église, ou on ne voit aujourd'hui qu'un morceau de pelouse, existait dans les années 50-60 le commerce de Mr. Caze, ébéniste de son signe.
A côté du cimetière se trouvait la menuiserie de Mr.Fristalon. (1953-1970)
Les deux fils ont continués jusqu'aujourd'hui cette activité dans la menuiserie familiale.
En face de la salle des fêtes se trouvait l'atelier de tonnellerie de Mr. Brognolie (N° 1 du boulevard circulaire).
Les pharmaciens
Antoine Bazignan (trente ans) 1817 - 1825
Brussant 1839
Ph. Esquirol 1880
Des professions différentes
1611, il y a Arnaud Lubert, potier à Francescas
En 1750 il y avait une auberge à Francescas selon le livre des jurades.
1780 : Depuis cette année-là un octroi placé sur le Bd du Midi était une source de revenu importante. Dans les années 1960 il été détruit !
1821: Jean Denux, 45 ans, brassier et aubergiste
En 1824 existait la première pharmacie de la famille Bazignan à Francescas.
Une nouvelle s’installa à côté de la boulangerie Olivier, gérée par Mme Nitkowski. Son marie était artisan peintre à Francescas jusqu’à nos jours.
1825: Clement Laboubée, cabaretier
1830: il y avait un armurier à Francescas, car M. Ninon, le meurtier du curé de Montcrabeau, à déclaré d'avoir acheter son pistolet dans cette ville.
1895: Mme Délias, marchande de charbon
Fin du 19e début du 20e siècle a été établit l'entreprise Paul Madère, plâtrier, 4 Grande Rue
Début du 19e siècleexistait la société Y. Maladé, une entreprise générale de Concassage à la vapeur. Elle transforma ballast, béton ou macadam de cailloux et autres pierres dures.
En 1908, J.Planté exerce le métier de constructeur-mécanicien, principalement pour les machines agricoles, à Francescas.
Son activité concernait pressoirs & fouloirs à vendange, batteuses et faucheuses perfectionnées, machines à vapeur, pompes à bras et à manège, pulvérisateurs à grand travail, des éclairages à acétylène ainsi que l'électricité etc.
Des membres de cette famille connue depuis le moyen âge à Francescas exercent aujourd'hui (2010) encore comme plombier et électricien.
En 1900-1910 Mr. Barrère avait établi sa société de ciment à Francescas.
Entre 1936 et 1950, beaucoup de femmes à Francescas travaillaient pour les fabricants de sandales à Nérac, activité importée par les espagnoles.
La première voiture a apparue en 1935, laquelle appartenait à Habitata Amerio, la cantine des espagnoles, qui ont fuit le régime de Franco.
Un maréchal-ferrant, Simeon, avait son atelier Rue du Puits et sa maison se trouvait à la place de la station de service à l'angle du Boulevard du Nord et la route de Fieux. C'est lui qui ouvrira le premier garage à Francescas, aujourd'hui boucherie, juste à côté de l'épicerie de Marie-Jo.
Plus tard ce garage était déplacé sur la route de Ligarde, qui est devenue la concession "Renault", tenue par la famille Desbets jusqu'en 1990 environ.
En 1939 s'installa Mr. Aunos (déserteur de l'armée allemande) comme horloger à Francescas 13, Boulevard du Nord
En 1939 un seul cordonnier existe en face du Café Madères; il se nomme Jean Sarrauste. Son atelier se trouvait face à la Place d'Armes, où Madame Sarrauste recoit les clients dans le magasin de vente de chaussures. Sortie de L'école communale, le fils Roger devient le cordonnier entre 1941-1944 et ensuite il s'engagera à l'aéronavale à Toulon.
En 1940 une boutique de vélo de la marque Dilecta a été établie à côté du musée.
Un autre soldat allemand, Max Lippert, né le 30. 09.1909 à Dresde, restera après la guerre 39-45 comme employé chez Chapoulier, agriculteur à Bauleans, où il était également connu pour son art de crochet (tricoter des nappes etc). Il mourut paisiblement à la maison de retraite à Francescas le 30.04.1990 et il est enterré dans le cimetière (carré 2, tombe 54) du même village. |
En 1950, Maurice Trézéguet, fils de Camille Trézéguet (il s'est installé en 1911 à Francescas), vendait des tracteurs d'occasions 14, Boulevard du Nord, pas loin de l'ancienne citadelle (faussement déclarée Maison de la Hire).
L'abattoir de Francescas se trouvait près de l'église à côté de la bascule publique jusqu'en 1960 environ.
En 1960 Yves Pilat exerçait son métier d’imprimeur à Francescas
A l'entrée de Francescas (route de Ligarde) se trouvait la menuiserie de Mr. Labadie, juste en face de la scierie de la famille Comein, qui était spécialisé dans la fabrication des travers de chemin de fer, de charrettes et comportes vendange.
Le fils Marceau Ducos était sabotier, il fût le premier fabricant de sabots franciscain. Les sabots étaient vendus à la même boutique. Madame Léa Ducos continua quelques temps le commerce avec quelques produits d'épicerie en plus.
Egalement exerçaient deux cordonniers à Francescas, l'un rue de l'Eglise, l'autre en face de l'hôtel-restaurant.
Une Mme Luro était tailleur pour femme, 2, Rue du Poutaou.
Un autre soldat allemand, Max Lippert, né le 30. 09.1909 à Dresde, restera après la guerre 1939-1945 comme employé chez Chapoulier, agriculteur à Bauleans, où il était également connu pour son art de crochet (tricoter des nappes etc). Il mourut paisiblement à la maison de retraite à Francescas le 30.04.1990 et il est enterré dans le cimetière (carré 2, tombe 54) du même village.
En quittant Francescas vers Saumont, la deuxième maison à gauche appartenait à Mr. Macinon, spécialisé dans l'achat et vente des animaux.
Dans les années 1960-1970, La culture du melon a pris la place de vieilles vignes avantagement arrachées grâce au primes à l'arrachage.
Voir sur le plan cadastral de 1842 l'epmplaçement des differents commerces