Un musée original attise la curiosité des touristes
Publié le 18/08/2008 (La Dépêche)
Au cœur du village de Francescas, près de la mairie, dans une maison à colombages, un musée original fait l'admiration des touristes et attise surtout leur curiosité. Jusqu'à la mi-septembre, le musée de la Boîte en fer blanc s'ouvre au public les mercredi, samedi et dimanche, de 15 heures à 18 heures, pour le faire voyager à travers le monde par le biais de boîtes décorées datant du XIXe siècle à nos jours. Enfants et adultes se prêtent au jeu de l'ouverture des pyramides qui permettent de découvrir, derrière chaque volet, un nouvel objet, boîte à biscuits ou boîte à thé, des temps jadis. Beaucoup y retrouveront des souvenirs d'enfance, la réclame, publicité de nos jours, s'étant fait la part belle au niveau des illustrations pour vanter un produit.
L'ouverture et la fermeture des portes des pyramides, réalisées par l'école des beaux-arts de Bordeaux, donnent vie à ce musée qui renferme tout une partie de l'histoire du monde, de Tokyo à Venise, de Paris à Moscou, du Caire, à Berlin, de Lisbonne à Londres. L'imagination des touristes va bon train. L'un reconnaît une boîte repérée dans les années « 60 », l'autre redécouvre l'odeur ou la texture d'un biscuit en regardant l'un de ces contenants colorés.
Ce musée raconte aussi l'historique de la technique d'impression du fer blanc. Saviez-vous que ce matériau avait suscité, il y a deux siècles, bien des convoitises et notamment au niveau des procédés de fabrication qui donnèrent lieu à l'espionnage industriel ? Le fer blanc est composé de fer, bien sûr, et d'une fine couche d'étain. On se servira de lithographie pour marquer certaines boîtes, dès 1860.
BERNADETTE ARMANDY EXPOSE
Jusqu'à la fin du mois, l'artiste Bernadette Armandy expose ses peintures au sable teinté. « Pour le moment, je ne fais pas de créations, seulement des copies. J'ai appris la technique à Djibouti, où j'ai vécu pendant trois ans. J'achète le sable par sac de 10 kg », précise l'artiste dont c'est la première expo. La technique est minutieuse, il faut de la patience pour découper au cutter les motifs et y distribuer, délicatement, le sable. Le moindre faux mouvement et la toile est fichue !
Dans le même temps, une autre peintre a accroché ses toiles sur les murs du musée. Il s'agit de Paule Dutéron, de Marmande, qui s'adonne à la peinture acrylique dont les sujets croqués sont des plus variés.
« Nous sommes de passage dans la région et résidons à Nérac. Nous visitons les sites réputés notamment, comme le château d'Henri IV. Nous avons eu la curiosité de rentrer au musée de la Boîte en fer blanc à Francescas, sans savoir exactement de quoi il s'agissait. Nous n'en avions jamais entendu parler. C'est original, nous avons passé un bon moment », explique Lucette.
Renseignements au 05 53 65 40 04 ou 05 53 65 40 16 (mairie). Le musée est ouvert les mercredi, samedi et dimanche, de 15 h à 18 h.