Le collectif de la ligne Agen-Condom poursuit sa mission
Transports - Service

Le président Jacques Farré a le sourire. La petite ligne de bus entre Condom et Agen se porte bien. Après avoir connu des temps difficiles et des menaces de disparition, elle continue de fédérer des usagers fidèles qui se mobilisent aussi pour apporter leur soutien au SIVU (syndicat d'intercommunal à vocation unique) «Val de Baïse Garonne» qui en assure la gestion. «Il y a neuf communes qui à travers le Sivu soutiennent notre ligne. Des municipalités placées sous le feu des baisses de dotations au même titre que les départements et les régions, qui contribuent eux aussi au soutien de la ligne, depuis 1995». Le collectif de défense que préside Jacques Farré apporte lui aussi un soutien financier à la ligne, 1 400 € qui lui ouvre un siège au conseil d'administration du Sivu. «Notre démarche est un choix clair pour une ruralité vivante et réactive, apte à associer progrès et bien-être de la population. Cela s'est encore illustré l'an passé avec la signature d'une convention avec l'Agglomération d'Agen, qui a permis une baisse des tarifs, ou encore avec la modification des horaires cet été pour suivre ceux de la LGV modifiés par la SNCF», explique Jacques Farré. Autour de lui, le collectif reste mobilisé pour faire vivre la ligne. «Nous multiplions les liens et contacts avec le large public, les usagers, les forces vives et les élus et actuellement, nous sommes engagés sur une série de rencontres en direction des villes et villages situés sur l'axe de la ligne». Des échanges qui se poursuivent aussi sur le marché condomois et lors de visite, comme à Francescas, en juillet dernier, après une visite du Musée de l'Armagnac. «Cela permet de faire connaître le patrimoine local aux usagers, d'échanger avec les élus, mais aussi de rappeler à lac population l'existence de la ligne et de ses trois allers-retours quotidiens entre Condom et Agen». Vingt-deux ans après sa création, le collectif reste en ordre de bataille pour défendre son petit bus.

Contact au 06 76 93 41 17.
La Dépêche du Midi (09/11/2017)