Juillet 2017
La ligne de bus entend coller aux besoins des usagers
Les premiers effets n'ont pas tardé. Alors que la ligne de bus Condom-Agen vient tout juste de faire évoluer ses horaires, la clientèle répond déjà en utilisant d'avantage ce mode de transport. Depuis lundi, le bus qui relie Condom à la gare d'Agen, via Francescas, Ligardes, Lamontjoie, Laplume, Aubiac, et Estillac, du lundi au samedi, démarre de la cité gersoise à 6 h 30, 12 h 30 et 16 h 45. Il est de retour d'Agen à 9 heures, 14 h 20 puis 19 h 30.
Comme l'a expliqué Philippe Beyries, président du Syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu ) Val de Baïse-Garonne», qui gère la ligne, ces modifications sont liées aux changements d'horaires de la ligne grande vitesse (LGV) au départ d'Agen. «En fait, ces changements permettent aussi aux usagers de pouvoir attraper davantage de correspondances SNCF qu'avant», relève par ailleurs Jacques Farré, président du collectif de défense de la ligne Agen-Condom.
Une bonne nouvelle pour l'association qui se bat depuis 1995 pour le maintien et la pérennisation de la ligne. «Ce changement prouve aussi la réactivité de la ligne de bus, qui répond aux défis de la modernité pour satisfaire la clientèle. Il y avait déjà eu la convention passée avec l'agglomération d'Agen, à l'automne dernier, qui avait permis une baisse sensible des tarifs. Ce nouvel aménagement est encore un plus», apprécie Jacques Farré.
Une journée festive
Pour marquer ce nouvel épisode heureux dans la vie de la ligne, le collectif propose une journée d'animation aux usagers du secteur mais aussi aux possibles nouveaux voyageurs. «Nous avons mis sur pied des visites sur le parcours, avec le musée de l'Armagnac à Condom ou encore le marché nocturne de Francescas», annonce le président. Une animation qui fait suite à des repas sous la halle condomoise ou encore la découverte d'autres sites de la ville. «C'est l'occasion de montrer les possibilités qu'offrent les déplacements en bus et d'entretenir des rapports conviviaux entre les usagers qui circulent régulièrement». Un moyen aussi pour le collectif de mettre en avant la mobilisation de ses membres et des collectivités locales (municipalités, conseils départementaux et régionaux) pour garantir un service public de proximité.