De nouvelles pensionnaires au Près du Moulin

L'idée germait depuis plusieurs mois, elle a couvé et jeudi, elle s'est concrétisée. Un super poulailler design avec tout le confort a trouvé place dans le parc de la maison de retraite des Près du Moulin franciscain.

Le poullaier de Francescas

En présence du maire Paulette Laborde, de la directrice Marie-Hélène Lefloch-Castillo, des résidants, Marcel Serano de l'EPAHD a listé les objectifs qui ont conduit à l'introduction de ces composteurs sur pattes. Occasion de remercier tous les acteurs qui se sont impliqués dans la réalisation de ce bel hôtel.

Une démarche écologique, économique et thérapeutique
Si de nombreux résidants s'activent déjà autour d'un jardin potager, d'un espace d'herbes aromatiques, le souhait d'un poulailler a été grandement plébiscité. Source de lien social, les animaux ont souvent fait partie de la vie des seniors. «A la campagne, nous avions nos propres poules, nos œufs, c'est un réel plaisir de retrouver un peu de cette tradition». Si en amont chacun a participé au choix de l'emplacement du futur poulailler, jeudi, d'autres sont allés chercher les poules chez un agriculteur local. Et à 15 h, les résidants se sont pressés pour assister à l'installation de ces nouvelles locataires. Sensibilisé au problème de la réduction des déchets, l'établissement dispose déjà de ses propres composteurs. Les quatre poules viendront compléter ce dispositif et s'inscrire dans une vraie démarche de développement durable.

Quant aux œufs, les résidants ne pourront pas en bénéficier eu égard à la réglementation. Pas de problème, leur vente, soit au personnel, soit à des particuliers, ira abonder la trésorerie de l'association Bon Temps Cueillir qui collecte des fonds pour faciliter l'accès aux loisirs de certains résidants.

Un œuf, s'est exclamé Nicole ! Mais oui ! Une des poules a pondu jeudi, déclenchant les fous rires. Ne reste plus qu'à leur donner un nom. Une urne sera mise à disposition, précise Marcel. L'imagination devrait être galopante si l'on en croit les premiers noms avancés. Publié 28/11/2018 Le Petit Bleu

>