La desserte de la ligne de bus 953 compromise
Publié le 10/02/2021
Une ligne routière à préserver pour un droit à la mobilité partout et pour tous; martèle Jacques Farré, président du collectif de défense de la ligne de bus Condom/Agen.
Le récent courrier de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, amputant le nombre d’arrêts sur la commune franciscaine, a relancé les hostilités.
Pour mémoire, cette ligne de bus organisée historiquement en délégation par le Sivu-Val-de-Baïse était financée par les départements du Lot-et-Garonne et du Gers et les deux régions Aquitaine et Midi-Pyrénées jusqu’à l’entrée en application de la loi Notre. Depuis le 1er janvier 2018, la compétence transports routiers incombe aux régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Une ligne jugée stratégique pour l’Occitanie qui permet le désenclavement du secteur nord-ouest du Gers tout en permettant l’accès à la gare d’Agen et son TGV. Dans cette optique la ligne de bus 953 continue de desservir les communes lot-et-garonnaises situées sur son trajet.
Dix minutes de trop pour le détour par Francescas
Le détour d’environ dix minutes, sur trois jours pour desservir Francescas ne peut être maintenu eu égard au caractère express de la ligne. Toutefois, en attendant une solution pérenne par la Région Nouvelle-Aquitaine, Carole Delga a consenti d’intégrer Francescas, à titre transitoire, sur une des cinq rotations de la ligne (un aller le midi et un retour le soir) et en a avisé son homologue Alain Rousset.
Une solution qui interroge le collectif sur le devenir de la desserte du village franciscain et continue de prôner le droit à la mobilité partout et pour tous. Quelques pistes transitoires pourraient se dégager. Pourquoi pas un transport à la demande (TAD) un temps évoqué en lien avec Albret Communauté ?
Quoi qu’il en soit, le collectif a chargé son président d’engager toutes les démarches et de se rapprocher des décideurs afin de pallier le manque de transport dans le village.