PARENTS D'HANDICAPES
Jeudi 23 septembre 2021
Dans le sillage de son chef de file, Yvon Bollo milite en faveur de la gratuité des transports scolaires pour les enfants du canton.
Il veut favoriser le maintien des personnes âgées à domicile et veut se faire le porte-parole des parents d'enfants qui souffrent d'un handicap lourd. « On en compte une vingtaine sur le canton. Leurs parents sont obligés de les placer à Agen et à Auch et je voudrais arriver à mettre en place une petite structure
locale pour les accueillir », affirme le candidat. Il entend soutenir aussi les jeunes, dont certains sont issus de milieux humbles, et pour lesquels il favorisera une politique de l'emploi de proximité.
Favorable à la remise en navigation de la Baïse, il s'interroge toutefois sur les dépenses engagées par le département dans ce domaine.
Il veut en outre promouvoir un atelier cantonal d'expression culturelle dans les domaines de la sculpture, de la peinture et de la musique. « Nous devons éveiller nos enfants à ces formes d'expression »,
affirme-t-il.
Christian Lussagnet, lui, veut mettre en phase les offres et les demandes de main d'oeuvre dans le canton. Au hasard de sa campagne le candidat de la majorité départementale s'est étonné de voir les difficultés, rencontrées par les employeurs qui sont souvent des agriculteurs, à trouver de la main d'oeuvre.
Dès lors, Christian Lussagnet veut mettre en place un observatoire cantonal de la main d'oeuvre. Et à plus long terme aider à la création d'un groupement d'intérêt économique. « Une fois regroupés,
les artisans du canton pourraient réaliser certains gros chantiers qu'ils ne peuvent honorer individuellement. » Favorable à la mise en place d'une vitrine agricole pour présenter la diversité du canton il veut développer le club informatique en l'élargissant notamment aux adultes, qui eux aussi, sont demandeurs de formation.
ADVERSAIRE HOMONYME
Son adversaire et homonyme, Jean-Pierre Lussagnet, est le seul agriculteur figurant au rang des candidats. C'est aussi à ce titre que le maire de Nomdieu se présente comme « défenseur du
monde rural et des agriculteurs et de la vie économique du canton ».
Il veut aussi développer le portage à domicile qui dit-il « n'existe qu'à Moncrabeau ». Et entretient des relations assez conflictuelles avec son adversaire et homonyme à qui il reproche d'avoir diffusé
de faux arguments dans sa campagne.
« Christian Lussagnet m'accuse à tort d'avoir fait fermer l'école de Nomdieu. Cela s'est passé en 1987, deux ans avant mon élection », rectifie Jean-Pierre Lussagnet qui revendique son action auprès de la société de chasse et de la communauté de communes du pays des Auvignons. « Nous avons oeuvrer
en limitant les frais de fonctionnement et en privilégiant l'investissement », renchérit le candidat en affirmant qu'il n'a pas « à rougir des opérations réalisées».
Émile Monserrat le candidat du FN, lui, ne se pose pas ce genre de question.
Sa démarche est avant tout politique. «Je sais que je ne serai pas élu. Mais pour nous du FN, ces cantonales sont propices pour savoir où nous en sommes sur le plan politique ». Émile Montserrat
est sceptique. Aujourd'hui j'ai l'impression que la droite va dans le mur. On dit qu'elle risque de perdre Paris et Lyon.
A Agen, je redoute que Veyret soit élu. Nous avons été tellement diabolisés qu'il n'y a plus moyen de faire entente avec les partis de droite et j'ai bien peur que ces divisions permettent à la gauche
de passer en tête. »
Une perspective dont ne se plaindra certainement pas un autre postulant au siège de Raymond Soucaret, Jacques Farré. Lui aussi tourne une page de l'histoire du canton.
Jacques Farré est le fils d'Henri Farré, l'ancien maire de Saint Vincent Lamontjoie, un ancien adversaire du conseiller général sortant. L'histoire continue. Avec d'autres visages.