L'ancienne gendarmerie de Francescas |
Appel d'urgende à la Gendarmerie |
La plupart des pays du monde ont mis en place un numero d'appel d'urgence permettant de joindre les secours ; il s'agit d'un numero simple a retenir, et l'appel est gratuit. Par exemple :
Union europeenne et d'autres pays europeens (dont la Suisse) : « 112 »
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« 15 » : numero d'appel du Samu, pour tout probleme d'ordre medical ;
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« 17 » : numero d'appel de la police et de la gendarmerie, pour les troubles a l'ordre public ;
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« 18 » : numero d'appel des sapeurs-pompiers, pour les incendies et les operations de secours et de sauvetage ;
Une brève histoire du bâtiment de la Gendarmerie.
Pendant le Moyen Age, cet emplacement servait comme cimetière de Francescas. Les derniers tombes et cercueils ont été évacués en 1960-1965 à l'occasion de la construction des garages en dessous du terrain de la gendarmerie. (témoins: R. Soucaret et Mario Lunardi)
Selon le plan cadastral de 1810 et 1842, les propriétaires de ce bâtiment étaient successivement Mr. Dupin, maire de Francescas de 1803 à 1808, et ensuite la veuve Savery d'Amblard de Moncrabeau.
Le 7 Mai 1843: achat de la maison de la veuve Savery d'Amblard de Moncrabeau pour la gendarmerie future et des aménagements nécessaire pour l'activité. Jusqu'à ce moment là les gendarmes venaient de Mezin à cheval!
Le Conseil de l'arrondissement de Nérac insiste pour l'obtention prochaine d'une brigade à Francescas.
(Séance du 25 novembre 1848)
1° Etablissement dans chaque chef-lieu de canton /d'une brigade de gendarmerie à cheval, notamment à Francescas, Laplume, Prayssas, Puymirol, Seyches et Tournon.
1851: installation d’une brigade
1853-1854:Les casernes occupées par la gendarmerie du département forment deux catégories : la première renferme les casernes appartenant au département ; la seconde celles qui lui sont louées par des particuliers. Francescas dans la deuxième est loué pour 600 Francs par mois.
1922-1923: Conversion des brigades de 4 hommes en brigades à 5 hommes, cas de Laplume, Laroque, Clairac, Le Mas d’Agenanis, Francescas et Sos (1922-1923).
En 1944, le gendarme Jean Texier, comme bien d'autres, à alerté les juives à Francescas des arrestations et déportations. Les soldats allemands, qui ont sans doute compris ce "jeux de la chatte et de la sourie", ont donc décidé une action punitive et en faisant sauter la gendarmerie de Francescas. Jean Texier, qui a pris connaissance de ce danger, à mis sa fille Jacqueline à l'abri dans la famille Gauze.
Il n'est pas connu, par quel miracle
la gendarmerie a été finalement épargnée.
La communication avec le bâtiment à arcades (maison Cassède servant d'école libre) a été supprimée lors de la construction de la cage à escalier.
De nouvelles analyses
Publié le 28/06/2000 (La Dépêche)
A l'aube d'une saison estivale propice aux accidents du genre, la justice fait montre de sa diligence en annonçant la fermeture de l'enquête sur la pollution dont fut victime la Baïse le 27 août dernier.
Quatre ans après une première catastrophe du genre, le 27 août dernier, une nouvelle pollution frappait la Baïse. Difficile à déterminer dans un premier temps, la cause du sinistre semblait alors trouver sa source entre la frontière gersoise et Moncrabeau. A l'issue d'une enquête dirigée par la brigade de gendarmerie de Francescas, le dossier a été communiqué à la fin du mois de mai au parquet d'Agen. Une chocolaterie condomoise, reconnue comme produisant des effluents pollueurs pour la rivière, pourrait voir son dirigeant, Didier Cruvelier, mis en examen dans cette affaire et renvoyé devant le tribunal correctionnel à la fin de l'année.
1,6 tonnes de poissons morts
C'est de manière quasiment fortuite, à l'occasion du dépannage d'un bateau de plaisance, stoppé par un tronc, que les sapeurs pompiers de Moncrabeau se sont rendus compte de la catastrophe qui ravagea la faune de la Baïse à la fin de l'été dernier. Durant trois jours, les sapeurs pompiers locaux débarrassèrent la rivière de plus de 1,6 tonnes de poissons morts. Les examens effectués à l'époque firent état d'une chute importante du taux d'oxygénation du cours d'eau. Certes récurrente en été, la baisse de l'oxygénation de l'eau (due à la chaleur et à la baisse de courant) se révélait alors suffisamment importante pour dénoncer en outre une pollution accidentelle. La brigade de gendarmerie de
Neuf mois d'enquête
Francescas a effectué durant de nombreux mois des visites auprès des entreprises de la zone d'activité de Condom dont semblait provenir la pollution. De nature agro-alimentaire, les effluents ont ainsi mis sur la sellette de nombreuses entreprises, dont les Maîtres Chocolatiers Occitans, dirigé par Didier Cuvelier. Si aucune preuve n'a pu être apportée au dossier, quant à la part de responsabilité de la chocolaterie, celle-ci semblerait produire des effluents polluants bien au delà du taux pour lequel elle est taxée.
L'affaire est désormais entre les mains de la justice, qui a souhaité faire acte de célérité à l'approche de la saison estivale, alors que l'opinion publique se révèle très sensibilisée aux problèmes de pollution. De nouvelles analyses pourraient être diligentées par le parquet agenais. En attendant de se satisfaire du dénouement rapide de cette douloureuse énigme, les pêcheurs du Néracais entendent prendre connaissance plus avant du dossier de l'enquête de gendarmerie, transmis à leur présidence départementale, pour faire leurs premiers commentaires.
De son côté, dans une affaire qui a longtemps ramené dos à dos les deux départements du Gers et du Lot et garonne, Didier Cuvelier dément formellement l'accusation qui lui est portée, faisant état d'une activité « particulièrement réduite » de sa société à l'époque de l'apparition de la pollution.
2010: Arrêté du 1er décembre 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Francescas (Lot-et-Garonne) NOR : IOCJ1029563A Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, vu le code de la défense, partie réglementaire III ; vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ; vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ; vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er La brigade territoriale de Francescas (Lot-et-Garonne) est dissoute à compter du 1er juillet 2011. Corrélativement, la circonscription de la brigade territoriale de Nérac (Lot-et-Garonne) est modifiée dans les conditions précisées en annexe.
Article 2 L’officier, les gradés et gendarmes de la brigade territoriale de Nérac exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.
Article 3 Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur. Fait le 1er décembre 2010. Pour le ministre et par délégation : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l. muller
Juillet 2011: Les locaux de la gendarmerie de Francescas sont vidés depuis du mois de juillet 2011.
Gendarmerie : Clairac et Francescas sont fermées
Les locaux de la gendarmerie de Francescas sont vidés depuis du mois de juillet 2011.
Le conseil municipal de Clairac avait dit non dans une motion votée à la fin du printemps. Raymond Soucaret, le maire de Francescas, avait lui aussi tenté d'infléchir la décision. En vain également. Avant l'été prochain, les deux brigades territoriales de ces communes vont fermer leurs portes.
La confirmation est arrivée quelques jours avant Noël 2010, le patron du groupement de gendarmerie, le colonel Descoux, l'a annoncé le 24 décembre, et devait le confirmer aux élus avant la rentrée. Ces deux brigades sont victimes de quatre lettres, RGPP, pour révision générale des politiques publiques. Pour faire court, c'est une réduction des dépenses de fonctionnement de l'État sur le territoire national. Dans le département, la conséquence directe est la suppression d'une quarantaine de postes au sein des effectifs de gendarmerie. Ce plan de réorganisation court jusqu'au premier trimestre 2012.
Relais assuré-
La fermeture de ces deux brigades n'est donc que la partie visible de l'iceberg, d'autres unités étant appelées à rendre des postes dans les prochains mois. Il reste trois militaires à Francescas, autant à Clairac. Les postes supprimés n'ont pas été remplacés dans un passé récent et pour cause. La fermeture de ces brigades n'aura, assure-t-on au groupement de gendarmerie depuis le début de l'année, aucune incidence sur la surveillance des territoires concernés et la sécurité de la population.
Pour Francescas, les brigades territoriales de Laplume et de Nérac prendront le relais. Pour Clairac, c'est la communauté de brigades de Tonneins qui doit assurer ce rôle. Les postes qui disparaissent à Clairac et Francescas seront affectés dans d'autres unités.
Ci-dessu les deux cellules de la Gendarmerie de Francescas
En 2015, les appartements de la gendarmerie ont été vendus à des particuliers et les bureaux étaient repris par Mme Séverine Delage Recondo, notaire de Francescas.
Francescas - après le départ des gendarmes
Cela fait dix-huit mois que les brigades de gendarmerie ont fermé sur ces deux communes. Qu'en est-il aujourd'hui, localement, de la délinquance ?.
Sacrifiées sur l'autel de la réduction des dépenses publiques, les brigades de gendarmerie de Francescas ont été contraintes de baisser le rideau à l'été 2011. Au grand désarroi des élus locaux. Toujours en fonction à ce jour, Raymond Soucaret a à l'époque très mal accueilli cette décision visant à économiser, en Lot-et-Garonne, quelques postes de gendarmes pour la période 2009-2011.
Dix-huit mois après, le courroux s'est naturellement apaisé. Et à l'heure de tirer un premier bilan de cette vie sans bleu, la situation est diversement appréciée localement. Depuis sa mairie perdue au bout de l'Albret, à Francescas, Raymond Soucaret convient que la suppression de l'unité « n'a pas aggravé l'insécurité ou fait augmenter les actes de délinquance et les incivilités ». Mais avec ce brin de superstition venant désigner une longue expérience du pouvoir local, l'auguste élu tient à tempérer d'un « pour le moment… Car ce qui n'est pas encore venu peut toujours venir… » (Janvier 2013)
Vous trouverz ici une liste des gendarmes de l'ancienne gendarmerie