Les bals
Les activités du Club de Jeunes: les bals masqués dans l'ancienne salle des fêtes
D'abord au tourne Disque, puis avec l'orchestre, dans l'ancienne Salle des Fêtes ( actuellement la Pharmacie).
Les Bals des Jet's, au "Tourne-disque".
Le Maire de l'époque, Mr René Bousquet, nous laissait volontiers la Grande Salle des Fêtes, qui était à
l'emplacement de la Pharmacie actuelle. Nous l'en remercions encore. Toute la jeunesse du Canton se
retrouvait là, tous les Dimanche Après-midi.( voir le dessin)
Nous y passions des disques modernes et cela attirait beaucoup de jeunes, qui, sans cela seraient restés
seuls chez eux, ou auraient peut-être fait des bêtises dûes au désoeuvrement...
Le Bal était évidemment mixte. Nous avions mis au pont un règlement très strict et sévère, pour éviter
tout débordement. Nous ne voulions pas d'ennuis avec les parents des filles ( les goyos).
Nous invitions même les mères des filles à venir contrôler, et même assister au déroulement des Bals.
Il y eut cependant quelques " affaires" délicates entre garçons et filles qu'il nous fallut régler avec
beaucoup de discussions et de diplômatie. Mais la raison l'a emporté chaque fois.
b) Les Bals des jet's, avec l'orchestre du Club.
Bien sûr, quand "notre" orchestre fut constitué, il fit son apprentissage avec les jeunes qui venaient au Bal
du Dimanche après-midi. c'est vrai, que malgré quelques ratées, au début, c'était une autre ambiance avec
la présence sur une scène de musiciens. Pour le reste, le règlement était toujours en vigueur.
Les Bals des Villages voisins.
S'il n'y avait qu'un seul Bal à se rappeler, ce serait celui de Larroque-sur-Losse dans le Gers, du 11/10/64.
Il fut mémorable. Il faut dire que toute notre bande écumait les Bals voisins de Francescas, soit en car ou
avec nos "amis-protecteurs-chauffeurs" qui étaient Jacques Bachère, dit "Bachouse", Yves Georges, dit" le Yves", et enfin Francis Olivier, dit "Tinette". Qu'est-ce qu'il nous ont "trimbalés" ces 3 compères ! Ilsétaient avec nous, d'une grande patience et d'une gentillesse à toute épreuve. De très grands frères, en
somme, que nous respections sincèrement.
Mais revenons à notre Bal de Larroque-sur-Losse.
Nous partîmes donc, avec nos trois amis, cités plus haut, et d'autres voitures...Nous ne connaissions
pas très bien le chemin et nous nous égarâmes dans une ferme. Il était tard, et le fermier du Gers
certainement surpris par l'arrivée de toutes ces voitures a ouvert brusquement ses volets, a sorti un fusil
et à la stupeur générale, a tiré deux coups de feux en l'air pour nous faire fuir...C'était la panique générale.
Par réaction, et d'une façon incontrôlée, nous nous mîmes à rire comme des dingues...jusqu'aux larmes.
La soirée commençait bien...
Après beaucoup de routes manquées, nous arrivâmes enfin au Bal de Larroque-sur-Losse. Ca ronronnait.
C'était un petit bal animé par les soeurs" Huguette Guy", toutes les deux avaient un accordéon en bandoulière.
Nous étions nombreux...le passage au guichet était trop long. L'ouverture du guichet était si petite que le
guichetier ne voyait que la tête des personnes qui rentraient.
Le Nène, qui était déjà dans la Marine était venu avec des copains marins d'Hourtin.
Comme les militaires payaient "demi-tarif", un marin eût l'idée de prêter son chapeau de marin (avec le pompon)à tous les membres des jet's, ainsi tout le monde rentra demi-tarif ...Vous parlez d'une victoire !
Nous voilà dans le bal. L'orchestre musette ne nous emballe vraiment pas...C'est plutôt morose .Tout à coup,
nos marins se déchaînent et font la danse du "Grizzli" un truc à eux, mais tellement rigolo que tout le monde
explose de rire. C'est parti ! Nous invitons les filles du bal..Ca marche. Au milieu de la salle, les marins se
s'agitent de plus en plus..L'ambiance s'emballe et monte d'un cran. Comme nous en avions un peu marre
du musette, nous montons sur scène Nène s'empare de la batterie, Less prend une guitare, un autre le micro, etça y est, on baigne désormais dans le Rock...ça balance...ça chauffe Marcel...C'est le délire quoi !
Les soeurs Huguette Guy nous regardaient amusées. Finalement elles étaient sympatiques ces mômes !
Un seul bémol, si on peut dire, il y eut, ce soir là, un grand carreau de cassé, et le barman a porté plainte...
La gendarmerie de Francescas est venue nous interroger le 2 Novembre 1964 alors que nous étions en plein banquet.
Chacun a signé sa déposition. Au moment du "méfait" aucun Franciscain n'était près de la porte. C'était notre vérité.
De plus, il y avait 3 groupes dans cette salle de Bal...Alors, il fallait chercher ailleurs...
Finalement la gendarmerie a trouvé les responsables. C'était des gars de Moncrabeau . Ils payeront la casse !
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