A Francescas, comme partout ailleurs, s'est posé le délicat problème des ordures ménageres et déchets de toutes sortes. Les édiles se souciaient déjà en 1803 de la propreté des rues. Il est inconnu à quelle date commença un nettoyage organsié par un employé communal.
Pour Francescas, c'est l'appariteur qui était chargé de cette tâche avec les annonces publiques au tambour et l'encaissement des droits de place (foires et marchés) ainsi que de pesage (pont- bascule). Ces droits lui étaient acquis en plus de son salaire.
Jusqu'en 1954, une brouette était utlisée pour le ramassage, le dépôt était sur le terrain communal de la route de la Rondelle.
1954 | Mariel Cassède |
1948 | Fabes |
1942 | Léopold Labadie |
1941 | Bourgade |
1938 | Laroze |
1926 | Chauvin |
Rober Cazes (bissness de bissness), grande figure, sec et noueux, capable de faire deux grands repas à une heure intervalle. Il était titulaire de la tourné la plus longue, obligé de porter son vélo en cas de mauvais temps (chemin de terre boueux). Que de discussions homérique avec une receveuse hargneuse, lors de retours tardifs.
Dugoujon, dit "cailliouet", autre facteur typique, ancien voiturier, propriétaire d'un antique petit autobus ayant longtemps assuré le service sur Nérac le samedi et Agen le mercredi, hélas souvent en retard sur l'horaire. Il a fini comme facteur rurale, grand buveur, il habitait une maison aujourd'hui démolie devant l'ancienne citadelle, la fausse maison dite de "la Hire". C'est lui qui disait ces paroles fortes en gascon:" Si vous avez une vache qui ne veut pas boire, mettez la au facteur et elle boira". Chauvin, appariteur, ancien forgeron, son atelier était situé à la maison Tardin, côté Boulevard du Nord, actuellement maison Jean-Pierre Bisetto. C'était un eforcé de la nature, un colosse doté d'un ventre phénoménal, silhouette dont le profil aurait tenté un caricaturiste. |