Textes historiques, images et photos
L'église Notre-Dame de Francescas
4e siècle au 9e siècle : Le réseau paroissial, qui s'est constitué du 4e au 13e siècle, semble avoir été particulièrement dense dans le canton de Francescas. Plusieurs édifices paroissiaux ont été transférés à la suite de la création d'une agglomération sur leur territoire (Moncrabeau, Daubèze, LaMontjoie). Les reconstructions et restaurations de la fin du 15e et du 16e siècle concernent 8 églises, dont trois sont à un vaisseau bordé de chapelles latérales. Quelques travaux ont été exécutés au 17e siècle, notamment à l'église de la Plagne datée 1652. Entre 1860 et 1902, 8 églises sont reconstruites ou agrandies, sous la direction de G. Bourières, Coëque Verdier, Léopold et Edouard Payen, architectes du département ou de l'arrondissement, et de L. Dubarry de Lassalle, architecte originaire de Mézin.(Inventaire général du Patrimoine culturel d'Aquitaine)
A Francescas, un monastère de l'ordre des Franciscains était au centre des premières habitations, créé vers 600.
(Fernand Lamy, Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen, Société des sciences, lettres et arts d'Agen, Société académique d'Agen)
Francescas - Comme Mezin elle doit son origine à des bénédictins qui après avoir défriché les terres des environs y fondèrent un monastère. Le monastère fut supprimé pour être réuni à l'évêché de Condom lorsque ce siège fut érigé. (ANNUAIRE OU DESCRIPTION STATISTIQUE DU DÉPARTEMENT DE LOT ET GARONNE 1801)
Les premières dates documentées en détail sont les registres paroissiaux de 1009 et 1025 pour signaler sa présence par l'acte de donation de l'Evêché d'Agen aux abbés de Condom, dont elle va dépendre pendant cinq siècles. Ces mêmes abbés entreprirent de très gros travaux de réparation en 1226.
A cette époque, l'église était entourée de fossés, son clocher était surmonté de créneaux et percé de meurtrières et elle servait de défense bien avant la création du bourg (voir photo à droite).
L'église de Francescas est un types de l'architecture ogivale.
DICTIONNAIRE D'HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE ECCLÉSIASTIQUES
COMMENCÉ SOUS LA DIRECTION DE S. Ém. le cardinal Alfred BAUDRILLART
TOME TREIZIÈME -
CLINGE - CZORNA
La grande taille de ce bâtiment s'explique par le fait, que l'église servait aussi comme refuge pour toute la population en cas de danger.
L'église fût reconstruite à la fin du 15e ou au début du 16e siècle, en un vaisseau bordé de chapelles latérales.
1507: Supplique trouvé dans les anciennes archives de Francescas -
Supplique de l'évêque au parlement de Bordeaux -
A Nosseigneurs du parlement
Supplient humblement Jean Marre évesque de Condom et le sindic des religieux et chapitre de ladite esglise le procureur général du Roy joinct avec eux disant que puis certain temps en ça ledit évesque suppliant meu de dévotion voyant sadite esglise en grand nécessité de réparation mesmes le clochier d'icelle, sy se délibéra faire faire et édifier ledit clocher tout à neuf lequel édiffice a esté commencé et continué par aulcun temps et pour ce que en faisant ledit édiffice il a esté besoing et nécessaire d'abattre certain mur de ladite esglise, pour mieux conduire ledit édifice et allounger ladite esglise;
puis naguières et au mois de décembre dernier passé, ledit mur, par la faute des maçons ou aultrement, est tumbé par terre, et a ceste cause, une grande partie de ladite esglise est aussi tumbée et le demeurant est en grand danger.
Et voyant ledit évesque suppliant la ruine de ladite esglise désirant pourvoir à la réparation et restauration d'icelle appelés les religieux dudit chapitre, sy leur a remonstré par plusieurs fois ladite ruine et qu'il estoit expédient de y donner prompte provision et réparation et après ce qu'il a compté la recepte de son dit évesché, montant par chascun an à la somme de six mille livres tournois, il a offert, comme il offre encore de présent, bailher pour la réparation et restauration de ladite esglise de Condom, cloucher et cloistres d'icelle, par chascun an la somme de deux mille livres tournois et en outre certaine grand quantité de bled et vin pour l'entretènement dudit édiffice, et jusques entière perfection d'icelluy.
Pareillement lesdits religieux de ladite église mesmement les bénéficiers d'icelle, voyant ladite ruine et nécessité de ladite esglise, voulant aussi à leur pouvoir frayerà la réparation, se sont aussi offerts de bailher et employer auxdites réparations, par chascun an, jusques au parachèvement d'icelle, le dixme de leurs bénéfices, et d'abondant le revenu d'une prébande de ladite esglise, et aussi le bois qui sera nécessaire auxdites réparations, qui se pourra trouver en certain bois appelé à la Gardère appartenant audit chapitre.
"Aussi d'avantaige, pour ce que l'esglise et maison épiscopale de Francescas, qu'est à la temporalité dudit évesché de Condom, et dont ledit évesque suppliant est général décimier, estoit en grand ruine, et auroit grand besoing de réparation, ledit évesque bailha puis naguières à faire la réparation de ladite esglise et maison épiscopale à certains maçons, jusques au prix et somme de dix huit cens escus petits, dont il en a payé quatre cents avant la main d œuvre, et le surplus restant à payer, il veult et entend l'arrentement de la grand disme dudit Francescas, appartenant audit évesque, estre employé jusques à plain payement de ladite somme.
Faict à Bourdeaux, en nostre parlement le dousiesme jour de mil cinq cens six (1507 N st.)
En 1526, d'importants travaux ont été effectués au tournant, financés en partie par l' évêque de Condom, Jean Marre, et en partie par la vente de chênes des bois communaux.
Jean de Marre n'avait pas oublié l'illustre antiquité de ce monument que les révolutions avaient couché par terre et il ne voulait pas laisser dépérir les dépendances de son évêché qui avait pris la place du vieux monastère bénédictin. Déjà n'étant que vicaire général de Jean de Bourbon, évêque du Puy et abbé de Cluny, il avait travaillé à la restauration matérielle aussi bien qu'à la réforme monastique des abbayes et des prieurés de l'Aquitaine mais quand il fut promu à l'évêché de Condom, après avoir jeté les fondements de la nouvelle cathédrale pour l'agrandissement de la première, il fit rebâtir l'église de Francescas et le couvent des frères mineurs de Nérac.
Le clocher est fortifié vers 1587, puis ses défenses sont démantelées.
1613-1622: Chute du clocher. — L'évêque de Condom ne voulant payer que le tiers de la reconstruction de l'église, on l'assignera au Parlement de Toulouse. On prend copie d'un arrêt, obtenu par les habitants de Nérac, qui condamne l'évêque à pourvoir aux réparations de l'église et du clocher de Saint-Nicolas
En 1624, nous savons, que la somme due au titre des dîmes par la Paroisse s'élève à 3000 livres.
En 1624: marché pour la construction d'un clocher à l'église de Francescas. Bernard Marcon et David, maîtres maçons s'engagent
à construire cette tour qui aura douze cannes et démi de hauteur pour la somme de 1750 livres. C'est le clocher actuel qui comporte au sommet un bâti de bois supportant deux cloches.
1639, les églises royales avaient un bailli et un chambrier laïques, chargés de la police. Ceux de Notre-Dame rendent une ordonnance (16 août 1639) disant que les promenades et confabulations qui se font dans
l'église causent murmure et scandale ; que le bruit des aveugles de l'hôpital des QuinzeVingts, et des pauvres qui vont mendiant leur vie, interrompent les dévotions des chrétiens qui se transportent en cette église pour faire leurs prières.
2 Arch. dép. Lot-et-Garonne (Mézin, BB, 1 et 2. — Francescas, BB, 13 et 14).
1704 - Jurades
Le vingt deuxieme octobre Mille Sept Cens quatre dans la maison commune de la ville de Francescas au Son de la Cloche en lamaniere a coutumé Sieur Dulong Sieur Delasaurelis blese Derrey Jaques barada Consuls monseigneur De Bazignan
Aus quels Sieurs oficiers et Jurats et Sieurs Consuls ont Representé que la charpante seroit tombée et auroit causée degats considerable a cause de quoy Monsieur Le Curé est obligé de dire la mese a la chapelle des penitans blans de cette ville.Les consuls ont visité leglisse avec des charpentier pour en perndre datte d'une reparation.
Dulong Consul, Barada Consul, Bazignan sindic, Burbas, Lestrade, Daguilhe, Derey consul (FRAD047_E_SUP2648_049)
1718 - Jurades
Les dites Sieur ont Représenté qu'il cest présente Bernard Luquante auroit proposé de réparer lorologe de leglisse. Et qu'il viendra chaque année pour faire les Reparations necessaires pour dix huit libres par an.
Signé Bazignan, Rostaing, Micqueau, Burbas, Dupré, Lafalitre, Lartigue, Cabon
(FRAD047_E_SUP2648_110)
10 octobre 1731 - Jurades
Les Sieurs et Consuls ont representé que monsieur de Saint Paul Vicaire de Monseigneur Leveque de Condom faisant La Visites des Eglises du present Diocése auroit fait La Visite de Celle de Francescas Le Dix et Sept Juin Dernier et aroit ordonné Certaines reparations A Entreprendre que la Couverture du Sanctuaire seroit refaite par les Soins et aux Depens des decinateurs et Les charpentiers fairont ladite reparation auroit decouragé une poutre dans La nef qui menace une ruine prochaine et cella par Le Defait des albaletiers qui seroit trop courts, en Sorte que la Couverture d'une partie de Leglise a beaucoup Baissé; ce qui ayant eté rapporté aux conseil qui etoient alors En charge, ils auroient fait faire la visite de Ladite Couverture par des gens Experts et Entendus qui ont reconnu qu'il etoit necessaire de changer Differentes pieces; et Sur leurs report Ledites Sieurs Consuls ont mis Ladite reparation a La moins dite qui a Demeuré a Bernard Cousteris maitre Charpentier habitant de la presente parroisse a La Somme de Cent Six Livres. Deplus Ledit Sieur de St paul vicaire general par la meme ordonnace dudit Jour Dix et Sept Juin dernier a ordonné que les vitraux De la nef Seroient aggrandis pour donner du jour a Leglise qui est fort obscure er Lesdits Sieurs Consuls ayant pareillement mis Ladite reparation a La moins Dite Elle auroit Demeuré a Jean gramon maitre masson de La presente jurisdiction a La Somme de quatre vingt Dix et Sept Livres A attendre que la Communauté n'a point de Sous pour faire Lesdites raparations Ledits Sieurs Consuls demandent a Monseigneur L'intendant Limposition des dites Deux Sommes revenant a celle de deux cent trois Livres.
Surquoi a Eté deliberé d'une Commune Voix accort, A consentement que Lesdits Sieurs Consuls presenteront requeste a Monseigneur L'intendant pour le prier d'ordonner Ladite Imposition De Ladite Somme de deux Cents trois Livres attendu que Lesdites reparations Sont tres necessaire et d'autant qu'il y a du danger pour la Couverture de Ladite Eglise que Si elle venait a tomber Il En Couteroit une Somme tres considerable. Lassemblée a trouvé a propos d'emprunter Ladite Somme pour le Bon plaisir de Monseigneur L'intendant pour etre rendu Lorsque La Levée En sera fait Sil plait a Sa grandeur d'en ordonner Limposition A cet effet Lassemblée a Donnés au Dits Sieurs Consuls Le pouvoir De faire Ledit Emprunt et pour La validité de La presente deliberation ont signé
Cabon premier Consul, Daguilhe consul, Crechent consul, Duperuil Consul, Lartigue, Daguilhe fils, Laporterie, Daguilhe secretaire d'office (FRAD047_E_SUP2648_144)
1759 :
Ce jourdhui trantieme jour du mois de ......1759 au Son de la cloche et en la maniere acoutumée se sont assembles en jurade dans L'hotel comun de la presente ville Mr. Dulong de Cazavarches, premier Consul et Sieur Daguille consul et autres jurats Soussignes
Auxquels Sieurs officiers et jurats les dits Sieurs Consuls ont representé quil a ete renvoye a ce jour Lieu et heure pour déliberer en assemblee générale sur l'objet de la letre du Sieurs procureur du Roy a Monseigneur Lintendant, et après deliberation il a eté arreté que l'on fairoit incessement faire les reparations convenables au couverts de Leglise paroissale de Francescas par bail au Rabais aux formes ordinaires, et que MonSeigneur Lintendant seroit Suplié de permettre que l'on prit des ..... pour cet objet sur les plus clairs derniers municipaux et pour ce qui concerne ........general proposé par le dit procureur du Roy la communauté a trouvé que ce Seroit une depence qui luy seroit très ......, meme inutile par Loffre gratieuse que fait Lassemblee Mr. Blaise de Labat pretre de L'oratoire de Refaire le ..... des Charges et des Decharges et les metre dans le Meilleur ordre cest pourquoi la ditte Communauté très obligéé a la maniere desinteressee avec laquelle le dit Sgr de Labat asume Sur luy meme un travil si considerable, la prié de sen charger, et le nomé Son Comissaire a cet effet au moyen de quoi la ditte assemblee suplie Mgr. Lintendant de la decharger de Larpantement proposé par le dit procureur du Roy les ..... de celuy cy etant dailleurs remplies par le Travail....que va faire incessament le dit Sdr de Labat delibere le jour Mois et an que .... sous le bien plaisir de Mgr Lintendant
1760 - Jurades
Les Consuls de Francescas Representent tres humblement a Monseigneur L'intandant qu'ayant convoqué Dimanche Dernier la Communauté aux formes ordinaires , aucun jurat ne ..... compte de S'y rendre, et pour ne point differer la Reponse ordonnee par Sa grandeur, ils ont L'honneur de luy exposer que le Danger de la Chute totale des Couverts de Leglsie parroissale D'etant trouivé Si pressant il n'y eut d'autre parti a prendre que de faire dans L'heure qu'on fut certifié de ce peril, un Bail au Rabais qui demeure au Supliant pour la Somme quil Reclame, et de luy faire metre tout de Suite la Main a Loeuvre. le Cas Seul d'une urgente Necessité fut cause qu'on fit cerre Reparation precipitament, les Consuls auroient meme ..... d'etre Reprehensibles S'ils avoient Negligé cet objet de police dans ces Circonstances les Repondans Suplient Sa grandeur d'ordonner que les Collecteurs payerant au Supliant la Somme dont il Sagit dans sa Requete des Derniers destinés pour L'Eglise ou Hotel comun Sauf a eux a justifier de L'utilité de L'Employ qu'ils ont fait de ces Sommes. deliberé a L'hotel commun en Francescas le trente Novembre Mil Sept Cens Soixante et ont signé
Lartigue consul, Cassagneau consul, Cassagneau secretaire, Bazignan (Les jurades-FRAD047-E-SUP2649-100)
1765:
L'an mille Sept Cent Soixante Cinq et le treizeme jour du mois d'avril, au son de la Cloche, et en la maniere acoutumée se sont assembles en jurade en L'hotel commun de la presente Ville Mr Lartigue premier Consul, les Sieurs Cassagneauet Bigos Consuls et autres officiers et jurat soussigné
Aux quels Srs officiers et jurats les Srs Consuls ont representé que comme les Reparation qu'il y a faire au pavillon du Clocher et fassade de la tour du coté du Couchant tout si urgente qu'elle ne souffrent pas le moindre retardement, n'y qu'un remplisse les formlités .........d'usage pour les Reparation des Biens de communaute, parceque le moindre retardement pourroit en occasionner degats considerable.
C'est pourquoi Lassemblée ayant pris en consideration le recit des Sieurs Consul et parfaitement instruite de la necesité de pourvoir dans le moment que celuy du peril de la Ruine prochaine du site Clocher ..........a ce que le Zele et la Vigilence des officiers municipaux pourra leur inspirer pour prevenir ladite Ruine demeurant les Sieurs autoriser a traiter par provision jusquen a ......... de cent vingt Livres payable dans les delais covenable pour tout de suite mettre la Main aux Reparations en ce qui menasse le peril le plus imminent, et qui ne peut souffrir le moindre Daly Sauf apres qu'il aura eté pourvû au plus pressant etre du tout ......compte à la presente Communauté.....etre statué ainsi qu'il appartiendra Delibéré ....L'hotel commun de Frabcescas le jour mois an que ......
Lartigue consul, Cassagneau consul, Bigos consul, Ducos, Barrere (Les jurades-FRAD047-E-SUP2649-145,146)
1770. - Le douzieme aoust mil sept cent soixante dix se font assemblér à l'hotel commune de la presente Ville Monsieur Daux Conseiller de ville, Charles Bigos Conseiller de Ville; Messieurs les Echevins et autres officiers municipaux d'ici absens quoy que inviter aux formes ordinaires, et par Billets à Laquel presente assemblée Mr. Vivent, procureur de Roy
il a été dit que l'orloge de la presente ville à Besoin de reparations les plus urgente pour empecher son déperisement total et que pour cette reparation d'entertien il serait bien de traiter au plus tot avec un maitre orloger pourquoi le procureur du Roy n'em npeche qu'il soit délibere comme raison suivant la procedure de la presente assemblée et à signé - Vivent (Les jurades -FRAD047_E_SUP2649_201)
1772 - Jurades
L'an Mil Sept Cent Soixante douze, l'assemblée a décidées de laisser faire les reparations par Mr. Hezans Maitres orlogers a moindre prix, dont Cent Cinquante Livres
Lartigue juge Royal, Vivent ,Lucante, Créchent, Cassagneau (FRAD047_E_SUP2650_024)
En 1783, pour démolir un pilier qui menace ruine, et qui obstrue la porte principale, ils doivent " en demander permission à Monsieur l'Intendant".
Aujourd'hui (2008) ce sont trois cloches qui sonnent sur les toits de Francescas.
En 1806, il y avait un hangar devant la porte en protection du mauvais temps.
2 février 1807: à l'ordre du jour du Conseil Municipal la réparation de l'église , du presbytère, du cimetière et de l'église de Saint-Orens.
25 septembre 1808: vu l'état de délabrement de l'église et du clocher, surtout la toiture, ouverture d'un registre destiné à recevoir les dons des citoyens pendant une période de 15 jours.
20 octobre 1808: Le Conseil considérant que les sommes offertes par les citoyens pour les réparations de l'église sont presque suffisantes, décide d'entreprendre celles-ci et nomme comme commissaires surveillants messieurs Alenandre Bigos, X. Théodore, Pierre Dupin-Belloc, Gabiolle (adjoint), Jacques Lartigues et Palazo (curé).
Mars 1810:
La commune de Francescas est autorisée à s'imposer extraordinairement, en centimes additionnels à ses contributions directes, la somme de 1 196 Francs, par moitié en deux années, pour être employée aux réparations de l'église, du clocher, du presbytère et des murs du cimetière.
En 1821, c'est l'effondrement de la toiture. Les cinq poutres maîtresses se rompent en même temps, les lambris et les tuiles sont à terre, cassés et irrécupérables. Alors commence l'aventure des grands travaux, aventure qui va se poursuivre sur cinquante ans.
1840: Installation de l'actuel chemin de croix
En 1849, Monsieur Planté y installe une horloge, laquelle sera changée en 1852. Pendant la rénovation 1975-2008 cette horloge n'a plus trouvé sa place. Un simple oubli?
Seuls les travaux les plus urgents de consolidation semblent pouvoir être réalisés pour 2867,90 Francs. Il faut attendre 1857 pour l'étude d'un emprunt de 21 000 Fr qui sera réalisé en 1859.
En 1861, ouvertures des chapelles recoupées par une double arcade, voûtement du cœur, charpentes apparentes peintes. Le program de Verdier, architecte de l'arrondissement, fût réalisé par l'entrepreneur Raymond Vincent (1862-1864). Il trouvait une conclusion provisoire en 1871 pour le clocher, surmonté d'une flèche néogothique effilée, revête son aspect définitif, sous la direction de l'architecte néracais J. Nogué.
Une autre restauration plus recente fut effectuée de 1862 à 1864. Cette dernière année la dépense s'élevait à 91 000 Francs, la part contributive de la commune était de 12 000 Francs.
En 1867, les pièces des vitraux sont assemblées dans un atelier à Condom.
Les travaux sont définitivement achevés en 1870. C'est donc à cette date qu'on peut considérer l'église dans sa forme définitive telle qu'elle est actuellement.
En 1861, un projet de restauration est proposé par Verdier, architecte de l'arrondissement, et adjugé a Raymond Vincent, entrepreneur : les chapelles sont divisées par deux arcades, la couverture et la charpente sont refaites, cette dernière étant laissée apparente et peinte. La façade occidentale est restaurée par Lalanne, entrepreneur à Lamontjoie, et achevée en 1871.
1873: Les artisans locaux, sous l'autorité de Mr VICAN, maître maçon, réalisent en
3 mois la reconstitution de la grotte de LOURDES, inaugurée en septembre.
La flèche du clocher est réédifiée en 1921 sur les plans de J. Nogue, architecte à Nérac.
En juin 1873 ont commencé les travaux pour la création d'une grotte à l'honneur de la grotte de Lourdes.
Sous la conduite de Mr. Vican, maître maçon, les artisans de Francescas ont réussi de réaliser ce projet en 3 mois et en septembre 1873 a eu lieu l'inauguration.
Le 4 février 1923, nouveau coup de foudre qui endommage fortement la toiture. Monsieur Louis Fresquet de Buzet soumet un devis pour la construction d'une flèche à dix mètres au-dessus des maçonneries, quatre versants coupés des angles, pas coupés sur un mètre et couvertures en petites tuiles de Bourgogne. Cette flèche fut réalisée par Mr. Armel Daurant, charpentier qui résidait à Cerclé, pour la somme de 1480 Francs.
Entre 1910 et 1920 l'église a été fermée, son état de délabrement était trop dangereux.
Un grand paneau à la place de porte a été installé afin empecher des visiteur inprudents à pénétrer l'église.
Les autels de Notre-Dame, en céramique, bois et plâtre, avec décor néogothique, sont sans doute sorties des ateliers toulousains Virebent. La première moitié de XXe siècle a donné carrière aux nouvelles références de la piété mariale, surtout dans le décor peint du chœur signé "Masutti 1945".*
Vers 1950, une partie du cadran de l'horloge côté gauche avait disparue.
Plusieurs pièces de charpente portent la signature gravée de Mr. Daurant.
La charpente apparente moderne de la nef peinte est l'oeuvre de Brucker.
L'église a été complètement rénovée en plusieurs étapes entre 1975 et 2010.
Malheureusement on a oublié de remettre l'horloge à cette occasion.
Notre Dame est sans contestation possible le plus vieil édifice de Francescas. La partie du mur nord avec les traces apparentes de départ d'ogives et porte basse murée semble plus ancienne (peut-être Porte des 'Cagots' Lépreux qui n'avaient pas le droit de passer par la grande?)
Au Moyen Age, le cimetière de Francescas se trouvait autour de l'église, entre son emplacement et le Presbytère d'une part et entre l'église et la Grande Rue d'autre part.voir sur le plan ici (en bas de la page).
Le cimetière actuel a dû être construite vers 1750, car selon le plan cadastral de 1810, il y avait déjà à la place de l'ancien cimetière une habitation successivement occupé par Mr. Dupin, maire de Francescas de 1803 à 1808, et ensuite par la veuve Savery d'Amblard de Moncrabeau.
Il faut noter, que jusqu'au 18e siècle, les sépultures ont souvent eu lieu dans les propriétés des défunts, et ce n'est qu'avec l'établissement des lois et règlements concernant les lieux d'inhumation et les divers modes de sépultures,
notamment le décret du 23 prairial an XII (12 juin 1804) sous Napoléon, que cette pratique a été interdites.
2006-2008: L'église est complètement rénovée. Le peintre gersois Lacoste a restauré les peintures. Mgr Hubert HERBRETEAU a célébre une messe le 24 février 2008