Devoir de mémoire en souvenir des victimes d’Afrique du Nord

Publié le 24/03/2025

Le 19 mars 1962, le cessez-le-feu entre la France et le gouvernement provisoire de la République Algérienne entre en vigueur, à la suite de la signature, la veille, 18 mars, des accords d’Evian.

Il met officiellement fin aux "opérations militaires et à la lutte armée sur l’ensemble du territoire algérien". Par la loi du 6 décembre 2012, le 19 mars a été institué Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc .

Un devoir de mémoire auquel mercredi ont participé en nombre la population et les élus des communes du comité franciscain en présence de Jean-Charles Bisetto président de la Fnaca cantonale et du maire de la commune Paulette Laborde. Un devoir de mémoire et de jeunes porte-drapeaux qui participent depuis quelque temps à chacune des cérémonies commémoratives. Un rassemblement devant le monument aux Morts ponctué par les lectures des messages de tolérance, de paix et de liberté afin de rappeler l’importance de ces valeurs dans le contexte international actuel, dépôts de gerbes et hymne national ont clos cette 63e année du souvenir.

À un an des élections municipales, quelles positions pour les maires de l’Albret ?

Publié le 21/03/2025

Dans un an se tiendront les prochaines élections municipales. Nous avons sollicité les 33 maires de l’Albret afin de connaître leurs intentions pour cette prochaine échéance.

Au cours des cérémonies de vœux à la population qui ont rythmé le mois de janvier, plusieurs maires ont déclaré être candidat, ou non, à leur succession. Car les prochaines élections municipales approchent vite désormais. Elles auront lieu en mars 2026 (la date précise ne devrait pas être fixée avant décembre 2025).

Dès lors, à un an de ce rendez-vous politique important, nous avons fait un tour d’horizon des intentions des maires des 33 communes. L’occasion pour certains, comme Alain Lorenzelli et Jean-François Garrabos, d’annoncer officiellement leurs candidatures. Mais une bonne moitié attend encore avant de prendre une position ferme et définitive pour 2026.

Ils se représentent

Nérac. Nicolas Lacombe sera candidat à sa succession en 2026.

Sainte-Maure-de-Peyriac : Thierry Planté sera candidat à sa succession en 2026.

Espiens : Serge Larroche sera candidat à sa succession en 2026.

Thouars : Jean-Pierre Vicini sera candidat à sa succession en 2026.

Bruch : Alain Lorenzelli sera candidat à sa succession en 2026.

Calignac : Stéphanie David sera candidate à sa succession en 2026.

Poudenas : Jean De Nadaillac sera candidat à sa succession en 2026.

Feugarolles : Jean-François Garrabos sera candidat à sa succession en 2026.

Saint-Pé-Saint-Simon : Michel Sabathier sera candidat à sa succession en 2026.

Moncrabeau : Nicolas Choisnel sera candidat à sa succession en 2026.

Andiran : Lionel Labarthe sera candidat à sa succession en 2026.

Le Fréchou : Didier Aparitio sera candidat à sa succession en 2026.

Lamontjoie : Pascal Boutan sera candidat à sa succession en 2026.

Fieux : Joël Areivelho sera candidat à sa succession en 2026.

Escale au Bout du monde

Publié le 16/03/2025

Unique bar restaurant d’un village de quelque six cents habitants, le Bout du monde assure le lien social et régale les papilles.

Bout du monde ? Une dénomination qui interpelle. Un clin d’œil pour ses amis agenais à l’annonce de sa prise d’un restaurant sur la commune franciscaine. Qu’importe, le lieu correspondait à son envie et cerise sur le gâteau elle apprend que dans les années cinquante une de ses aïeules tenait ce même café restaurant.La reprise de l’établissement, un concours de circonstance. Le maire Paulette Laborde en quête de revitaliser le bourg cherchait un repreneur pour le café restaurant. Seul un camion pizzas stationnait le jeudi soir sur la place du village tenu par la famille Carrère toujours présente. Le maire les interroge. Connaîtriez-vous une personne pour reprendre le restaurant du village ? Notre fille ! Aussitôt contactée alors qu’elle était en Indonésie Joannie accepte le défi. Un BEP sanitaire et social, un baccalauréat, des études dans le domaine de la diététique pour son cursus scolaire, une formation avec sa sœur durant trois années dans le restaurant agenais de cette dernière. En 2016 déjà aguerrie avec une expérience en matière de restauration, l’aventure du "bout du monde" peut débuter.

Une cuisine familiale et traditionnelle

Côté cuisine des plats d’autrefois, tête de veau, daube de bœuf… quelques plats exotiques pour le plaisir de tous. "Le menu change tous les jours avec un panel de choix afin de satisfaire les papilles de tous et des desserts faits maison". Les habitués ne s’y trompent pas. Nombre de salariés d’entreprises y font leur pause déjeuner et le bouche-à-oreille amène de nombreux touristes à la recherche d’authenticité. Pas de carte, un menu unique qui colle avec les produits de saison et locaux avec un tarif des plus abordable.

Ce "Bout du monde" situé au cœur de Francescas, à quelques encablures du département voisin du Gers tient ses promesses. La restauration est complétée par son bistrot. Un sujet qui fait aujourd’hui débat au sein de l’Assemblée Nationale. Bon nombre de petites communes rêveraient d’en avoir un sur leur territoire. Enjeu de vitalité et de convivialité celui du "Bout du Monde" assure indéniablement un lien social.

Polyvalence et emploi du temps drastique

Aux commandes Joannie Carrère. Sans se départir de son sourire, la jeune femme est sur tous les fronts avec une sacrée dose d’énergie. Gestionnaire, en cuisine dès le matin, en salle à la pause déjeuner pour la prise des menus elle assure également le service. Une véritable course pour tenir les délais de chaque client. Suivra le temps du ménage et en fin d’après-midi un passage pour la tenue du bar. "Une vision méconnue de l’emploi du temps de mes journées. Certains ne me voient qu’au moment de la commande de leur repas. Ils ne s’imaginent pas qu’en amont j’ai participé à tous les postes pour faire vivre l’établissement contrairement à de grands établissements". Un métier prenant qu’elle conjugue avec son rôle de maman de trois enfants et de multiples activités annexes. Un sympathique ouragan pour ceux qui la côtoient.

Le restaurant est ouvert du lundi au vendredi midi, avec des possibilités d’ouverture sur réservation le week-end pour les groupes de plus de dix personnes.

Pour réserver ou en savoir plus, vous pouvez contacter le 05 53 97 13 17 ou joannie.carrere@yahoo.fr

"On est amoureux de cet endroit, on veut le partager" La famille Champion rénove une ferme du XVIIIe siècle à Francescas

Publié le 09/03/2025

L’origine de ce coup de foudre remonte à 2023. Le couple de trentenaires et leur fille, Jeanne, mène une vie paisible à Nérac. Ils travaillent comme orthopédistes dans la société Albatros de Port-Sainte-Marie. "On gagnait bien notre vie, mais… J’ai trop entendu autour de moi des gens qui disaient qu’avec leur travail, ils n’avaient pas pu connaître leurs enfants. Moi, je voulais amener Jeanne à l’école le matin. Bien gagner sa vie, ce n’est pas la réussir."

À la recherche d’une nouvelle vie – "j’ai fait ma crise de la quarantaine à 35 ans" – Arnauld Champion n’a aucun mal à convaincre sa femme de le suivre dans son projet de reconversion : ouvrir des gîtes et chambres d’hôtes dans l’Albret, en retapant une grosse maison familiale.

"Un soir de janvier, tandis que je dormais, Camille m’a donné un coup de coude. Sur Leboncoin, elle venait de voir l’annonce de la mise en vente de la ferme de Perrou." Sur place, coup de foudre donc, et des propriétaires séduits par le projet du couple Champion. La vente se fait très vite.

Le tourisme équestre, le petit truc en plus de la ferme de Jeanne

Il est alors temps de se remonter les manches et de prendre une bonne dose d’huile de coude. En dehors de la partie habitée par les anciens proprios, le bâtiment principal de 400 m² nécessite de gros travaux. Les extérieurs aussi sont envahis par la végétation. "Bricoleur", Arnauld s’est mis au boulot, apprenant aussi au contact des artisans venus travailler à la rénovation de la grande maison. "Une moitié pour nous, l’autre pour deux chambres d’hôtes et un gîte. Le tout rénové avec des matériaux de qualité." Dans une grosse semaine, la première chambre sera terminée et ouverte à la location.

Autour de la ferme, le couple a aussi acheté du terrain car leur projet va plus loin. Camille et Jeanne sont des passionnées d’équitation. Alors, Arnauld a construit de ses mains des boxes, un manège et de grands enclos pour le cheval et le poney de la famille. "De fait, nous proposons du tourisme équestre ! On peut venir chez nous avec ses chevaux pour faire de magnifiques balades dans le coin. Ici, ils seront logés et nourris." À l’entrée du manège, un écriteau en fer forgé : « La ferme de Jeanne », le nouveau nom des lieux, pour sa nouvelle vie.

Ouverture de la première chambre d’hôtes

Camille – qui travaille comme autoentrepreneuse en parallèle – et Arnauld ont aussi aménagé deux espaces pour les camping-cars et les vans. Des sanitaires sont en cours de construction. "Nous en avons accueilli la saison dernière. Nos débuts ? Cela s’est super bien passé." En plus de l’offre locative, Arnauld propose une table d’hôtes (petit-déjeuner et dîner). "Le simple fait de se retrouver autour d’une table amène de la convivialité. Les débuts sont toujours timides, puis la discussion s’engage spontanément."

Car en ouvrant leur petit paradis aux touristes, la famille Champion veut partager. "On est en contact avec des vacanciers, donc les rapports sont légers. On est amoureux de ce site, on veut leur faire partager cet amour." "Depuis presque deux ans, toute la journée, je ne peux parler qu’aux pierres, aux plantes du jardin et à mes outils. Donc comprenez bien que j’ai de la discussion à revendre quand les beaux jours et le tourisme arrivent", rigole Arnauld.

Après la rénovation de la majestueuse longère, Camille et Arnauld Champion s’attaqueront à l’aménagement extérieur de la grande piscine. Puis, ils pourront se tourner vers les autres dépendances. La ferme de Jeanne a encore beaucoup de ressources à offrir…

Un vent d’aéromodelisme souffle au village

01.O3.2025

Un groupe de passionnés en action. DDM, P. G.

Bernard le président, ses acolytes Jean-Marie, Philippe, Denis… et bien d’autres ont sans conteste attrapé le virus. Affiliée à la Fédération française d’aéromodélisme (FFAM) l’association leur permet d’échanger, de se retrouver autour de leur hobby préféré.

Quel a été le déclic pour choisir ce loisir ? Les réponses sont multiples. "Le jouet offert par le Père Noël à mes 10 ans. La confection d’un avion en balsa à l’occasion de travaux pratiques au lycée. Une envie qui me tenaillait depuis longtemps mais que je n’ai pu assouvir durant mes années d’activité professionnelles. La découverte du jouet à l’adolescence…"

Quant à Aubin, le benjamin : "j’ai eu des drones, des hélicoptères, des avions en cadeaux… Je n’ai jamais su les réparer. Mon père a décidé de voir comment je pouvais faire. Nous avons pris l’attache de l’association et depuis j’apprends et j’aime. Je ne manque aucune séance d’entraînement c’es trop bien de faire voler mon avion".

Quelles connaissances sont requises pour voler ? Il faut surtout trouver une association pour apprendre afin de ne pas se décourager. La patience est requise et il ne faut pas vouloir d’emblée voler avec un gros modèle. S’approprier la technique est essentiel. L’aéromodélisme est une discipline technique il faut s’intéresser à l’électronique, à la mécanique, à l’électricité, à la maîtrise des bases de l’aérologie. Nous faisons les plans, dessinons, assemblons nos avions, beaucoup de manuel aussi. Pour les plus jeunes un apprentissage approprié leur permet de faire leur premier vol sans se décourager.

Des contraintes ?
Obligation de passer une licence et de déclarer nos avions sitôt qu’ils dépassent le poids de 800 g afin de les équiper d’un numéro d’immatriculation. Nous sommes affiliés à la fédération française d’aéromodélisme qui définit les règles en matière de vol notamment sur les divers terrains.

À Condom pour les vols en plein air

Pour tous, l’aéromodélisme est un loisir bien que soient organisés des championnats de France, d’Europe et du monde. Activité enrichissante et passionnante, développant travail manuel, maîtrise de soi l’aéromodélimse apporte un grand nombre de connaissances techniques et connaît une belle recrudescence. Elle peut ouvrir des perspectives de carrière dans l’aéronautique pour les plus jeunes.

Outre les entraînements indoor les aéromodélistes passionnés se déplacent sur le terrain d’aviation d’Heré à Condom en pratique outdoor. Occasion de moments d’échanges avec d’autres pratiquants.

Pour les personnes intéressées contacter le président Bernard Planté au 06 07 91 65 70.

Assemblée générale pour les légionnaires d’Albret
Publié le 23/02/2025

Reçu par le maire Paulette Laborde, le lieutenant-colonel Michel Durand, président de la section d’Agen et de l’Albret, a ouvert cette assemblée. Il a remercié les personnes présentes avant de dérouler le rapport moral suivi du rapport financier de la section qui comptabilise à ce jour 140 adhérents.

Une distinction qui perdure

Occasion de faire un retour sur l’objectif de ces femmes et ces hommes responsables, solidaires, qui ont en commun de concourir au prestige de l’ordre national de la Légion d’honneur partout où ils peuvent exercer leur action, en assurant la promotion des valeurs incarnées par l’ordre. Ils contribuent aussi au développement de l’esprit civique et patriotique. En outre, le comité participe à des actions de solidarité nationale tout en renforçant les liens d’entraide entre les membres.

En mai 1802, le Premier Consul Napoléon Bonaparte crée la Légion d’honneur, un ordre concernant à la fois civils et militaires. L’Ordre de la Légion d’honneur est devenu un symbole de continuité : deux empereurs, trois rois et cinq Républiques ont conservé la Légion d’honneur comme premier ordre national. Le chef de l’État en est toujours le Grand Maître. Le grand collier, symbole de cette prestigieuse fonction, lui est remis par le Grand chancelier dès son investiture. Les changements de régime n’entraînent pour l’Ordre que des modifications mineures. La Légion d’honneur est le premier ordre national visant à honorer des citoyens français et récompense les mérites éminents ou distingués.

Parmi les actions faites auprès du jeune public, celle du général de Corps d’Armée Serge Egloff à l’école du village de Réaup-Lisse où il réside par une sensibilisation des enfants sur le parcours des dix légionnaires du village.

L’exemple des Réaupais

"Tous sont tous nés sur la commune de Réaup ou sur celle de Lisse. Ils sont fils d’agriculteurs, de domestique, de charpentier, de meunier, de métayer, de gendarme, de charbonnier, de contremaître, voir de propriétaire terrien… Ils ont fait leurs premiers pas, appris à lire et à écrire dans les écoles de vos deux communes bien avant qu’elles ne soient associées. Ils sont devenus chirurgien de la Grande Armée, médecin au ministère des Travaux publics, écuyer en chef à Saumur, soldats chez les Zouaves, maître des requêtes au Conseil d’État, professeur de botanique, officier d’artillerie, fondé de pouvoirs, employé de bureau…" Les mérites éminents dont ils ont fait preuve au cours de leur vie leur ont valu d’être distingués par l’attribution de la Légion d’honneur, premier Ordre national français.

Autre temps fort l’exposition itinérante présentée dans les écoles qui a suscité de nombreuses questions avec un jeune public très intéressé : des sujets de société avec des interventions dans les collèges et lycées sur les conséquences de la guerre au Sahel.

Des initiatives à foison

Publié le 13/02/2025 La Dépêche

En ouvrant l’assemblée générale en présence du maire Paulette Laborde, la présidente Martine Laberenne Tonin a d’emblée remercié les participants pour leur présence à cette réunion.

Un retour dans le rétroviseur a permis de constater le travail important des bénévoles pour l’année écoulée. La secrétaire Martine Claude a listé tous les évènements variés et divers qui l’ont ponctuée auxquels se sont greffées des animations ponctuelles : chrono 47, nuit d’été et bastides en fêtes et celles dédiées aux enfants.

Le trésorier Henri Halbiniak a déroulé, poste par poste la trésorerie. En conclusion, une année positive qui a permis d’investir dans du matériel essentiel pour assurer le bon déroulement de certaines de ces festivités.

Un calendrier intergénérationnel
Fidèle à l’année précédente le programme de l’année à venir n’aura rien à lui envier. Culturel, gourmand, festif… tous les ingrédients nécessaires pour dynamiser et assurer le bien vivre au village. Comme indiqué le jour de l’assemblée générale "une partie des gains est redistribuée aux enfants. Par le biais du carnaval, de l’Art en partage, c’est fastoche, Halloween ou la lettre au Père Noël" le syndicat d’initiative organise de belles actions appréciées par les parents.

Présidente qui, en fin de séance, a fait appel à candidatures pour étoffer le conseil d’administration. Quant aux adhérents présents leur bénévolat sera à nouveau requis pour assurer les manifestations selon leur emploi du temps. Le montant de la cotisation à 16 € est inchangé et toutes les personnes intéressées peuvent se rapprocher de Martine au 06 10 73 55 84 ou par mail marttonin@orange.fr.

Les dates à noter : le 28 mars, super loto à 20 h salle des fêtes ; le 5 avril, choucroute/karaoké ; le 18 avril vide-greniers ; les 7, 8 et 9 juin fête de la Pentecôte ; le 21 juin fête de la musique ; du 2 juillet au 27 août les marchés gourmands sur la place du village ; le 14 juillet pique-nique républicain ; le 21 septembre vide-dressing ; les bastides en fêtes : le 29 novembre le marché de Noël. Quant aux enfants toutes les manifestations de l’année précédentes seront renouvelées.

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Livre sur Francescas - Village Millenaire ISBN:978-2-9547690-0-4 9782954769004 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb454074208)
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