Louis TALENTON (1905-1985)

Né à Francescas le 14 août 1905, il y reste toute sa vie.
Il passe son certificat d’études puis travaille avec son père Méric Talenton qui habite la maison face à l'école, maçon, tailleur de pierre dans l'atelier rue Maubec.
Après le décès de son père et la guerre 39/45, il s'installe 7, rue de Madrid avec son épouse. Son atelier se situe rue Porte du puits.
Maçon, il réalise des bassins et abreuvoirs en béton et divers travaux à façon.
Apiculteur à ses heures, réputé dans le canton pour capturer les essaims, il produit du miel.
Autodidacte, il ne cesse d'apprendre. Au fil des études de ses enfants, il assimile le latin, les bases du grec, les mathématiques, l’algèbre, et même l'électronique et la radiotéléphonie.
Il se passionne par tous les domaines, archéologie, spéléologie, géologie, magnétisme, plantes médicinales
Ecologiste de toujours, il alerte sur les effets nocifs des pesticides et désherbants dès les années 50.

Sa plus grande passion reste tout de même le cyclotourisme. Il explore le grand Sud avec ses amis, ses enfants et autres amateurs. Jusqu'à la fin de sa vie, il part en pèlerinage à vélo jusqu'à LOURDES le 15 Août.
Philosophe, conteur, raconteur, autant en Patois qu'en Français, il enchantera des générations de Franciscains avec ses histoires, assis devant sa porte ou au coin de la cheminée.

Élisabeth ROUAUX 1917-1990

Fille de Pierre ROUAUX et d'Eugénie LAUNAY, Bretons venus dans les années 20 repeupler la Gascogne décimée par la Grande Guerre.
Elle travaille tout d'abord sur l'exploitation agricole de ses parents après son certificat d’études.
Elevée dans la foi catholique, elle épouse ensuite Louis TALENTON en 1939 et le couple s'installe à Francescas, rue de Madrid.
Elle donne alors naissance à 8 enfants qu'elle élève courageusement, portée par sa foi.
Après le décès tragique de son père, elle hérite d'une propriété à MONCRABEAU.
Avec l'aide de ses enfants, elle se lance dans une nouvelle mission : faire fructifier sa ferme du Matouret. Cela l'oblige à parcourir à vélo, pratiquement tous les jours, les 16km aller-retour entre Francescas et Moncrabeau.
Très pratiquante et altruiste, elle s'implique activement dans la paroisse (catéchisme, partage, réconfort, aide) et dans sa commune. Dans les années 60-70, notamment, elle plisse des centaines de milliers de fleurs pour décorer les chars des cavalcades !
La naissance de ses 14 petits-enfants lui procurera de grandes joies.
Usée par des années de labeur, elle s'éteint brutalement en 1990.