Textes historiques, images et photos
Les commerces de Francescas
entre 1611 et 2000 - introduction
Le chemin de fer devient incontournable pour l'économie
C'est l'époque de la construction du chemin de fer.
L'embranchement Sainte Marie - Condom, 39 km, décidé à la fin du Second Empire aux frais de l'État, est entrepris, la Compagnie du Midi ne prenant en charge que la mise en place des superstructures et l'exploitation. Deux gares sont construites sur le territoire communal : l'une porte le nom de Lasserre, l'autre celui de Moncrabeau. Cette dernière tourne le dos au village, le maire de l'époque en ayant décidé ainsi de façon à desservir plus directement sa résidence ! La main d’œuvre est fournie par un fort contingent d'émigrés espagnols dont certains s'établiront au pays. La mise en service était le 06.06.1880, la ligne étant parcourue journellement par quatre omnibus ; il faut quatre heures pour aller d'Agen à Riscle lorsque la voie atteint enfin cette dernière localité.
La Gare de Lasserre se trouvait au croisement des "4 routes de Lasserre" (8 km de Nérac)
A cette époque un sellier bourrelier avait trouvé sa place dans la rue l'église. C'était Mr. Ducos, dit 'Ducousset', qui vivait dans un taudis, encombré de harnachements pour les chevaux ou accessoires de sellerie. Son métier en voie de disparition ne lui procurait qu'une maigre clientèle. Il était au début du siècle le voiturier du courrier. Dès la création de la ligne de chemin de fer Port Sainte-Marie, passant à Lasserre, où on avait établi un service dit 'courrier' de Lasserre à Francescas pour les personnes, les 'marchandises' et le courrier postal. Ce service de trois aller-retours par jour était assuré par une voiture omnibus tirée par quatre ou six chevaux et Mr. Ducos était le conducteur.
Trouvez ici les métiers d'antan (liste non- exhaustive)
Industrie et patentables en 1851 :
3 ou 3e classe, un pharmacien ; 4e classe, un aubergiste ; 5e classe, trois boulangers ; un fournisseur d’objets de consommation, dans un cercle (revendeur aux entreprises); 6e classe, trois bottiers, un boucher; un cabaretier ; deux charpentiers ; un charron ; deux forgerons ; un maçon, deux menuisiers ; un plâtrier ; un marchand de tresse ; 7e classe, un épicier regrattier ( (vendeurs d’œufs, fromages et aigrins, légumes et fruits à saveur aigre); un gargotier (personne qui tient une gargote ; restaurateur qui fait une cuisine de gargote) , un hongreur (qui castre les chevaux) , un patachier (conducteur d'une diligence) ; 8e classe, un fabricant des chaises communes ; un sabotier ; T.C. un loueur de chaises ; un adjudicateur de droite de halle et de marché, T ;D ; un docteur en médecine ; un greffier de la justice de paix ; un huissier ; un notaire ; un officier de santé ; un vétérinaire ; un exploiteur de carrières ; deux moulins à eau pour les céréales, l’un dit à Arnès, l’autre à Vieumont et présentant dans leur ensemble quatre paires de meules ; et un pressoir à manège, avec un cylindre.
En outre, la ville de Francescas possède trois sages-femmes et un bureau de tabac.
Voici un plan du cadastre de l'année 1842 avec des emplacements de quelques commerces: