Textes historiques, images et photos
Des commerces et entrerises entre 1611 - 1990
Fromagiers
Alain Gaillard affine ses fromages dans sa cave à Francescas et, depuis samedi, les vend aussi à Nérac. Photo A.Gr. Partager (2010)
Une fromagerie à Nérac, cela manquait, la plupart des commerçants et des riverains sont d'accord. Ce vide est désormais comblé grâce à Alain Gaillard. Samedi, sa boutique a ouvert rue Marcadieu, à la place de l'ancienne boucherie Chez David, « qui était avant une boucherie chevaline ». Le pas-de-porte était tristement vide depuis deux ans. Et soudain, il y a dix jours, un grand papier blanc annonçait l'ouverture prochaine du commerce. Tout s'est fait très vite. Attirés par l'odeur, les curieux passent la porte, « juste pour voir », promettant de revenir bientôt. « J'aime les bonnes choses, donc je ne propose que de bonnes choses », affirme cet épicurien, installé à Francescas. Persuadé que les gens « veulent du bon », il soigne ses produits. D'ailleurs, il sent revenir cet attrait pour les belles et bonnes choses des métiers de bouche et plus particulièrement dans le secteur de la fromagerie. Affineur Originaire de Suisse, il a appris son métier de fromager affineur à Paris. « Je voulais m'installer dans le Sud-Ouest de la France. » C'est à Francescas, il y a cinq ans, qu'il a trouvé son bonheur. Il y est commerçant non sédentaire, courant les foires et les marchés à travers le département. Dans des caves qu'il a creusées lui-même, il affine son fromage, jusqu'à 36 mois. Mais il propose également des fromages venus d'autres producteurs du département, avec comme seule exigence, la qualité et « uniquement des fromages au lait cru », ainsi que de la charcuterie, des confitures, et tous les jours, il concocte un plat du jour à emporter.
Les briquetterie
Deux briqueteries, une sur la route de Ligardes, une autre sur la route de Moncrabeau, sont à noter.
La brigueterie Raynon, route de Ligarde, qui devint par la suite Detchparre, et qui ne cessa ses activités que vers 1950.
L'autre brigueterie était située sur la commune de Moncrabeau au lieu-dit "Couyrasse" et appartenait à la famille Denux, qui résidait à Francescas et fut rachetée, relancée et dirigée après la guerre 39/45 par la famille Magnouac, résident également à Francescas. Les difficultés d'exploitation là aussi eurent raison de l'usine, qui cessa toute activité vers les années 1960. En 1950, Maurice Trézéguet, fils de Camille Trézéguet (il s'est installé en 1911 à Francescas), vendait des tracteurs d'occasions 14, Boulevard du Nord, pas loin de l'ancienne citadelle (faussement déclarée Maison de la Hire) .
Les coiffeurs
Entre 1950-1970 s'installait Mr. Barthe comme coiffeur dans le pigeonnier de la maison, dans laquelle se trouve aujourd'hui le restaurant 'de la Hire'. Après l'arrivée de l'eau courante il proposait en face, dans la maison N°14 de la Grande Rue, quelques douches à louer.
En face de l'hôtel - restaurant La Paix recevaient Mme et Mr. Lonette comme coiffeur pour hommes et femmes ses clients, malgré l'activité de Mr. Lonette comme facteur
Les stations de service
C'étaient les parents de Lucien Piasini, Guy et Christine, qui ont crées la station essence à la Porte Neuve dans les années 1960. D'abord ils ont proposé la marque AVIA, et ensuite BP. Dans le prolongement des deux maisons (l'une pour le fils, l'autre pour eux même) Lucien a monté un atelier de forgeron, son vrai métier.
Des raisons de sécurité ont été avancées par la mairie pour obtenir en 1982 sa fermeture.
Il ne restait donc seulement la station de Mr. et Mme Soucaret, qui était en activité depuis 1925, pas très loin, sur le Boulevard du Nord. Au départ une pompe à essence visible, elle deviendra une pompe à cadran et suivra l'évolution technique
Menuiseries et ébéniste
A l'entrée de Francescas (route de Ligarde) se trouvait la menuiserie de Mr. Labadie, juste en face de la scierie de la famille Comein, qui était spécialisé dans la fabrication des travers de chemin de fer, de charrettes et comportes vendange.
Derrière l'église, ou on ne voit aujourd'hui qu'un morceau de pelouse, existait dans les années 50-60 le commerce de Mr. Caze, ébéniste de son signe.
A côté du cimetière se trouvait la menuiserie de Mr.Fristalon. (1953-1970)
Les deux fils ont continués jusqu'aujourd'hui cette activité dans la menuiserie familiale.
En face de la salle des fêtes se trouvait l'atelier de tonnellerie de Mr. Brognolie (N° 1 du boulevard circulaire).
Les pharmaciens
Antoine Bazignan (trente ans) 1817 - 1825
Brussant 1839
Ph. Esquirol 1880
Des professions différentes
1611, il y a Arnaud Lubert, potier à Francescas
En 1750 il y avait une auberge à Francescas selon le livre des jurades.
1780 : Depuis cette année-là un octroi placé sur le Bd du Midi était une source de revenu importante. Dans les années 1960 il été détruit !
1821: Jean Denux, 45 ans, brassier et aubergiste
En 1824 existait la première pharmacie de la famille Bazignan à Francescas.
Une nouvelle s’installa à côté de la boulangerie Olivier, gérée par Mme Nitkowski. Son marie était artisan peintre à Francescas jusqu’à nos jours.
1825: Clement Laboubée, cabaretier
1830: il y avait un armurier à Francescas, car M. Ninon, le meurtier du curé de Montcrabeau, à déclaré d'avoir acheter son pistolet dans cette ville.
1895: Mme Délias, marchande de charbon
Fin du 19e début du 20e siècle a été établit l'entreprise Paul Madère, plâtrier, 4 Grande Rue
Début du 19e siècleexistait la société Y. Maladé, une entreprise générale de Concassage à la vapeur. Elle transforma ballast, béton ou macadam de cailloux et autres pierres dures.
En 1908, J.Planté exerce le métier de constructeur-mécanicien, principalement pour les machines agricoles, à Francescas.
Son activité concernait pressoirs & fouloirs à vendange, batteuses et faucheuses perfectionnées, machines à vapeur, pompes à bras et à manège, pulvérisateurs à grand travail, des éclairages à acétylène ainsi que l'électricité etc.
Des membres de cette famille connue depuis le moyen âge à Francescas exercent aujourd'hui (2010) encore comme plombier et électricien.
En 1900-1910 Mr. Barrère avait établi sa société de ciment à Francescas.
Entre 1936 et 1950, beaucoup de femmes à Francescas travaillaient pour les fabricants de sandales à Nérac, activité importée par les espagnoles.
La première voiture a apparue en 1935, laquelle appartenait à Habitata Amerio, la cantine des espagnoles, qui ont fuit le régime de Franco.
Un maréchal-ferrant, Simeon, avait son atelier Rue du Puits et sa maison se trouvait à la place de la station de service à l'angle du Boulevard du Nord et la route de Fieux. C'est lui qui ouvrira le premier garage à Francescas, aujourd'hui boucherie, juste à côté de l'épicerie de Marie-Jo.
Plus tard ce garage était déplacé sur la route de Ligarde, qui est devenue la concession "Renault", tenue par la famille Desbets jusqu'en 1990 environ.
En 1939 s'installa Mr. Aunos (déserteur de l'armée allemande) comme horloger à Francescas 13, Boulevard du Nord
En 1939 un seul cordonnier existe en face du Café Madères; il se nomme Jean Sarrauste. Son atelier se trouvait face à la Place d'Armes, où Madame Sarrauste recoit les clients dans le magasin de vente de chaussures. Sortie de L'école communale, le fils Roger devient le cordonnier entre 1941-1944 et ensuite il s'engagera à l'aéronavale à Toulon.
En 1940 une boutique de vélo de la marque Dilecta a été établie à côté du musée.
un autre soldat allemand, Max Lippert, né le 30. 09.1909 à Dresde, restera après la guerre 39-45 comme employé chez Chapoulier, agriculteur à Bauleans, où il était également connu pour son art de crochet (tricoter des nappes etc). Il mourut paisiblement à la maison de retraite à Francescas le 30.04.1990 et il est enterré dans le cimetière (carré 2, tombe 54) du même village. |
En 1950, Maurice Trézéguet, fils de Camille Trézéguet (il s'est installé en 1911 à Francescas), vendait des tracteurs d'occasions 14, Boulevard du Nord, pas loin de l'ancienne citadelle (faussement déclarée Maison de la Hire).
L'abattoir de Francescas se trouvait près de l'église à côté de la bascule publique jusqu'en 1960 environ.
En 1960 Yves Pilat exerçait son métier d’imprimeur à Francescas
A l'entrée de Francescas (route de Ligarde) se trouvait la menuiserie de Mr. Labadie, juste en face de la scierie de la famille Comein, qui était spécialisé dans la fabrication des travers de chemin de fer, de charrettes et comportes vendange.
Le fils Marceau Ducos était sabotier, il fût le premier fabricant de sabots franciscain. Les sabots étaient vendus à la même boutique. Madame Léa Ducos continua quelques temps le commerce avec quelques produits d'épicerie en plus.
Egalement exerçaient deux cordonniers à Francescas, l'un rue de l'Eglise, l'autre en face de l'hôtel-restaurant.
Une Mme Luro était tailleur pour femme, 2, Rue du Poutaou.
Un autre soldat allemand, Max Lippert, né le 30. 09.1909 à Dresde, restera après la guerre 1939-1945 comme employé chez Chapoulier, agriculteur à Bauleans, où il était également connu pour son art de crochet (tricoter des nappes etc). Il mourut paisiblement à la maison de retraite à Francescas le 30.04.1990 et il est enterré dans le cimetière (carré 2, tombe 54) du même village.
En quittant Francescas vers Saumont, la deuxième maison à gauche appartenait à Mr. Macinon, spécialisé dans l'achat et vente des animaux.
Dans les années 1960-1970, La culture du melon a pris la place de vieilles vignes avantagement arrachées grâce au primes à l'arrachage.
Voir sur le plan cadastral de 1842 l'epmplaçement des differents commerces