Fieux

et son château

Région: Aquitaine
Département: Lot et Garonne
Canton: Francescas
Code postale: 47600
Population : 331 habitants
Surface: 14 km2

Mairie de Fieux
Maire : Monsieur Michel CAZENEUVE
Le Bourg
47600 - Fieux
Tél. : 05 53 65 40 65

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Le village de Fieux

Placé entre Le Saumont et Francescas, sur le coteau qui sépare ces deux localités, et presque distance égalé de l'une et de l'autre, le village de Fieux, avec son château et son église, se dessine en silhouette sur l'horizon.
Il existait de nombreux co-seigneurs de Fieux.

Le village de Fieux côté nord

L'histoire

Le 14 novembre 1286, messire Géraud d'Altieges, chevalier, et Pierre d'Alutieges reconnaissent tenir du seigneur d'Agenais le quart du tiers, (c'est-à-dire la douzième partie) du château de Fieux (dôminus Geraldus de Altigiis, miles, et Petrus de Altigiis, recognoverunt se tenere à domino Agenesii quartam partem tertiae partis castride Fieux), avec ses appartenances. Ils reconnaissent pour cette douzième partie du château, devoir audit Edouard Ier, roi d'Angleterre, 15 sols Morlaas d'acaptes, à chaque mutation du seigneur d'Agenais (Archives historiques du département de la Gironde, tome I, p. 355 et 356 ).
Deux jours après, Angelier d'Autièges, damoiseau, reconnaît tenir du męme seigneur d'Agenais le quart et demi du tiers de tout le château de Fieux (quartem partem cum dimidia tertioe partis totius castri de Fieux et de ses dépendances, et la haute et basse justice du męme quart et demi (Idem, p. 367).
Pierre d'Autièges reconnaît tenir ce qu'il a Calignac-Escremet, indépendamment de sa part du château de Fieux (Idem, p. 369).

Le bourg de FieuxLe château de Fieux

Gailhard d'Autièges et Arnaud Verbumbasta reconnaissent tenir du seigneur d'Agenais, en fief noble, le quart et demi du tiers de tout le château de Fieux (in feudo gentili quartam partem cum dimidia tertioe partis totius castri de Fieux), de ses appartenances et de la haute et basse justice. Ils en exceptent l'affarium ou bien franc (voir l'article Moncrabeau), appelé de Laratz, et la part de moulin que le dit Gaillard dans la Gourgue (réservoir ou bassin de retenue de Fort Aner de Ligardes (quam dictus Gailhardus habet in engorgato molendini Fortanerii de Ligardis.)
Les męmes Gailhard et Arnaud reconnaissent en autre tout ce qu'ils ont dans la paroisse de Calignac-Escremet, et doivent 22 sols et demi Morlaas, àŕ chaque mutation de seigneur dominant, pour lesquels ils
doivent le serment de fidélité et l'hommage (Idem, p. 371).
Vital de Rozaz, fils de feu Pierre de Rozaz, et Donat, Jean et Vital de Rozaz, ses oncles, et Richarde de Rozas, soeur desdits oncles, reconnaissent, le 17 novembre 1286, tenir du roi Edouard, seigneur d'Agenais, Yaffarium appelé de Lupo situé dans la juridiction de. Fieux (affarium vocatum de Lupo quod est in honore castri de
Feudis), pour lequel ils doivent ŕ chaque mutation de seigneur, sept sols tournois (septem solidos turonenses nigrorum pro retrocaptagio in mutatione domini Agenezii.) (Idem page 374).
Les mots de Altigiis, de Artiga, de Lartiga sont souvent écrits dans le męme acte pour désigner les membres de la męme famille.

Le bourg de Fieux 1920Fieux vue par ciel en 2010Fieux vue par ciel

En voici un exemple relatif aux enfants d'Angelier d'Autièges, damoiseau, dont on de doit de rappeler une reconnaissance pour une partie du château de Fieux, ŕ la date du 16 novembre 1286.
Dame Guillemette d'Autièges, fille de feu messire Angelier d'Autièges, et Arnaud-Guillaume d'Autièges et Déodat d'Autièges, fils (domina Guilherma de Altigiis filia condamdomini Angelerii de Altigiis et Arnaldus de Lartiga et Deodatus de Lartiga filii), donnent à l'évęque d'Agen le quart de toute la dime de la paroisse de Fieux
(Cartulaire d'Agen. Lettres C. O.).
Par contre on trouve la paroisse d'Artigues , commune de Montcrabeau, nommée de Altigiis dans des titres du Cartulaire d'Agen.
Angelier et Bernard d'Autièges, Géraude, Aude et comtesse d'Autièges, frères, fils et filles de messire Guillaume d'Autièges (Angelerius et Rernardus de Lartiga, Geralda, Auda et comitissa de Lartiga,
fratres filii et filioe domini Guilhermi de Altigiis) donnent à l'évęque d'Agen le quart de toute la dime du blé et du vin de l'église paroissiale de Fieux (Cartulaire d'Agen, bulle cotée par lettres C. O.).
Bérard de Lomagne, chevalier, seigneur de Montagnac-sur-Auvignon et de Calignac, coseigneur de Fieux et de Pouy-sur-Osse, est l'un des fils d'Odet de Lomagne, seigneur de Fimarcon, et de Catherine de Ventadour, et l'arriere petit-fils de Bernard Trencaléon III de Lomagne, seigneur de Fimarcon, et de noble Allemane de
Cazenove marié en 1313.
Contrat de vente par Othon de Bonnefont, seigneur de Fieux ,en faveur de Raymond. Bernard de Bonnefond, chanoine de Lectoure, de tout le territoire appelé «Formigues» (en Castetarrouy,Lectoure,Miradoux), moulin sur l’Auroue appelé de Lareyre, les oulies, cens, agriers, rentes, dîmes, eaux, etc... pour 43 florins d’or (1370).
. Gailhard d'Autièges, clerc, donne à l'évęque d'Agen toutes les dîmes qu'il possède du chef de son père, dans les paroisses de Saint- Pierre de Fieux et de Sainte-Marie de Calignac. — De son côté, Guillaume d'Autièges, damoiseau de Fieux, fils de feu Arnaud d'Autièges,
donne àŕ l'évęque d'Agen, les dîmes des paroisses Saint Jacques d'Autièges, et Sainte Marie del Morar (Idem, lettres B. Z.).

ancienne rue du village de Fieux


Bérard de Lomagne, chevalier, se qualifie seigneur de Montagnac-sur-Auvignon et de Calignac, coseignenr de Fieux et de Pouy-sur-Osse, dans son testament du 9 février 1421.
Vers la fin du XVIesiecle, la branche de la maison de Lomagne- Fimarcon, possedant les seigneuries de Montagnac-sur-Auvignon et de Calignac, et en partie les seigneuries de Fieux et de Pouy-sur-Osse s'éteignit.

François de PUJOLÉ, seigneur de Fieux, en Albret (40) †1596

Messire Bertrand de Lard, chevalier, seigneur de Rigoulieres, Frézapa, Saint-Bauzel, Castelgaillard, Las Combes, etc., marié le 13 octobre 1591 avec noble Marguerite de Montalembert de Montbeau, devient seigneur dudit Montagnac, de Pouy-sur-Osse etc. et fait diverses concessions en 1602, 1608 et 1609. Il affranchit par exemple, trois cents carterées de terre dans la juridiction de Montagnac, accorde le droit de ban dans l'église dudit Montagnac, le droit de construire un château avec tours, créneaux, pont-levis, etc., en faveur de noble Jean de Lard, seigneur de Calignac et de Fieux, qu'il qualifie son bon parent et notable ami. Ce Jean de Lard, seigneur de Calignac, est le 6me aieul de Pierre-Charles, comte de Lard de Bordeneuve qui réside a Paris

1672:
Cadastre de la paroisse de Fieux en Albret (Lot-et-Garonne). Possesseurs : Le seigneur Jean-Ollivier de Pujollé, seigneur vicomte de Fieux et de Juilhac, maître Dulong, conseiller a la cour des Aides de Guienne, président en la cour présidiale d'Albret, J. de Caumont, écuyer, le sieur de Sarros, Duroy de Saint-Orens, J. de Montagut sieur du Mollya, etc... lieux dits chapelle Sainte-Catherine, chapelle de Coraphel, a la Galliane, au Crestiââ, au Gleysas, le camp de Mallat, les commanderies, le comte Ramon, etc... Mention des biens de l'Eglise réformée.Superficie du territoire rural 2,704 cartellades, divisées en 1,400 parcelles entre 240 propriétaires.

1709: Correspondance de MM. de Labourdonnaye, de Courson, de Boucher et de Tourny, intendants de Bordeaux, avec les ministres Le Peletier, d'Argenson, Le Blanc, d'Aguesseau, de Lavrillière, d'Armenonville, le duc d'Antin, le cardinal de Fleury, Amelot, Orry et le maréchal de Biron, relative :à des croix brisées dans la commune de Fieux, près Nérac (Lot-et-Garonne), par un nommé Pierre Arbrissan

1756-1758
Correspondance du subdélégué de Nérac (Lot-et-Garonne) avec l'intendant, relative :en ce qui concerne la fontaine publique de Fieux ;

1757-1772:
Affaires municipales. Travaux aux églises et presbyteres : Le Fieux,

1789: 602 habitants (Dictionnaire général de France)

15-21 nivôse an VI - vente du moulin de Fieux , qui appartient aujourd'hui a la famille Boutet a Francescas

Le moulin de Fieux

Au dix-huitième siècle, le seigneur de Fieux, près Francescas était le vicomte de Juliac.
Une partie du château de Fieux est aujourd'hui un bâtiment communal ; l'autre partie a été acquise par des propriétaires. L'église et le clocher assez élancés et visibles à plusieurs lieues à la ronde,
a été reconstruits en 1880.

Quelques informations:

D'après le recensement de 1851, la population en était de 733 habitants; mais celui de 1861 ne l'a élevée qu'a 690, dont 351 masculin et 339 du sexe féminin, et dont 90 habitants agglomérés, le tout catholique, à l'exception de 81 protestants. Diminution de 43 habitants. A la même époque de 1851, le produit d'un centime imposé sur les quatres contributions directes était de 73 Fr.

Les métiers d'autant (1880)

Industrie et patentables: - 4e classe, deux agents d'affaires; 5e classe, deux boulangers, un taillandier; 6e classe, deux cabaretiers, un charpentier; 7e classe, deux épiciers regrattiers. Un entrepreneur de travaux publics; une machine à battre, ayant un cylindre; deux moulins à vents, offrants deux peurs de meules. - Il se tient deux foires au vimmage de Fieux, savoir les 13 mars et 28 juins de chaque année.

Production: - Des blés froments, peu de seigles; maïs, avoines, légumes et menu grains, pommes de terres et betteraves, vins, prunes et frruits de toute espçe, foin et fourrages, bestiaux de grosse et menue corne, chevaux, ânes, mulets et cochons, oeu de bois et peu de laine.

Culte et Instruction publique: - Fieux est une succursale sans annexe. Un instituteur primaire et communal tient son école au chef-lieu de la commune (Francescas).

Culte protestant: - il existe dans la commune de Fieux, au village de Garlies, un temple qui depend de l'église consistoriale de Nérac.

Le château et la mairie de Fieux

Chateau

historique : Castrum mentionné en 1286 : il est alors tenu par plusieurs membres de la famille d' Altigiis (Autieges) . Le château présente le plan d' un château gascon, cantonné d' une tour ronde et d' une tour carrée ; il date sans doute de la fin du 13e ou du 14e siecle. Des travaux ont été effectués au 15e siecle. Le château est divisé et vendu en 1810. En 1839, la commune acquiert la partie nord du château, pour établir l' école et la mairie. En 1867, elle acquiert la partie sud, pour réaménager le logement de l' instituteur et la mairie. En 1879, la commune demande la restauration du château, malgré l' avis de l' architecte conseillant une reconstruction ; les travaux, achevés en 1882, sont réalisés par Vidal, entrepreneur a Moncaut, sous la direction de T. Teulere, architecte de l' arrondissement : reprise de l' angle nord ouest et du couronnement des murs avec ajout de 132 consoles, ouvertures de 6 fenetres, réfection du perron, de la charpente, de la couverture dont les tuiles sont vendues et remplacées par de l' ardoise des Pyrénées, suppression des cloisons en pan de bois et torchis. En 1902, la nouvelle école des filles occupe une piece du château. La construction d' une classe de filles est décidée en 1913.

Quelques reste des livres des jurades

1791-1762. — Fieux. — Lettres du duc de Berwick et de Duquesne, ordonnant des feux de joie, à l'occasion du rétablissement de la santé du roi. Procès verbal de prestation de serment de fidélité et de foi et hommage des consuls de Fieux au prince Charles de Latour d'Auvergne, duc d'Albret. — La nomination des consuls est faite par ledit seigneur, sur une liste présentée par la communauté.
E. Suppl'. 2618*. (BB. 1.) (Liasse.) —48 pièces, papier.

1651-1738
. — Procès-verbaux de élibérations de la jurade. — Répartition des tailles. — Proclamation au sujet des engagements volontaires dans le régiment d'Albret. 2 pistoles d'or seront données, en outre de la paye, aux engagés. — Bans des vendanges. — La liste de présentation de la communauté, contient les noms de quatre jurats, sur lesquels le seigneur choisit deux consuls. — Le régent des écoles a pour gages 10 livres par an. — Réparations au puits et à un pont. — Secours aux pauvres. — Informations contre des réfractaires. — Copies de quelques édits royaux. — Démolition de la porte de Dessus et de son arceau. — Quelques personnes, que l'on avait surprises à travailler le dimanche, sont condamnées à fournir de la cire et de l'huile pour le luminaire de l'église.
H. Suppl'. 2019. (BB. 2.) (Registre)

1641-1650. — Jarades. — Les consuls sont au nombre de deux, nommés par le vicomte de Julliac, seigneur de Fieux, sur une liste de présentation de quatre noms proposés par la jurade. — Délibérations relatives à la confection des rôles de la taille. — Mémoire remis par le prince de Condé au sieur Bacoue pour faire vérifier tous les droits dépendant du duché d'Albret qu'il a nouvellement acquis (Paris, 23 mars 1641). — Inspection par les consuls des ponts, passages et chemins. — Les gages du régent sont de 36 livres, outre le legs du sieur Dubrouilh. — En 1643, le total des impositions supportées par la communauté est de 7,500 livres. — Les consuls « advertis que le commissaire qui esprouve et vizittc les sorciers est à Nomdieu et d'aultant qu'il importe grandement de punir ung tel crime et vice ilz ont convocqué la compagnie (jurade) pour savoir s'ils trouvent à propos d'envoyer chercher ledit commissaire afin de faire la vizitte et esprouve au présent lieu » . Cette proposition est adoptée et le vicomte de Julliac offre de mettre sa maison à la disposition du commissaire (1644). — Ferme de la boucherie.
— Les usurpations des particuliers sur les lossés appartenant à la communauté seront réprimées.
— Le vicomte et la vicomtesse de Julliac étant arrivés en leur château de Fieux, on leur donne en présent un veau de lait, deux douzaines de paires de poulets et 6 sacs d'avoine (1617). — Mentions de
propriétés de la commune, entre autres un bois taillis. — Contribution en lard, en suif et en bois à la création d'un magasin de vivres à Nérac par ordre du duc d'Épernon (16 juin 1650).
E. Suppl'. 2620. (BB. 3.) (Registre,papier. In-i°, 227 feuillets, papier

1651-1662 — Jurades. — A la nouvelle de la mise en liberté des princes, on décide de faire un feu de joie. On distribue aux milices 5 livres de poudre et 30 aunes de ruban moitié bleu et moitié Isabelle.
— On prie l'évoque de Condom de contribuer à l'entretien des pauvres (juin 1651). — Députation à l'assemblée de Nérac qui doit se tenir pour l'élection de députés aux Etats-Généraux (8 juillet 1651). —
Contributions à l'entretien de la garnison du château de Nérac (22 octobre 1651). — A la requête des consuls, le vicomte de Julliac fait des démarches pour obtenir que les habitants de Fieux ne subissent pas de logements militaires. — Le chevalier de Rivières, gouverneur de Nérac, réquisitionne cent paires de souliers pour la garnison. — Signification d'une ordonnance du comte d'Harcourt qui impose de 50,000 livres les juridictions ressortissant de Nérac. Les consuls déclarent que les habitants de Fieux ont été réduits à la mendicité par les logements militaires (14 juillet 1652). — « Le premier du mois
« d'aoust dernier (1652), il passa au présant lieu les gardes de Monseigneur le prince de Condé, qui avoient esté faitz prisoniers au Perguain, conduitz par ung garde de .Monseigneur deHarcourt. » —
Signification d'une ordonnance de Pontac, intendant de l'armée du roi, imposant 5 livres par jour à la communauté pour l'entretien de la garnison de Bruch (10 novembre 1652). — Nominations de collecteurs. — Démarches pour éviter que la compagnie du prince, qui est à Lavardac, ne vienne loger à Fieux (27 juillet 1656).

1665-1671. - Jurades. — Correspondance avec l'intendant au sujet : de la vérification des titres de propriété de la communauté ; — de la prétendue nobilité de la chapelle Sainte-Catherine. — Présent fait au vicomte de Julliac, seigneur de Fieux, d'un mouton, de 6 paires de chapons, de 6 paires de poulets, de 6 paires de pigeons et de bouteilles de vin. —Délibérations relatives à l'achat d'un presbytère. —
Etats du bétail de la juridiction. — Visite des chemins. — Nominations de syndics pour la levée des tailles. — Reddition des comptes. — La jurade décide qu'on fera respecter le règlement d'après lequel il est défendu aux cabaretiers de débiter des vins étrangers. — Nota : ce registre est détérioré par l'humidité.

1624-1762 — Pièces justificatives des comptes de la communauté. — Transaction entre la Chambre des Comptes de Navarre et Jean François de Pujollé, relativement aux redevances qu'il a dans le territoire de Fieux. La perception se fera par indivis. —Reçu de la somme de 1 ,000 francs pour un quartier d'hiver, délivré par le capitaine Laplaigne. — Contestations entre les communautés de Nérac et de
Fieux au sujet du payement proportionnel de la contribution extraordinaire de 50,000 livres à lever pour l'entretien de l'armée du Roi. — Arrêt du Conseil d'État pour la nomination des collecteurs. —Etat des frais municipaux de la communauté. Total, 18 livres 3 sous. — Dénombrement de la population et rôle de la capitation. — Etat des biens et revenus ecclésiastiques. — Récépissés de l'élection. —Mandements des tailles. En 1720, la communauté doit payer 823 livres. E. Suppl'. 202.3. 'CC. 2.) (Registre.) — In-foli... 12 feuillets, papier.

1751-1791. — Charges et décharges. — Articles dans l'ordre chronologique.
E. Suppl'. 2624*. lEE. 1.) (Liasse.) — 14 pièces, papier,dont 4 imprimées.

1701-1741. — Ordres de La Bourdonnaie, intendant: pour la levée des milices ; — interdisant les cotisations pour le remplacement, par des étrangers,
de ceux sur lesquels est tombé le sort. — La ville de Fieux fournit deux soldats. — Lettres de Duquesne et de Dubernet de Mazières : sur la levée des milices ; — sur les mesures à prendre contre les réfractaires. E. Suppl'. 262o. (GG. 1.) (Regiatre.)
papier.

1701-1736. — Paroisse de Saint-Pierre de Fieux. — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Ducasse, Labat, Coulin, Mouret, Bourgades, Saint-Martin, Lalanne, Lafitte, Martelle, Pérès, Dupuy,Laborde, Portât, Bone, Dubourdin, Baqué, Larrad,Lafargue, Poudensan, Capot. Dillet, Larquié, Figues. — Mention de nombreux nouveaux convertis. — En 1730, « décès d'Isac Merle de la R. P. R. sans avoir voulu faire le devoir de catholique à la mort, âgé d'environ 72 ans, a été inhumé sur un carrefour, à Gimbert, en présence de Joseph Ducros et Jean Luseignet ». — Sépulture, dans un carrefour,
d'Anne Massac, nouvelle convertie, âgée de 80 ans, qui avait refusé les sacrements. — Signatures des parties et des témoins, environ 1/60.
E. Suppl'. 262(1. iGG. 2.) (Registre.)
papier. In-4», 161 feuillets

1738-1763. — Fieux. — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Larrat, Lagassat, Laborde, Lafargue, Lapeyrouse, Léglise, Bonnecase, de Malvin, Garoste, Goudin. Sarreméjan, Saint-Pé, Soucges,
Charroy, Birelichie, Caillau, Lebrère, Saintarailles, de Bergues, Peyrot, Mioussens, Coulange, Périsse, Dedieu. — Professions de presseurs d'huile, tisserands, cardeurs de laine, charrons, brassiers (ouvriers travaillant de leurs bras), tonneliers, charpentiers, maître tailleur, maître maçon.
E. Suppl'. 2627. 'GG. 3.) (Registre,
papier.In-4", l32 feuillets,

1764-1792. — Fieux. — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Dufour, Saint-Mézard, Baratz, Lebrère, Dupin, Gautié, Tuillier, Claverie, Drapié, Bourgade, Dabos, Roussel, Lasserre, Dandrieu, Rouquette, Lcstrade, Despeyroux, Laborde, Caup, Coulin, Dubédat, Demail. — Les cahiers sont paraphés par le lieutenant général au siège d'Albret.
V.. Suppl'. 2628'. JI.l.) (Liasse.) — 8 pièces, papier.

1651-1769
. — Actes notariés. — Contrats :
d'obligation de 300 livres, consenti par les consuls en faveur de Saubage; — de renonciation au bénéfice de division. — Récolement des archives de la communauté de Fieux, fait en 1740. On ne mentionne
pas d'acte antérieur à 1641. — Autorisation de vendre une propriété pour payer ses dettes, donnée à Périssé, mineur, par le juge ordinaire de Fieux.

L'église

L'ancienne église se trouvait au centre du village : en 1858, elle a étét interdite, vu son mauvais état, et une reconstruction est décidée. Le conseil municipal accepte l'utilisation des matériaux de l'ancienne église pour édifier la nouvelle en 1859. Le terrain est acquis en 1861. Une inscription peinte sur la première ogive indique que l'église a été reconstruite en 1863 par Ferjus, entrepreneur, sur les plans de l'architecte de l'arrondissement, Coëque-Verdier, Despeyroux étant maire. La toiture est restaurée en 1902. Une tribune et un escalier d'accès au clocher sont établis en 1890.

L'église de FieuxL'intérieure de l'église de FieuxL'église de Fieux

Les Curés à Fieux avant le concordat:
Brissac A. 1645
Bailin 1659-1661
Bailin Je. 1665-1674
Cordier M. 1677-1683
Augeard 1683

l'ancien presbytere de Fieux

Le couvent entre 1868 et 2018

Le couvent de Fieux avec soeur Marie Emilie Clovia 1912 ou 1912

La première mention du monastère date de 1868, lorsque Jean Delos de Francescas vendit le terrain à Pierre Poudenson et Marie Castex. Pierre a ensuite échangé le terrain avec la famille Conche-Bartherotte. Cet agriculteur de Francescas l'a vendu à Abt Laclotte, prêtre à Fieux en 1875.

L'abbé Laclotte a commencé par la construction du Couvent. Il a placé cinq à six religieuses, dont Monique Dagorette, sa nièce, pour s'occuper de l'éducation des enfants de la paroisse : catéchisme, couture, lecture et écriture, comptage, géographie et histoire y sont enseignés. La chapelle avait un sol en bois et une grande porte en bois pour permettre les cours. Les enfants étaient enseignés au rez-de-chaussée, tandis que les sœurs du premier étage vivaient dans des cellules individuelles.

En 1891, l'abbé Laclotte fait don du monastère à sa sœur Monique Dagorette.
La chapelle avait aussi une petite porte à l'extérieur de la sacristie où l'abbé Laclotte célébrait sa messe. Dans les dernières années de sa vie, il a pédalé toute la journée entre l'église et le monastère. Selon un vieux résident, de nombreux enfants du village sont venus au parc près de l'église pendant les vacances pour nager et manger des bonbons.
Avec la séparation de l'église et de l'Etat en 1905 en France, les nonnes n'avaient plus le droit d'enseigner aux enfants de la paroisse et devaient retourner chez leur Mère Supérieure à Agen.
Monique Lagrotte a ensuite probablement fait don du monastère à son cousin Martial Dagorette à Bordeaux et y a séjourné avec deux autresnonnes. Un membre de la famille Dagorette a ensuite essayé de vendre le monastère à bas prix à quelqu'un qui était prêt à laisser les sœurs y vivre jusqu'à leur mort (deux d'entre elles sont enterrées au cimetière de Fieux dans deux tombes sans nom).
Jean Richefort a entendu parler de l'offre à Agen et en a parlé à son fils Marcel. Ayant des affaires à Paris, Marcel Richefort achète "Le Couvent" en 1912 pour ses parents. Jean et Anna Richefort se sont installés avec deux sœurs restantes. Ils avaient une charrette, un âne, quatre chèvres, des poulets, des lapins, etc.
Marcel Richefort est mobilisé et part pour la Première Guerre mondiale en 1913. Sa femme Jeanne et leur fille Yvonne sont restées à Fieux pendant la guerre de 14-18.
La famille élargie et d'autres Parisiens ont également eu recours au monastère pendant un certain temps. Anna et Jean Richefort sont morts. Marcel Richefort, marqué par les batailles de la grande guerre, quitte Paris et achète un commerce de fer à Olonzac dans le département de Hérault.
A partir de ce moment, le monastère est devenu une maison de vacances. La famille Richefort est restée tout au long de juillet et août à Fieux jusqu'à la mort de Marcel Richefort en 1970. Dans sa jeunesse, Marcel avait une voiture qu'il a mise dans la chapelle après avoir brisé un mur et une des fenêtres.
La fille de Marcel Richefort vendit le monastère à la famille Sénat en 1970. Jeanine et Philippe Sénat, ainsi que le père de Philippe vivaient dans la maison. Jeanine connaissait bien Marcel Richefort et a pris soin de lui dans les derniers instants de sa vie.
La famille du Sénat a fait du bon travail dans la maison : chauffage, sanitaires, toilettes, ainsi que le démantèlement de deux classes au rez-de-chaussée pour gagner de la place. Cependant, la chapelle est restée fonctionnelle comme entrepôt.

Ils ont principalement entrepris la réparation de la chapelle par des artisans locaux : toiture, réparation des clôtures et des murs, réparation des fenêtres et pose d'un sol en marbre sur une grande partie du rez-de-chaussée.
Ils ont également changé les cellules du premier étage, pour en faire 2 chambres spacieuses équipées de salles de bains. Beaucoup de portes de l'époque des nonnes sont retirées parce qu'elles n'avaient pas d'endroit pour les stocker.
Les Simons ont rouvert une cave fermée par la famille Senat, parce qu'ils avaient entendu dire dans le village qu'il y avait un tunnel qui allait du château (actuel hôtel de ville de Fieux) jusqu'en dessous du monastère (rien n'a encore été trouvé).
Seuls quelques objets des moniales sont sauvés pendant les travaux de rénovation : deux crucifix, une chaise de prière et deux chandeliers en verre/cristal. Les lits du grenier n'ont pas pu être restaurés parce qu'ils étaient trop endommagés. De plus, la famille Simon a créé un beau jardin plein de couleurs.
Julien et Christine Simon ont vendu le monastère à Eric et Sylvie Lantin en 2008 pour aider leur fils financièrement avec son entreprise.
Sylvie Lantin a peint plusieurs pièces du monastère en pastels de la région. Ces travaux décoratifs ont conduit à l'installation d'une cuisine contemporaine avec salle à manger moderne. Elle a décoré les chambres avec une combinaison élégante de meubles anciens et modernes, donnant aux chambres un caractère contemporain.
Sylvie a également commencé par la construction du parc dans le champ inférieur, où sont plantés des arbres fruitiers. Avec la naissance de leur premier petit-fils, cependant, leur désir de vivre plus près de la famille devient trop grand et ils retournent à Agen. Ils ont mis en vente l'ancien couvent.

L'histoire des propriétaires aujourd'hui:

Par Internet, nous avons fait connaissance du "Couvent" au cours de l'été 2016. Nous avons visité le site pendant nos vacances dans le Lot-et-Garonne et nous avons été impressionnés. La fraîcheur du monastère, la sensation de hauteur sous plafond et la lumière qui tombe par les fenêtres, la belle vue sur la campagne toscane, la tranquillité de l'environnement et pourtant proche des gens, .... cela nous a beaucoup plu.

Nous avons visité "Le Couvent" à nouveau en septembre, pour nous assurer qu'il ne s'agissait pas seulement d'un amour estival.
Après cela, nous avons acheté le monastère et, pour la première fois, des étrangers sont devenus propriétaires.
Pour que ce beau bâtiment soit habité plus longtemps, nous avons décidé d'équiper le monastère comme une maison de vacances fantastique pour les familles ou les amis. Le Couvent propose des séjours agréable avec suffisamment d'espace et d'intimité pour 12 personnes.
C'est pourquoi nous nous efforçons d'obtenir le même confort qu'à la maison. Au printemps 2017, nous avons rénové et doublé les sanitaires et les chambres. Une piscine chauffée a également été installée.

Les notes historiques de chanoine Durengues pour Fieux:

Titres:

Sous l'ancien régime (XVIe au XVIIIe siècle) cette paroisse était une curé du diocèse de Condom,
archiprêtre de Condom, à la nomination de l'évêque; Les Constitutionnels, dans leurs projet de
circonscription de 1792 lui conservirent son titre de curé et lui donnèrent Autièges comme oratoire à l'organisation (1803); elle a été érigé en succursale du canton de Francescas.

Eglise diparue. - S. Martin de Guarles
Cette église détruite de temps immémorial, figurait encore dans le pouillés Lagutère, Larcher comme annexe de Fieux "une masure qui était anciennnement église avec son patis autour, présumé ancien cimetière, de 6 escarts, situé au lieu de Guarlies, paroisse de Fieux, estimé 80livres", fut vendu pendant la récolution (Bien nat. affiches)

Eglise désaffectée. - S. Jacques d'Autièges
Elle est citées plusieurs fois dans le cartulaire d'Agen - Bulle B.S:
Sous l'ancien régile, la maison de Bouillon possedait à titre d'inféodation les trois qurats de la dime d'Autièges et le curé l'autre quart. La valeur capitale de cette dime inféodei ......à 34 790 livfres. La dime elle même était affermée 1300 livres par an. Elle appartenait à la maison de Bouillon d'échange de l'Albret avec la principauté de Sedan 5cf registres du district de Nérac, 28 août 1791). Dans les pouillés des XVII et XVIIIe siècles la paroisse d'Autièges figure comme annexe su Saumont. Les Constitutionels dans leurs projet de circonscription de 17992, firent de l'église d'Autièges un oratoire de Fieux.
Supprimé à l'organistaion (1803) cette église resta quelques temps ouverte au culte. En 1847 la fabrique fut autorisé à la vendre sous cette clause que le prix de vente serait affecté aux réparation de l'église de Fieux. Elle existe encore mais profanée.

Ancien établissement religieux.- La chapelline de Ste. Catherine alias de Ste. Baziele (Bazeille) - Elle était fondée et deservie dans l'église de Fieux. Primitivement le duc de l'Albret y nommait (titre de 1312), mais l'évêque de Condom prescrivit ce droit (titre du 2 janvier 1640). le dernier titulaire était en même temps curé de Fieux.

Note d'archéologie:

Tumulus au mieu dit "de Petit". M. Lasserre avait commené de la fouiller il y a 30 ans environ. Ses
ouvriers pénétrirent dans une cavité dans laquelle ils ...... trouver un trésor. Ils receuillirent une plaque d'agrafe et des bracelets en terre cuite, mais épouvantés par l'aspects d'ossements humains, ils suspendirentces fouilles (G. Tholin, note inédite - Samazeuilh, Dictionnaire, page 147)

Eglise:
La question de la restauration ou reconstruction de l'église de Fieux se poas dès 1834. Après des
longues tergiversations, le conseil municipal se décida pour la reconstruction et vota, à cette effet, le 8 avril 1837, une somme de 26 000 francs. La dépense, selon le devis, devrait s'élever à 28 000
francs, mais on pouvait comptersur l'aide de l'Etat, qui en effet accorda le 4 juillet 1860 un premier
secours de 3000 francs et le 13 août 1861 un secours supplementaire de 2000 francs. Malgré la décision du conseil municipal, les choses trainaient en longueur. L'évêque si vit obligé d'interdire l'église le 13 juillet 1858 et de transferer le culte l'église aliénié d'Autièges, avec le consentement du propriétaire M.Bison.
Le 9 septembre 1859, l'évêque doona cette ordonnance:" ...le projet fourni par le conseil municipal de Fieux de reconstruire l'église et le presbytère et d'acquérir à cet effet deux maisons .... engagement de la fabrique de donner 900 francs pour le presbytère .....sommes d'avis qu'il y a lieu
d'autorisser la commune de Foeux à construire la nouvelle églisesur le terrain à acquérir de M. et Mlle Dulot, à acquérie du Sieur Léonard Despeyroux, une maison et trois petits jardins en dépandants, moyennant 2700 francs, à approprier cette maison à sa destination de presbytère; à acquerir du Sieur henri Dulot et de la Delle Justine Dulot sa soeur, la parcelle cadastrale N° 340 qui doit servir d'emplacement à la nouvelle église...." Cette nouvelle église fur .....en 1864, elle passe pour une des plus belle du canton.

Démographie: En 1843, 708 habitants, dont 657 catholiques et 31 protestants.
A cette date 80 hommes et 150 femmes faisainet leurs Pâques -En 1880, 630 âmes; 108 hommes font leurs Pâques sur 300 communiants. 1917 donne 444 âmes.

Titulaire depuis le concordat:

1. Joseph-Louis Lapougnan, ne le 25 août 1753. Il était vicaire de Montesquieu au moment de la Révolution, il refusa le serment et subit la déportation en Espagne. A l'organisation (1803) il fut nommé à la succursale de Fieux qu'il desservait depuis quelque temps. Il mourut en 1832;

2. N. Décha 1832 - 1835

3. Marc Antoine Chirac-Denoux, né le 2 février 1789, mort en 1849

4. Etiennes Roques, né le 18 décembre 1817, nommé à Fieux le 22 septembre 1849, transferé à ..... le 1 juiller 1867................

5. Jean Laclote, né à Mézin le 13.11.1835, prêtre le 18 mai 1862, professeur au Petit-Séminaire, vicaire d'Astaffort et recteur de Barbouvielle .....2 août 1864, recteur de Fieux le 1 juillet 1867, cesse le 31 décembre 1894, décédé le 25 juillet 1896.

6. Etienne Filhot, né le 20 janvier 1848, nommé à Fieux le 15 janvier 1894, en retraite au mois de mars 1904

7. Jean François Mallet, né le 25 janvier 1862, nommé à Fieux le 1 mai 1904 - 1907

8. jacques Guilhendon, né le 30 août 1868, nommé à Fieux le 20 septembre 1907, transferé à Artigues au mois de juillet 1910

Depuis la paroisse de Foeux est confié au bon soin du curé du Saumont

 

Manoir lieu-dit : Bernèze (la)
parties constituantes : cour ; chai ; écurie ; remise ; pigeonnier
époque de construction : 4e quart 18e siecle ; 3e quart 19e siecle
année : 1770 ; 1808
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Demeure édifiée en 1770, comme l' indique la date gravée sur un linteau de porte du logis. Le grand bâtiment du pressoir et du chai fermant la cour a l' est a été construit en 1808 (date portée) ; les fermes de la charpente sont soutenues par des piliers en pierre. Le pigeonnier et l' écurie fermant la cour a l' ouest datent de la 1ere moitié du 19e siecle. L' édifice se présentait comme une chartreuse, avec logis au fond de la cour en rez-de-chaussée avec surcroît, jusqu' au début des années 1870 (daté par tradition orale) : le surcroît a été alors remplacé par un étage carré surmonté d' un comble a surcroît, desservi par un nouvel escalier ; de cette époque date également la fermeture de la cour au nord par une grille.

La ferme la Bernèze et son manoir

Manoir lieu-dit : Petit (au)
parties constituantes : cour ; écurie ; remise ; ferme
époque de construction : 2e quart 19e siecle ; limite 19e siecle 20e siecle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Edifice reconstruit apres 1811, date du cadastre, vraisemblablement durant le 2e quart du 19e siecle. L' élévation principale était orientée a l' est ; il possede une charpente sans fermes. La cour a l' ouest du logis, bordée au sud et au nord d' écuries et de remises et fermée par une grille, date de la fin du 19e siecle ou du début du 20e siecle et témoigne d' une inversion de l' acces. Une étable et la ferme situés a proximité ont été détruits.
description : Logis couvert en croupe, dépendances couvertes de toits a longs pans. Logis double en profondeur.

Manoir Moulia-de-Bas

Manoir édifié au 16e siècle : il est constitué de deux pièces par étage desservies par un escalier en vis dans une tour polygonale adossée à l' élévation nord ; deux fenêtres de l' élévation nord présentent des traces de moulurations ; une bretèche est située au-dessus de la travée ouest sur la façade nord ; l' ensemble a été abaissé. Des rénovations ont été effectuées au 18e siècle, avec notamment la réfection des ouvertures de l' élévation sud et la création d' un couloir central par une cloison. La couverture a été refaite à la suite d' un incendie dans les années 1970.

Manoir Autièges

La famille d' Altigiis (Autièges) est mentionnée à plusieurs reprises à Fieux au 13e siècle. Un manoir a été édifié dans la 1ère moitié du 16e siècle : il est composé de 4 pièces par étage, symétriques, desservies par un escalier dans une tour polygonale flanquant le logis à l' est (démoli) ; l' étage a conservé sa distribution avec cheminées au nord et croisées au sud, tandis que le rez-de-chaussée a été remanié au 19e siècle. Les dépendances, inscrites dans une cour rectangulaire, ont été reconstruites au 18e ou au milieu du 19e siècle : une étable est datée 1863, et le pigeonnier porche est sans doute contemporain. Au milieu du 20e siècle, le logis a été abaissé au niveau des traverses des fenêtres de l' étage, tandis que les étables ont reçu un étage carré.

La ferme Autièges et son manoir

Adolphe-Joseph de Mondenard, ancien député, est né a Fieux le 26 janvier 1839

Jean François Sigismond DUFFAU
Né le 24/02/1853 à FIEUX (Lot-et-Garonne)
Décédé le 24/05/1939 à FIEUX (Lot-et-Garonne)

Un puits à l'extérieure de l'ancien mur