Nomdieu

Le Nom-Dieu

Région: Aquitaine
Département: Lot et Garonne
Canton de Francescas
Code postale: 47600
Mairie: 05 53 65 47 25
Population : 200 habitants
Surface: 15 km2
Site Internet: https://www.communes.com/ville-nomdieu

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blason de nomdieu

Région Aquitaine, Département Lot-et-Garonne, Arrondissement de Nérac, Canton de Francescas - 47.

Vue sur Nomdieu

Le pays du Cœur d’Albret, pays d’Henri IV, situé au sud ouest du Lot et Garonne, se compose de 4 communautés de communes, allant des coteaux d'Albret, à celle du Val d'Albret, du Mézinais, de St Vincent de Lamontjoie, et enfin Lamontjoie et Le Nomdieu.

la mairie de NomdieuLe village de Nomdieula fontaine

Ce pays est constitué des eaux de la Baïse et la Garonne qui ont été remis en état de navigabilité, du vignoble de Buzet, de forêts de pins, de vergers, et s’organise autour des villes de Nérac et Condoms. Vous pourrez pratiquer la chasse de la palombe, jouer au rugby, au tennis ou au golf, naviguer sur le canal latéral à la Garonne… Les amateurs de sports ou de détende y trouveront leurs comptes. Le tourisme fluvial s’est fortement développé dans le pays car il permet d’admirer les paysages du pays et les coins insoupçonnés qu’on ne peut voir que du canal. En effet les lacs aménagés vous permettront de belles balades, de beaux plongeons ainsi que diverses activités nautiques comme le canoë et le kayak sur la Baïse. Baladez-vous le long du canal, des coteaux ou dans la forêt landaise à cheval, à VTT.

le lavoir de Nomdieu

Divers circuits touristiques ont été créés pour visiter la région selon des thèmes par exemple, comme les balades fluviales, loisirs, le circuit gastronomique, la visite de Neyrac et de son château-musée Henri IV ou de Mézin avec son musée du liège. Le cœur du pays est à visiter avec un patrimoine monuments constitué notamment de bastides de Nérac qui a vu grandir Henri de Navarre, où vous pourrez marcher sur le vieux pont gothique, vous promener dans son grand parc royal la Garenne ; de Francescas au sud de Moncrabeau ; de Vianne fondée à la fin du 13e siècle et qui a conservé ses tours défensives et son chemin de ronde ; Poudenas et son château du 13e siècle avec son parc et son musée de la Préhistoire ; Barbaste ; Villeneuve de Mézin et son église du 12e siècle ; et Bruch. Les fêtes vont bon train dans le pays avec la fête du grand Nérac mi juillet, fête de Barbaste, concerts, marchés nocturnes, expositions, fête des Talents au Fréchou, marché traditionnel de Lavardac, bal Renaissance à la cour d’Henri IV à Neyrac aux alentours du 10 août. (source Wikijournal)

L'histoire

Au sujet de ces questions, M. De Bourrousse De Laffore dit qu'il y avait dans le Lot-et-Garonne, canton de Francescas, une commanderie de Saint-Jean de Jérusalem, appelée Nom-Dieu. Les bornes de ses propriétés étaient indiquées par des pierres carrées de 35 centimètres de côté, plantées sur les limites actuelles des communes de Francescas et de Nom-Dieu. M. de Bourrousse croit qu'elles portaient la croix des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.


Vers l'année 1160, Gaston V, vicomte de Béarn et dame « Gilia » sa soeur, donnèrent à l'hôpital de Saint-Jean leur territoire de « Percemil », au centre duquel un frère de cet ordre se hâta d'élever une maison destinée au soulagement des pauvres, et l'appela l'hôpital du Nom-Dieu. Immédiatement après cette fondation, la noble dame « Gilia », devenue vicomtesse de Boville, dotait la nouvelle maison de son franc-fief de « Tenorencha », y faisait bâtir par ses gens un moulin pour l'usage des hospitaliers et était reçue soeur de l'Ordre de Saint-Jean.

L'ancienne photo de l'église de NomdieuL'église et porte du Château de NomdieuL'ancienne photo de l'église de Nomdieu

Le successeur du premier bienfaiteur de cet hôpital, s'empressa de confirmer les donations de son père et de sa tante, et fut reçu « frère de la maison ». Cette confirmation fut faite sous l'épiscopat d'Elie de Castilhon, qui témoigna sa faveur aux Hospitaliers du Nom-Dieu en venant consacrer leur église, Gaston VI donna à l'Ordre plusieurs autres marques de sa haute bienveillance. C'est ainsi que de 1210 à 1215, époque de sa mort, il laissa successivement aux Hospitaliers le franc-fief de « Marmontet » la ville de « Oumet » (?) Cette dernière donation fut faite à Pau en présence des principaux seigneurs de sa cour, Wilhelm de Montlezun, Maurin de Millesaints, Wilhelm d'Abos, Merle d'Aras, Bernard da Noia, abbé de Luc, etc.

Gérard de Golard, bailli de la vicomte de Brulhois fut chargé de mettre le précepteur en possession de cette ville.

Le neveu de Gaston VI, Guillaume de Moncade, qui hérita de la vicomte de Béarn en 1223, signala son avènement en donnant à l'hôpital du Nom-Dieu et « à son fidèle ami », le précepteur Sans Garsetz, tous ses droits sur le « casal » de « Guiralt Fortz ».

Toutes ces diverses donations se trouvent consignées dans la charte solennelle de confirmation, concédée par Gaston VII, vicomte de Béarn, fils de Guillaume de Moncade. Cette ratification des actes de ses prédécesseurs fut prononcé le 17 juin 1246, en présence des seigneurs Wilhelmot d'Audongs, Bernard de Lados, Bertrand de Gavarret, Espaing de Millesaints, Raymond de Béarn, Olivier de Bourdeilles, Montessin de Gualard, etc. Du sceau du vicomte, il ne reste plus aujourd'hui que l'attache à laquelle il était jadis appendu.

Vue sur Nomdieu en 1950

1264: les coutumes de Nomdieu en Brulhois et celles de Sauvagnas
La Nouvelle Revue historique de droit (novembre-décembre 1890)

Coutumes de Puymirol, de Nomdieu, de Saint-Maurin, etc., et surtout avec les articles des Coutumes de Valence d'Agen, du 25 décembre I283, l'analogie entre les charte» contemporaines do Goudourville et de Valence étant très grande. On remarquera l'importance attachée aux attributions des consuls
touchant l'entretien des rues, des voies publiques, des ponts et des fontaines

Le 17e jour du mois de février 1287, Gaston « par la grâce de Dieu, Vicomte de Béarn et de Brulhois, seigneur de Moncade et de Castelviel », se trouvait à Bordeaux, appelé à la cour du roi d'Angleterre. Entouré de tous ses grands vassaux, Arnaud de Montaigut, Amanieu du Fossat, Arsieu de Navailles, Odon de Dorzet, Vital de Sevinhac, Fort Sans de Lados, chevaliers, Jourdain de de Tournafos, archiprêtre du Brulhois, Gérald de Lagreulet, Amanieu de Lados, Gaston de Badz, Bernard de Rovinhan, damoiseaux, le Vicomte concède au chevalier Guillaume du Luc, commandeur du Nom-Dieu, une charte de privilèges que nous allons analyser rapidement.

Il commence par se dessaisir en faveur des Hospitaliers de toute espèce de juridiction haute, moyenne et nasse sur la localité du Nom-Dieu et sur son territoire, en se réservant seulement le droit de connaître des causes en appel et de recevoir les hommages et les reconnaissances féodales. Il n'exige en retour de cette première largesse que l'engagement solennel pris par le commandeur de ne jamais conclure de traité de paréage, avec un seigneur quelconque, soit laïque, soit ecclésiastique, autre que lui-même ou ses successeurs, dans le but de construire une bastide sur les terres possédées par l'Hôpital dans le vicomté de Brulhois. Cette clause nous indique que les seigneurs féodaux n'étaient déjà plus sans inquiétude sur l'accroissement d'autorité que les rois de France avaient acquis en construisant ou en aidant à construire des bastides sur un si grand nombre de points du territoire. Gaston exempte ensuite tous les habitants du Nom-Dieu des droits de leude et de péage dans toute l'étendue de sa seigneurie. Le commandeur promet enfin de remettre la ville de Nom-Dieu à son suzerain toutes les fois qu'il en sera requis, de se rendre à l'appel de ce dernier et à sa cour, « comme les autres chevaliers, damoiseaux et barons du Brulhois ».

Cet accord fut ratifié dans le chapitre provincial tenu l'année suivante à Fronton par Raymond de Grâce, précepteur de Puymaison et lieutenant du Prieur Saint-Gille (28 janvier 1288).

1285, Guillaume de Villaret vient à la commanderie hospitalière de Nomdieu, dans le conseil tenu par le pieur de St.Gilles, figurait frère Jean Lassaigne, commandeur de Dominipech.

Ces différents privilèges furent confirmés par « dame Mathe, par la grâce de Dieu, comtesse d'Armagnac, vicomtesse du Brulhois », et par Gaston son fils. La chatte délivrée à cette occasion, munie des sceaux du comte et de sa mère, est datée du « Capitole de la Plume » (août 1304).

Est-ce avec ses propres ressources, ou en concluant un traité de paréage avec le vicomte de Brulhois que le commandeur Jacques Vilar, construisit la ville de Nom-Dieu dans les premières années du XIVe siècle ; c'est ce que nous apprendrait un vieux parchemin tout en lambeaux et presque indéchiffrable aujourd'hui.

Quelques mots, lisibles encore, indiquent que c'était la charte des coutumes octroyées par ce commandeur aux habitants de sa bastide du Nom-Dieu. Mais nous n'avons pu que trop imparfaitement prendre connaissance de ce document pour faire autre chose que mentionner son existence. La date elle-même s'est soustraite à nos recherches. Mais le nom de son auteur qui occupa la commanderie de 1304 à 1310 nous le fixe d'une manière approximative.

Voulant épuiser la lite des libéralités de la noble famille des vicomtes de Brulhois envers l'hôpital du Nom-Dieu, nous avons dû négliger bien des points dans cette première période. Qu'on me permette de revenir un peu en arrière pour jeter un coup d'oeil rapide sur l'histoire de cet établissement dans ce temps là et sur les plus importantes donations par lesquelles les principaux seigneurs de la contrée témoignèrent, à l'exemple de leurs suzerains, leur bienveillance pour l'Ordre de Saint-Jean.

Le quatrième jour des calendes d'août de l'année 1199, le Prieur de Layrac, « considérant que l'église de Saint-Vincent, dépendant de son monastère, avait été dévastée et ne lui rapportait plus rien », la donna à Sanche de Lestrade, hospitalier, « à la charge de payer annuellement à lui ou à ses successeurs une rente de 10 conques de froment, 10 de fèves, 12 deniers arnaudens, plus 3 sols au Prieur de Causans ».

En 1273, Pons d'Albinhon, damoiseau, donna à Naugier de Montlezun, Commandeur du Nom-Dieu, « les herbes, les feuilles et les eaux de sa terre de « Malinhac » (Marignac), pour faire paître et abreuver les bestiaux de l'hôpital ».

Château des Hospitaliers de Nomdieu avait reçu, le 17 février 1287, de Gaston, vicomte de Béarn et de Brulhois, une charte de privilèges, dans laquelle le commandeurs'était engagé à ne traiter qu'avec le vicomte ou ses successeurs s'il vouliat conclure un paréage pour la contruction d'une bastide. C'est cette transformation qui dut se produire quelques années après vers 1304-1308.

Cette concession ne tarda pas à occasionner des difficultés. Nous trouvons, en effet, « noble homme, Arnaud-Guilhem de Castillon, damoiseau, bailli de la Plume et du Brulhois pour la comtesse Mathe et son fils », occupé à juger un procès entre Dalmace de Marziac, chevalier, seigneur d'Albiac et de Beaulencs, et Jacques de Vilar, précepteur du Nom-Dieu, au sujet de leurs droits sur le territoire de Marignac. Ce dernier, ayant prouvé ses prétentions, réclama la protection de ses suzerains contre son redoutable adversaire. Le bailli défend en conséquence à Dalmace de Marziac de porter à l'avenir préjudice aux droits de l'hôpital, « sous peine de confiscation des autres terres qu'il possède dans le Brulhois et place la maison du Nom-Dieu sous la sauvegarde comtale ; un de ses sergents est délégué pour veiller à l'exécution de ces ordres (20 avril 1307).

1305-1308
Nomdieu commune du canton de Francescas arrondissement de Nérac 1305 1308 Texte provençal
77 articles Coutumes de Nom dieu en Bruilhois accordées de 1305 à 1308 par Jacques de Villars
commandeur de Nomdieu
Archives départementales de la Haute Garonne
Fonds du grand prieuré de Saint Gilles Nomdieu liasse 15 n 168

Les archives de cette Commanderie nous fournissent en outre, une longue suite de transactions conclues par les précepteurs avec les seigneurs du voisinage. En 1260, nous trouvons un accord passé entre le commandeur Augier de Montlezun et noble dame Viane de Gontaut, agissant au nom du chevalier Elie de Castilhon, son mari, au sujet du territoire d'Avense.
Un peu plus tard, le 16 juin 1303, c'est le chevalier Eizias de Rossat, précepteur du Nom-Dieu et de Gualart, qui signa un traité avec Pierre d'Altèges, Gérard de Trencaléon et Anier de Pins, coseigneurs de la place de Fieux, pour régler leurs droits de juridiction sur le territoire de Gualart.

Mentionnons encore un arrangement conclu par le commandeur Bérenger de Séailhes avec Anglès, Bernard et Doat de Lartigue, damoiseaux, au sujet du paiement des dîmes de la paroisse de Saint-Vincent (11 juillet 1316).

En l'année 1367, Guillaume Jehan, commandeur de Nomdieu, assisté de commissaires de l'Ordre, baille à fief, dans le village de Nomdieu, trente emplacements, de 6 arazas de large et de 9 de long, pour y édifier des maisons. Dix-sept de ces emplacements touchent aux courtines. Les maisons ne devaient pas y être' bâties avant qu'on eût établi un bon chemin de ronde sur les murailles :
« Avant que un sole convenable sepuscafar sober la rnuralha. » Six emplacements étaient attenants au château (palayt), et les maisons à construire devaient avoir, leurs toitures à trois assises au moins au-dessous de l'amortissement, des murs du château et recevoir les gouttières dùdit château. (Archives départementales de la Haute-Garonne. — Fonds du Grand-Prieuré, Nomdieu, 1. ni, pièce 51.)

1379 (21 avril).— Dans le testament de Géraud, vicomte de Fezansaguet,de Brulhois et de Creyssel,il est questiond u couventde GALARD,membre du Nom-Dieu qui l'était lui-même de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. PIERRE DE GALARD, Géraud et Guillaume d'Esparbès,Arnaud Bernard d'Armagnac, Guillaume de Frans, Othon de Cours, Pierre de Gèreset plusieurs autres sont inscrits pour un legs de cent livres chacun dansles dispositions posthumes du vicomte.

Dans le courant du XVe siècle, nous trouvons enfin les Commandeurs inquiétés dans la jouissance de leurs droits par les comtes d'Armagnac, héritiers de la vicomte de Brulhois : il s'agissait du droit de pâturage dans le territoire de la « Morède » et de Badz, droit qui avait été concédé à l'Ordre par les ancêtres du comte, et que ce dernier lui contestait ; il fit saisir en conséquence les biens de l'hôpital situés dans sa juridiction ; le Commandeur porta plainte, démontra ses droits et en définitive obtint gain de cause.

L'an 1439, le comte de Fontinton, anglais, vint en Guienne avec 4000 hommes; il prit le Mas d'Agenois dans la Gascogne. Il ne s'arresta pas là; il prit viane, Lavardac, Durance, Francescas, le Nomdieu et Lamonjoie.

En 1675, messire Jean de Cardaillac-d'Ozon était en possession du bénéfice de La Cavalerie, sous le titre de commandeur du Nom-Dieu, membre dépendant de ladite commanderie. Il jouit aussi de la.commanderie de Risele. Il assista, le 23 février de l'année 1631, au contrat de mariage passé devant Jean-Pierre de Monde, notaire royal de la ville de Vic-de-Bigorre, entre noble Arnaud-Henri de Castéra, seigneur de Rivière, et demoiselle Anne de Montesquiou de Saint-Pastour.

Dans les premières années du XVIe siècle, la Commanderie du Nom-Dieu fut supprimée et alla se fondre dans celle de la Cavalerie, avec ses dépendances : Saint-Vincent, Ponsac, Bonnefond, Saint-Lary, Marignac, Peyriac, Saumonville, Saint-Bazille (dans la juridiction de Saint-Mézard).

Sources partiellement utilisée: Grand-Prieuré de Toulouse, M.A. Du Bourg (1883)

Nom-Dieu fut, jusqu'à 1789, une commanderie de la cavalerie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Malte)

1789: 380 habitants (Dictionnaire général de France)

La charte des coutumes:

Quelques mots, lisibles encore, indiquent que c'était la charte des coutumes octroyées par ce commandeur aux habitants de sa bastide du Nom-Dieu. Mais nous n'avons pu que trop imparfaitement prendre connaissance de ce document pour faire autre chose que mentionner son existence. La date elle-même s'est soustraite à nos recherches. Mais le nom de son auteur qui occupa la commanderie de 1304 à 1310 nous le fixe d'une manière approximative.

L'hôpital

Au 13e siècle, Nomdieu comprend une communauté de frères et un hôpital. Le bâtiment sud-est avec baies géminées date du 13e siècle.
Selon un état du 17e siècle, le logis possédait 5 niveaux desservis par un escalier en vis : l'habitation était aux 3e et 4e, au-dessus des chai, prison et greniers ; dans une cour ceinte de murs, se trouvaient château, chai, pressoir, écurie, four, puits, grange, église et cimetière.
Jean Pol de Cardeilhac d'Ozan la restaure à la fin du 17e siècle. Elle est divisée et vendue à la Révolution.
En 1851, la mairie-école est édifiée sur les plans de Menjoulet, architecte à Nérac, sur l'emplacement d'un bâtiment acquis en 1843 dont les fondations sont conservées.
En 1860, la commune décide de restaurer et d'agrandir l'église. Le château adossé à l'église à l'ouest est démoli, et son emplacement employé pour la nouvelle construction.
Les travaux sont achevés en 1877, par Dupin, entrepreneur, sur des plans de Verdier, architecte du 3e arrondissement : les murs de la nef sont exhaussés de plusieurs mètres et la voûte reprise, un mur de refend ménage une sacristie dans l'ancien choeur, un corps de bâtiment de plan centré est édifié à l'ouest, avec portique et clocher.
En 1865, le bâtiment sud-est est approprié par Verdier en presbytère, et reçoit un escalier dans la tour d'angle.

1841: 675 habitants

1881: 400 habitants (dictionnaire des communes)

1896: 444 habitants

Le village:

Vue sur Nomdieu 2010

Village situé dans la vallée d l'Auvignon : il s'est constitué auprès de la commanderie d'hospitaliers fondée à la suite du don de Gaston V de Béarn et de sa tante Gilia de Beauville vers 1154.
Des coutumes sont accordées en 1304.
En 1367, dans un contexte d'insécurité, le commandeur vend 30 emplacements de 7, 20 mètres sur 10, 80 pour bâtir des maisons servant de refuge aux habitants : celles-ci doivent comporter un mur extérieur en pierre prolongeant le mur existant, et ne peuvent dépasser le rempart en hauteur ; la largeur des rues est de 6 mètres ; des fossés et des portes complètent la défense.
Au 19e siècle, le cimetière au nord de l'église est déplacé et son emplacement est bâti. La plupart des maisons sont reconstruites au cours du 19e siècle.

Ses habitants sont appelés les Dieunommés et les Dieunommées.
La commune s'étend sur 12,6 km² et compte 238 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 18,9 habitants par km², Nomdieu a connu une nette hausse de 19,0% de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de Saint-Vincent-de-Lamontjoie, Saumont et Francescas, Nomdieu est situé
à 16 km au Sud-Ouest d'Agen la plus grande ville des environs.
Situé à 84 mètres d'altitude, le village de Nomdieu a pour coordonnées géorgaphiques
44° 5' 41'' Nord, 0° 28' 60'' Est.

Quelques restes des livres des jurades:

Nom Dieu.
K. Suppl'. 2742*. Registre
papier. in-folio, 104 feuillets.

1594. — Cadastre de la juridiction confectionné sous la seigneurie de Legrand, de Toulouse, dont le procureur général est Jean Rigal, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, recteur de Poncharramet. L'arpentement est fait d'après lés mesures du Bruilhois. — Table alphabétique des noms des propriétaires.

1673-1761. — Paroisses de Saint-Martin de Beaulens et son annexe Saint-Pierre de Bax. — Baptêmes, mariages et sépultures. — Baptêmes : Bernard Roussel ; — Jean Pérès ; — Bernard de Bilonave. — Mariages : Pierre Sarrau et .Marthe Despeyroux ; — Guiraut Lagutère et Marguerite Gouts; — Jean Bonffils et Françoise Duluc. — Sépultures : Joseph Nouguez ; — Jean Touton, fils de noble François ; — Jean Gourguet. — Note sur des baptêmes administrés, en 1689, dans la paroisse de Marignac, alors privée de desservant. — Le 18 janvier 1740, baptême de Félice-Jacquette, fille de messire de Bozon, seigneur de Beaulens, et de dame Marie-Anne de Secondat ; parrain Jean-Godefroid-Tiburce Secondat de Roques, seigneur de Roquefort, marraine dame Félice-Jacquette, dame de Saint-Loup du Gravier ; présents Gratien de Secondât, cornette de dragons, Joseph-Marie de Montant, seigneur et vicomte du Saumont, Jacques de Romas, chevalier.
Suppl'. 2744. (GG. 2.) (Cahiers.) — Iii-4", 116 feuillets,papier.

1761-1787. — Beaulens et Bax. — Baptêmes, mariages et sépultures. — Baptêmes : Pierre Bourgade ; — Jacques Beaumont ; — Etienne Tourtarel.
— Mariages : Jean Couloumet et Jeanne Clauset : —Etienne Seignourel et Marie Lucante ; — Jean Lause et Marie Derrey. — Sépultures : Etienne Bone ; —
François Gourguet; — Joseph Cailleau.
E. Suppl'. 2715'. (II. 1.) (Liasse., — Cahier in-folio 38 feuillets, papier.

XIIe- siècle. — 1737. — Copies faites par G. Tholin (31 pièces) et cotes (58 pièces) de documents provenant de la commanderie de Nomdieu.
fonds du Grand-Prieuré de Toulouse, archives départementales de la Haute-Garonne : Rôles des donations faites au XIIe siècle et au commencement du XIIIe à la maison de Saint-Jean de Nomdieu. Les donateurs sont Gaston de Béarn et sa tante Gilie, autre Gaston de Béarn, neveu du précédent. Gilie. vicomtesse de Beauville ( Auvillars !), Boson de Lartigue et sa femme Ricarde, Vital de Flaumont, Audiarde d'Artigue. Hunald Mascarel et Cialard, W. A. d'Autièges et sa femme Astorgue, W. Dorsina, Rostan de Bax, Beladone, dame Salide de Padern. Raymonde du Moulin, Rostan de Padern, Astorgue d'Autièges. B. de Montagnac, A. de Breuil, Vital de Galard, W.-A. d'Autièges, etc. Les propriétés données sont : les terres de Percemil, de Maurech, de Tonerenque, la moitié de l'église de Poussac et du bois de Laulanet, le quart de l'église de Roussères, la terre de Laboulbène, la couture de Cul Descubert et celle de Merle, la terre d'Artigue, les frandads de Triquatenque et de Larmentin, la forêt, la couture et le moulin d'Artigue, la terre de Cap de pont de Percemil, la terre de Poussac, la frandad de Lauviende, le quart de l'église de Poussac, la moitié dès dîmes de l'église de Caubed (Daubèse ?) la moitié de la franquetad de Piis.
La plupart de ces donations ne sont pas datées, mais dans plusieurs de ces actes on mentionne Saint-André, qui était prieur de Toulouse, et Sanche de Lestrade, qui était commandeur de Nomdieu avant l'année 1200. Quelques-uns des donateurs et des donatrices se font religieux et religieuses (dédit se ipsum. . . dédit se ipsam Deo et Ospitali Nominis Dei). — Accord sur la garde dés terres et le partage du produit des amendes, passé entre Alésias de Rossac. précepteur de Nomdieu et de Galard, agissant aussi pour les co-seigneurs de Galard et la communauté de Nomdieu, d'une part, et Arnaud et Pierre d'Autièges, Géraud Trenqueléon et Sanche Anier de Pins et les autres co-seigneurs du château de Fieux, d'autre part (1303). — Extraits d'un inventaire dos titres de Nomdieu : ventes, baux à fief de terres, donations, échanges, serment de fidélité prêté par le commandeur de Nomdieu au vicomte de Bruilhois, transactions sur les dîmes, reconnaissances, baux à fief d'emplacements sur lesquels les cessionnaires sont tenus d'élever des maisons attenant aux remparts dans des conditions déterminées, améliorissements, enquête pour le partage du bois de Pourcayrat entre le commandeur de Nomdieu et les consuls de Franccscas, transactions sur les limites de la juridiction du coté du Saumont, pièces relatives à la construction du moulin de Rogès, à la propriété du moulin de Galard, sauvegardes accordées aux commandeurs de Nomdieu. — Sentence de condamnation à mort, prononcée par le lieutenant de juge de .Nomdieu contre Labarthe, convaincu convaincu du crime de bestialité : ledit Labarthe sera pendu et son corps consumé sur un bûcher. La jument dont il a abusé sera brûlée sur un autre bûcher (1598). — Notes sur les procès-verbaux de visite de la commanderie au XVIIIe siècle. — (Nota : les coutumes de Nomdieu, tirées du même fonds, du commencement du XIVe siècle, ont été publiées par M. H.-Emile Rébouis dans la Nouvelle Revue historique de droit français et étranger, numéro de nov.-décembre 1890, et tirage à part — d'après une copie faite par M. G. Fallières.)


Église paroissiale Saint-Laurent.

L'Eglise de Nomdieu


Histoire :
Commanderie de Templiers fondée à la suite du don de Gaston V de Béarn et de sa tante Gilia de Beauville vers 1154. L'église est consacrée avant 1170. Des dons accroissent le capital dans la 2e moitié du 12e siècle. Au 13e siècle, Nomdieu comprend une communauté de frères et un hôpital. Le bâtiment sud-est avec baies géminées date du 13e siècle. Selon un état du 17e siècle, le logis possédait 5 niveaux desservis par un escalier en vis : l'habitation était aux 3e et 4e, au-dessus des chai, prison et greniers ; dans une cour ceinte de murs, se trouvaient château, chai, pressoir, écurie, four, puits, grange, église et cimetière. Jean Pol de Cardeilhac d'Ozan la restaure à la fin du 17e siècle. Elle est divisée et vendue à la Révolution. En 1851, la mairie-école est édifiée sur les plans de Menjoulet, architecte à Nérac, sur l'emplacement d'un bâtiment acquis en 1843 dont les fondations sont conservées. En 1860, la commune décide de restaurer et d'agrandir l'église. Le château adossé à l'église à l'ouest est démoli, et son emplacement employé pour la nouvelle construction. Les travaux sont achevés en 1877, par Dupin, entrepreneur, sur des plans de Verdier, architecte du 3e arrondissement : les murs de la nef sont exhaussés de plusieurs mètres et la voûte reprise, un mur de refend ménage une sacristie dans l'ancien choeur, un corps de bâtiment de plan centré est édifié à l'ouest, avec portique et clocher. En 1865, le bâtiment sud-est est approprié par Verdier en presbytère, et reçoit un escalier dans la tour d'angle.
En 1901, un affaissement apparaît : Gouget, architecte au Passage-d'Agen, place des tirants, remplace la voûte en brique par un lambris, pose des drains. Le clocher pignon étant lézardé a été récemment réparé par les habitants de Baulens.

L'Eglise de NomdieuL'intérieure de l'église de Nomdieu

En 1794, il y avait deux moulins à Nomdieu:

  • Moulin de Goulard, appartenant à l'Ordre de Malte
  • Moulin de Nomdieu, appartenant à la Nation

 

En suivant le vieux chemin qui, partant du Nom-Dieu, traverse le grand Auvignon et conduit à Francescas, on trouve le moulin de Goulard, moulin à 2 meules en mouvement par ce cours d'eau ; un peu plus loin (presque à la limite de la commune du Nom-Dieu, et sur le bord du vieux chemin), la maison de Goulard
indiquée dans la carte de Cassini et les cartes modernes. Cette modeste habitation, qui a sans doute succédé au vieux château, est attenante à Tenclos du domaine de Pachère, que messire Louis-Emmanuel de Bazignan, capitaine du génie, chevalier de Saint Louis (fils aîné de noble Me- naud de Bazignan, écuyer,
seigneur de Caulezon, juge royal de Francescas, et de Marie-Melchiore de Cambon d'Arconques,
mariés dans l'église d'Espiens le 8 novembre 1736), a légué à MM. Boue de La Peyrère, ses petits enfants, propriétaires en 1870.

le moulin de Goulard

Auguste Manuel Hubert Gaston Marie Boué de Lapeyrère, né à Castéra-Lectourois (Gers) le 18 janvier 1852 et mort à Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 17 février 1924, est un amiral français.

le moulin de Goulard

 

Bax ou Batz

Bax (Lot et Garonne) Arrondissement de Nérac, canton de Francescas, à 13 km de Nérac, 18 km d'Agen est une petite commune située aux environs du Nom-Dieu, et de Labastide-de-St-Louis-la-Montjoie,
possédait un vieux château avec droit de haute justice.
Paroisse mentionnée au milieu du 13e siècle, dans un acte de donation des seigneurs de Bads (Bax) à la commanderie du Nomdieu. Selon J. Benaben, le commandeur de Nomdieu est seigneur de Bax à la fin du 13e siècle. L' église de Batz ou Bax est un édifice rectangulaire à chevet plat pouvant dater du 14e siècle. Elle est vendue en 1830. Le cimetière est transféré à Baulens en 1874.
Le Château Bax est situé entre Lamontjoie (Lot-et-Garonne) et Ligardes (Gers).

Château de Bax

Bernard de La Beirie, damoiseau, donne (1251) toute la dime qu'il possède dans la paroisse Saint-Pierre de Batz (Bax) du bailliage ou à son trésorier de la vicomte de Bruilhois, de mettre ledit Michel de L'Isle légalement en possession de la seigneurie de Batz, ce qui fut exécuté le 7 juin suivant.
Jean V, comte d'Armagnac, déclare par acte du 19 avril 1455, que pour payer à Jean de Xaintrailles, maréchal de France, dix mille écus d'or, que celui-ci lui avait amiablement prêté, il lui avait vendu
le 8 mars 1451, devant deux notaires de Tours, la vicomté de Bruilhois pour cette somme, sous la garantie que cette seigneurie lui rendrait mille livres tournoises de revenu annuel. Le comte Jean convient que, depuis la vente, il a joui les trois dernières années;
il se reconnaît redevable pour cette jouissance de 3,000 livres tournoises.
On sait que Jean V tenait rarement ses promesses (l'histoire du moins, le lui a reproché); il agit depuis en qualité de vicomte de Bruilhois, par exemple, pour la seigneurie de Bax en 1469.
Michel de L'Isle, seigneur de Batz ou de Bax et de Castel Pugon, étant mort sans laisser de postérité, sa succession est disputée, le 7 septembre 1500, par noble Bertrande de Bazordan, sa veuve, et
par noble Jeanne de L'Isle, soeur dudit Michel et représentée, pour cette revendication, par son fils aîné, noble homme Bernard de Sédos.
Une transaction intervient le 16 septembre 1501.
(L'original des Lettres patentes de 1469, et les grosses des deux derniers actes, le tout sur parchemin, font partie des archives de M. Jacques-Théodore du Cos de Saint-Barthélemy, propriétaire actuel du château et de la terre de Bax),
Quelques années plus tard, noble Pierre du Faur, ayant acquis la place, terre et seigneurie dudit Bax, avec juridiction haute, « moyenne et basse, » veut rendre son hommage au vicomte de Bruilhois. En conséquence, le 20 septembre 1527, il se présente devant le château vicomtal, à La Plume, et requiert
Georges du Bernet, seigneur de Beauregard, bailli et gouverneur du Bruilhois, de recevoir son hommage au nom dudit vicomte (Acte authentique, mêmes archives).
Damoiselle Catherine du Faur, dame de Bax, descendante dudit Pierre, vend le château et la seigneurie de Bax, par acte du 8 février 1621, à noble Jean de Touton, sieur du Colomé (Grosse en parchemin,
mêmes archives du château de Bax).
Des travaux sont exécutés au tournant des XV° et XVI° siècles, comme l' attestent les meurtrières et la fenêtre à traverse ornée de cavets dans le mur ouest. Un mur de refend divise le corps principal en deux pièces, desservies par un escalier qui se situait sans doute dans le vestibule. Une enceinte cantonnée d' une tour d' angle est édifiée au sud.

Château de Bax

En 1618, il est acquis par Bertrand de Garaud d' Ornesan, puis en 1641 par Jean Touton, sieur du Colomé. Bax est racheté par les Ducos de Saint-Barthélemy, qui font effectuer d' importants travaux durant la 2e moitié du XIX° siècle : construction de la cuisine et d' une tour ronde adossée à la façade ouest et abritant l' escalier en vis suspendu, ajout de pièces du côté ouest, construction des dépendances autour de l' église, plantation du parc. La partie sud du corps de bâtiment principal a brûlé au milieu du XX° siècle.
L'église de Bax est sous l'invocation de Saint-Eutrope.

Tumulus

Ici se trouve également les tumulus de Brax, une éminence artificielle, circulaire ou non, recouvrant une sépulture.

Le Barrage de Lambronne

 

Entre le Barrage de Lambronne et le Château de Bax, au bord du Petit Auvignon, se trouve le "Moulin de Cannes". La dernière propiétaire, Mme Quesseveur, est décédée en 2010.
Pendant l'occupation par les allemands, cet endroit servait comme lieu de rencontre de la résistence.

1818: Naissance de Germaine, fille de Jean Lafarque, 31 ans, domestique au moulin, à Cannes, commune Bax, et Marie, son épouse

1888: Marriage entre Henri Joseph Lesparre, 24 ans, demeurant à LaPlume, fils de Jospeh Lesparre et Chatherine Dufour, propriétaire cultivateur à la Téoulère Francescas
et Catherine Albertine Coulom, 19 ans, fille de Jean Coulon, meunier er de Marie Barrère, avec qui elle demeure au Moulin de Cannes, commune de Saint-Vivent

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