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Le livre de Francescas - le 17e siècle - suite
Le 6 Mars 1635, Pierre de Cos, Sieur de Bourgade de la commune de Fieux est nommé juge royal de Francescas par lettre patentes données à Paris. Le 12 Juillet de la même année, il requiert deux notaires de Fieux et Francescas de lui faire une copie collationnée sur l'original des provisions de l'office de juge royal en faveur de Francescas données à Paris le 23 Janvier 1579 en faveur d'Allem de Bregaud, premier juge royal de Francescas.
Un Monsieur de Bigos fut juge royal. Après lui, trois Messieurs de Bazignan, Menard, Joseph, Menard II, fils et petit fils, tous les trois qualifiés nobles et écuyeurs, furent successivement juges royaux de la même ville.
1639: Les églises royales avaient un bailli et un chambrier laïques, chargés de la police. Ceux de Notre-Dame rendent une
ordonnance (16 août 1639) disant que les promenades et confabulations qui se font dans l'église causent murmure et scandale ; que le bruit des aveugles de l'hôpital des QuinzeVingts, et des pauvres qui vont mendiant leur vie, interrompent les dévotions des chrétiens qui se transportent en cette église pour faire leurs prières.
2 Arch. dép. Lot-et-Garonne (Mézin, BB, 1 et 2. — Francescas, BB, 13 et 14).
1642: Les Comtés d'Agenois & Condomois sont actuellement possédés à titre d'engagement par M le Duc d'Aiguillon en vertu de rengagement fait par contrat du 11 Mars 1642, à Dame Marie de Vignerot. Par un Arrêt du Conseil du 11 Janvier 1689 ayant égard aux interventions du sieur de Belzunce & des Fermièrs du Roi, sans s'arrêter à celle du Marquis de Richelieu, il a été déclaré que rengagement du 11 Mars 1642, consiste seulement aux Villes & Juridictions d'Agen, Puimirol, Monjoye, Castel-Sagrat, le Sauvetat de Saverres, Penne, Villeneuve, Saint Paston, Castelnau de Gratnamble, Monclar, Monflanguin, Villeréal, Castillonnès, la Parade Nicole, le Port Sainte Marie, Casselanthier, la Sanse, Marmande, Gontaud, la Sauvetat de Caumont, la Chapelle Saint Sauveur, Londun Miremont & Sainte Foi, en la Comté d'Agenois; & aux Justices hautes, moyennes & basses de Condom, Mozin, Monguillan, Beaupillon, Montréal, Damazan, la Monjoye, Francescas & la Gruere, sises dans le Comté de Condomois avec toutes les Paroisses dépendantes des Villes & Jurifdictions. (Dictionnaire raisonné des domaines et droits domaniaux 1782)
1644: Pierre Bouchard d'Esparbès de Lussan, marquis d'Aubeterre, seigneur de La Serre, de Francescas, de Ligardes, de Chadenac et de Vitrasé, conseiller du roi, capitaine de cent hommes d'armes des ordonnances du roi, sénéchal et gouverneur d'Agenais et du Condomois, épouse le 26 décembre, Marie-Claire de Pardaillan, seigneur de Gondrin, (fils d'Antoine-Arnaud et de Paule de Saint Lary), dont :
Louis d'Esparbès de Lussan, comte de La Serre, seigneur de Francescas et de Ligardes, décédé en juin 1693, lieutenant général des armées du roi et de la haute Guyenne, sénéchal d'Agenais et de Condomois. Il épouse Catherine de Tiercelin Saveuse, (fille de Charles, seigneur de Saveuse et de Marie de Vienne, dame de Mémilon).
Marguerite-Louise d'Esparbès de Lussan, décédée avant 1689, épouse le 24 juin 1671, François de Cosnac, marquis de Cosnac, (fille d'Armand, marquis de Cosnac et de Marie de Veilhan), décédé en 1674, dont postérité.
1644: Pierre d'Esparbës, furieux de voir s'organiser contre lui une résistance légale, pénétra dans Francescas avec une troupe armée pour tuer les consuls. Comme il ne les trouva pas, il s'en prit aux femmes et aux enfants, dont plusieurs furent transpercés et foulés aux pieds. Le consul Pierre Vaqua, qui, en toute circonstance, avait fait preuve d'une grande énergie, n'eut pas de peine à persuader à ses compatriotes que le seul remède à tant de maux était le rachat de la seigneurie.
En 1645, M. d'Aubeterre demanda une autorisation à Antoine de Caux, Evêque à Agen, afin de créer un couvent des frères pénitents à Francescas, et on peut conclure par là, qu'il n'en existait pas avant cette date.
Il est sür, que cette demande n'a jamais aboutie.
Selon le plan cadastral de 1810 et 1842, les propriétaires de ce bâtiment prévu pour le couvent, étaient successivement Mr. Dupin, maire de Francescas et ensuite la veuve Savery d'Amblard de Moncrabeau.
La
liste des biens du clergé annexés à la Révolution pour le canton de Francescas du Conseil Général à Agen ne montre aucune propriété.
Aveux et dénombrements des biens, domaines et devoirs seigneuriaux, relevant du Roi à cause de son duché de Guienne, où se trouvent impliqués les noms et faits qui suivent : - biens nobles, fiefs et autres dépendances, situés dans la ville et juridiction de Francescas, possédés par François Procope, comte d'Egmont
1647: Les pénitents blancs
A Francescas, le curé, secondé par "plusieurs personnes d'honneste condition", prend en août 1647 l'initiative de la fondation d'une confrérie. Le curé est
Maximilien de Cortète de Prades, d'une famille noble d'Agen et fils du poète; il occupe l'office du prieur, et son vicaire et sous-prieur. Trente six autres
personnes signent l'acte de constitution, parfois avec maladresse, tous sont natifs de Francescas et comprennent à peu près tout ce qu'un pareil bourg pouvait
compter d'élite sociale: un bourgeois, un officier, huit marchand, un apothicaire, trois chirurgiens et de nombreux artisans.
Un des buts des pénitents était de servir d'intermédiaires pédagogiques entre le curé et les couches inférieures de la paroisse; les confrères devaient répandre
parmi leurs familles et domistiques la bonne doctrine, préalablement bien assimilée. Réfuter "l'impiété et infidélité de plusieurs mauvais chrétiens",était une tâche connue, car Francescas formait une bastion catholique à la frontière du calvinisme néracais.
Le curé désirait également encourager par la confrérie la lecture de "bons livresé et la prière personnelle. Il fut laissé à la dévotion particulière de quelques-uns pour prendre la discipline une fois par semaine, mais non sans l'avis d'un supérieur.
A Francescas, le but recherché était avant tout pédagogique, par l'exemple, par des bonnes oeuvres, par la transmission de la doctrine. ces confréries servirent
à étendre l'action du clérgé séculier et en général qui furent subordonnées.
Jurade du 25 juin 1648: Dans la maison commune de la ville de Francescas ont esté convoqués et assemblés en jurade, à son de cloche en la manière acoustumées sieurs Pierre Vaqua, consul et sindic de la présente ville, Charles Dumoche, Pierre Bofilh et Jan Vivens, aussy consulz
1648: Jean d Estrades venant d'être nommé évêque de Condom, les consuls de Francescas négocièrent avec lui et s'engagèrent à lui fournir les 3.325 livres a payer pour le rachat de la seigneurie. D'Estrades entra dans leurs vues et fit signifier, à la date du 2 juillet, une sommation à Pierre d'Esparbès de céder ses droits sur Francescas moyennant la remise de la somme payée pour leur acquisition.
1649: Pierre d'Esparbes imposa comme consul le sieur Rigal.
1649: Le maréchal Roquelaure demande au corps de ville d'Agen deux couleuvrines pour aller les forcer. Il se met en marche; on l'arrête à la porte Saint- Antoine, le suppliant de permettre d'abord que l'on dépêche M. de Roques (Montesquieu) vers Francescas, et, en particulier, vers le sieur de Lestrade, intendant général de M. le marquis d'Aubeterre, sénéchal, et seigneur en partie dudit Francescas, pour l'avertir de la résolution du maréchal, et le prier d'engager les consuls à obéir à ses ordres. C'était le 12 mai et le soir du même jour, le sieur de Roques portait l'heureuse nouvelle de la soumission de cette ville, et les deux couleuvrines, ayant séjourné à la porte Saint-Antoine, allaient reprendre leur place à l'arsenal d'Agen (AA n° 47).
1650: Au bourg de Francescas,
une épée coûte 3 livres.(LA MONARCHIE ABSOLUE (1889)
Le Vicomte G. D'AVEXEL PAR L ACADEMIE FRANÇAISE TOME TROISIEME
ADMINISTRATION GÉNÉRALE (suite),
ARMÉE, MARINE ET COLONIES, CULTES, JUSTICE
1651-1653: C'est l'assaut de Francescas que les Commentaires déclarent comme
"chétif Commencement de notre guerre de Guienne, dans laquelle les huguenots nous prirent au dépourvu".
(Encyclopédie des sciences religieuses, publ. sous la direction de F. Lichtenberger 1881)
21 oct 1651: Ordre du prince de Condé, daté de Bordeaux. Il enjoint à la compagnie de Lamothe-Guionnet, du régiment d'Enghien, en garnison à Francescas, de déloger et d'aller à Fleurance. (Supplément E, Francescas, BB, 15.) (Copie. Livre des jurades de Francescas, BB, 15, f~ 18Gyo.)
1652: Deux ordonnances du comte d'Harcourt, datées l'une d'Agen, l'autre du camp du Mas-d'Agenais, déchargeant les habitants de Francescas de tout logement de gens de guerre ou contribution à leur subsistance, en considération de leur fidélité au roi. (Copies auth. Suppl. E, !\Ias-d'Agenais, EE, i, et Francescas, BR, 15, f° 184.)
16 mars 1652 . L'armée commandée par le comte d'Harcourt, le chevalier d'Aubeterre, le marquis de Saint-Lucpasse à Francescas, allant vers Condom, et « ceste terre a est epilhée par le passage de lad. armee». (Jurades de Francescas,BB,25, reg., 1""168et Ij 1.)
En mars 1652, l'armée du comte d'Harcourt campait aux environs du Pergain. Francescas était trop près pour n'être pas exposé aux logements militaires. Il se trouva qu'un frère consanguin du comte de Lasserre, le chevalier de Lussan, commandait la cavalerie et exerçait en même temps les fonctions de secrétaire du comte d'Harcourt Les consuls de Francescas firent des démarches auprès de lui, avec plein succès, pour obtenir une sauvegarde; mais le chevalier leur déclara sans ambages que leur reconnaissance devait se traduire par un don de 1.500 livres. La communauté était pauvre et sollicita un rabais. Le chevalier finit par se contenter d'une somme de 1.000 livres, payée en cent pistoles, et de 150 livres pour son secrétaire. Cependant, peu de jours après, avant la fin du même mois de mars, le chevalier réclama 1.000 livres de plus, sinon comme don au moins à titre d'emprunt (et l'on savait assez qu'emprunt ou don c'était la même chose). Il était pour lors à Condom et insinuait que l'armée aurait à repasser par ces quartiers et qu'il ne répondait de rien. On comprit ce que cela voulait dire. Les habitants de Francescas se saignèrent aux quatre veines pour donner encore 500 livres, ceux de Ligardes en fournirent autant. Les résuttats furent appréciables non-seulement on fit « passer l'armée par autre lieu », mais encore Francescas obtint du comte d'Harcourt une exemption générale des logements militaires.
Mars 1652
L'armée de d'Harcourt, se dirigeant sur Condom et Gondrin, ravagea sur son passage la juridiction de Francescas. Les Gentilshommes furent pillés commes les vilans, sans miséricorde. Ils portèrent leurs doléances au comte d'Harcourt qui prit l'ordonnace suivante:
Sa Magesté ayant été obligée avec regret de nous envoyer avec son armée en ceste province de Guyenne pour nous oppozer à ses sujets rebelles et les reduire à leur devoir, nous avons receu diverses plaintes des désordres commis par les gens de guerre, tant dans les maisons de gentilshommes que des particuliers soubs prétexte qu'ils retirent ceux du parti ennemy, à quoy désirant apporter les remèdes nécessaires en pourvoyant toutesfois à la seureté et subistance de la dite armée, nous avons fait deffance auxdits gens de guerre d'uzer d'aucunes violences sur les gentilshommes et ce quy leur appartient dans leurs châteaux, de prendre leurs bestiaux, servant au laborage ny commetre aucun sacrilège, viol ou incendie, sur peyne de la vie, ordonnons à tous les gentilshommes et habitants des Ctes de ceste province capable de porter les armes sans aucune exception de se tenir pr^ts pour agir suyvant nos ordres, empescher les parties ennemys, s'oppozer vigoreusement à leur passage, s'asselbler à cest effaiet, au son du toxin pour courir sus et fere générallement tout ce quy leur sera ordonné, de nostre part, leur deffendant très expressement de donner retrait retraite à aucun party des ennemys ny d'exercer aucun acte d'hostilité sur les troupes du Roy, sauf à aux à nous, adresser leurs plaintes en cas qu'elles fassent quelques désordres pour y estre par nous pourven et à peyne d'estre traités suyvant les rigeurs de la guerre, déclarant que nous entendons que nul des subjects de Sa Magesté demeure dans l'estat de neutralité en une occasion sy importante en proye aux ensiens ennemys de la couronne à peyne estre traistés comme ennemys de Sa Magesté.
Faiet à Agen, ce 8 Apvril 1652 "Signé Henry de Lorraine, Comte d'Harcourt" par Monseigneur "Martin"
(Francesas CC, 15, p. 186-187)
9 Apvril 1652
Pendant que d Harcourt était à Agen il avait rendu une première ordonnance le 8 pour protéger les gentilshommes de la Juridiction de Francescas des violences et des ravages des gens de guerre et le lendemain il en donnait une seconde en faveur de la Juridiction elle même ainsi conçue.
"Nous avons mis sous la protection et sauvegarde du Roy et la nostre particulière la ville de Francescas en considération de Monsieur le chevalier d Aubeterre diffendant très expressément à tous gens de guerre dépendants de nostre pouvoir d'y loger prendre ny fourrages et auscune chose à peyne de punition.
Faict à Agen le 9 Apvril 1652 Pour Monseigneur MARTIN
3 Cette protection le chevalier d Aubeterre se la fit chèrement payer (Arch Dies Francescas BB 15 4)
1653
Les renacier des terres seigneuriales ne payaient plus pour entretenir lrs troupes d'Harencourt. M. Issac Guihaume, notaire royale du Saumont, secrataire de la ville de Francescas, explique à la Jurade qu'il est obligé de se rendre à Cours (canton de Preyssas) pour le service de M. et Mme Lapujade "pour faire recognoistre et expeller les habitants dudit Couts et autres leurs emphythéotes, et pour d'autres affaires et leur maison". Il sera absent deux ou trois mois et peut-être d'avantage.
(Arch. Commune Francescas) p. 236.
On ne savait comment nourrir les pauvres quémandant le long des chemins et des rues.
1653: On trouve JEAN DE BIGOS, Ecuyer, Capitaine de la ville de Francescas, ainsi qualifié dans un acte original du 12 Février , dit l'Armorial de France
1653: les villages situés dans un rayon d'une quinzaine de kilomètres autour de Condom (ainsi Francescas, Mézin, Montréal, ...) ont été touchées par la peste.
1655: Le temps des troubtes de la Fronde une fois passé, les incidents de la vie communale se réduisent à des détails. On voit parfois intervenir le comte et la comtesse de Lasserre dans les élections de jurade. Un document prouve qu'à deux reprises ils cherchèrent à introduire des cordonniers dans cette assemblée bourgeoise, qui protesta, ne voulant pas avilir ces charges et confier à des illettrés l'exercice de la justice.
1657: Il aura dans l'hôpital un hospitalier et une hospitalière
1660: Aveux et dénombrements des biens, domaines et devoirs seigneuriaux, relevant du Roi Louis XIV à cause de son duché de Guienne, où se trouvent impliqués les noms et faits qui suivent: biens nobles, fiefs et autres dépendances, situés dans la ville et juridiction de Francescas, possédés par François Procope, comte d'Egmont
Vers 1660 la porte de Bordeaux tombe en ruine
Noble Joseph de Lartigue, né en 1657, consul de Francescas en 1703, 1704 et 1717, épousa demoiselle Catherine du Vergier, et testa le 19 avril
1732, nommant ses enfants dans l'ordre ci-après.
Il mourut le 16 décembre
1732.
1°' Noble Jacques de Lartigue, née en 1693, épousa, le 31 octobre 1719,
demoiselle Marguerite Miqueau, fille de sieur Jacques Miqueau et de Charlotte Capot. Il mourut le 10 février 1731, et laissa pour fils
unique :
Noble Jacques de Lartigue, écuyer, conseiller du Roi, juge royal
civil et criminel de la ville et juridiction de Francescas, en
Condomois, par nomination du 29 octobre 1767, naquit le 9
septembre 1727. Il épousa, le 23 septembre 1750, demoiselle
Marie de Rey de Cluquet, fille de Jean-François de Rey, sieur
de Cluquet, et de demoiselle Marie-Anne de Lafitte. Le 6 septembre
1758, Jacques de Lartigue obtint de M. de Moncroc de
Laval, lieutenant des maréchaux de France, un certificat constatant
qu'il était en droit de jouir du privilège de port d'armes,
en vertu de l'ancienneté et de la situation militaire de sa famille.
Il fit faire une enquête le 13 août 1767, pour établir que les
différentes branches de sa famille étaient nobles d'ancienne
extraction, et que la sienne était tombée dans la pauvreté depuis
environ quatre-vingts ans, et avait dérogé à la noblesse. Cette
enquête eut lieu devant Menaud de Bazignan, écuyer, conseiller
du Roi et son juge civil et criminel au siége de la ville et juridiction
royale de Francescas, et eut pour déposants noble Joseph
de Monbet du Nègre, habitant de Montesquieu, et sieur Jean
Séheutz, vivant noblement; il en résulta les faits allégués par
Jacques de Lartigue, et, dc plus, quo sa branche était collatérale
de celles du Petit Goalard et d'Aignestoux. Jacques de Lartigue
fut premier consul de Francescas (il fallait être gentilhomme
pour occuper cette charge) pendant les années 1762 à 1767. ll
testa le 5 mai 1779, et mourut le 24 octobre de la même année,
à l'âge d'environ 55 ans; dame Marie de Rey, sou épouse, lui
survécut jusqu'au jour de la Pentecôte 1800. De leur mariage
étaient provenus :
Noble Jacques de Lartigue, avocat en Parlement, né le 17
novembre 1753, succéda à son père dans la charge de
conseiller du Roi, juge royal, civil et criminel de la ville et
juridiction de Francescas. II épousa, en janvier 1780,
demoiselle Marie-Anne du Cos de Saint-Barthélemy, née à
Francescas le 7 août 1750, fille de messire Jean-François
du Cos, seigneur de la maison noble de Saint-Barthélemy, et
de noble Louise-Candide de Cambou. Jacques de Lartigue
est décédé le 30 mars 1835, laissant de sa femme, morte
le 4 juillet 1834, pour fille unique :
Demoiselle Marie-Joséphine de Lartigue, née le 17 octobre
1780, mariée, le 18 novembre 1800, à noble Joseph-
Bonaventure de Bourrousse de La Fore, écuyer.
1665: La peste sévissant dans la province, un grand nombre de pauvres se réfugient dans la ville « à cause de l'hospital qu'il y a en icelle ». La jurade cherche à remédier à cet abus.
1666: Noble Jehannot de Pujollé abandonne audit Jean son frère, en paiement de ladite somme, une métairie située en la juridiction de Francescas, au lieu appelé Mora, autrement au Casso (Expédition délivrée le 14 décembre 1666 sur la minute originale, par Saint Estèphe, notaire public à Condom, acquéreur de l'office dudit Loyard et des papiers attribués à l'office de garde-notte général des anciens notaires de toute la sénéchaussée de Condom), à la requête de noble Jean-Ollivier de Pujollé seigneur et vicomte de Julhiac et conseigneur de Fieux.
1667: Jean Bigos, juge royal à Francescas
BIGOS (Joseph de), prêtre, né à Francescas, diocèse de Condom, le 19 novembre 1668, reçu
au séminaire à Paris le 10 mai 1699, y a fait les vœux le 11 mai 1701 en présence de M.
Briderey, décédé le 27 septembre 1737 à Amiens. Visiteur. Anciennes Relations, p. 176; Not.
imp., t. IV, p. 224-227.
La notice qui lui fut consacrée après sa mort, en 1737, disait de lui que c'était "un homme
de bon conseil, et doué d'une véritable prudence ; il était comme l'
oracle d'un grand nombre de
personnes de toute condition, qui toujours satisfaites de ses réponses, recouraient toujours avec
confiance à lui dans leurs difficultés. Sa prudence était jointe
à une aimable simplicité, et il disait
souvent d'après saint François de Sales, que sa finesse était de n'en a point avoir".
Il avait un esprit pénétrant, étendu, solide, juste, et qui allait cons
tamment au vrai par le
plus court chemin (
Rel. abrég ., p.203;
Not. imp ., IV, 224).
1670: Charles de Batz de Castelmore, connu sous le nom d'Artagnan, était maréchal des camps et armées du roi, par brevet du 15 avril 1672. Il fut tué au siège de Maastricht, le 25 juin 1673.
Certificat existant:
Au dos est écrit:" Certificat d'aide-major des Mousquetaires pour M. d'Anglure n°37"
Au dessus du certificat, on lit les mots: "Première et derbière page," écrits de la main de messire Joseph de Bazignan, écuyeur, juge royal de Francescas, né le 1er décembre 1679, ancien officier au régiment de Navarre.
(Les certificats de M. d'Artagnan du 19 janvier 1670, et de la Rievière du 27 juin 1673, délivrés à M. Labordasse d'Anglure, sont copiés par la même main et d'une belle écriture de la première moitié du XVIIIe siècle. Ils ont servi, comma je l'ai dit, pour le procès intenté par les sieurs Charles et Raphael de la Porterie, habitants de Francescas, héritiers de leur grand-oncle dit Pierre Labordasse d'Anglure, ancien brigadier de la première compagnie de la garde du roi, mort major de la ville de Saint-Quentin le 19 septembre 1705, contre messire Nic.-Em. de Fontaine, brigadier de chevau-légers, dame M;-L de Launoy, son épouse, messire Louis de Fouquesolles, etc. héritiers de Louis Leroy, chevalier, seigneur de Saint-Lau.)
1671: Un jugement de la cour des comptes de Paris admit (4 décembre 1671) la demande de Messire Jean-Jacques de Narbonne, marquis de Fimarcon, qui
réclamait la suspension de l'hommage dû par le marquisat de Roquepine 3, jusqu'à la solution du procès en cours devant le parlement de Paris, au
sujet de la mouvance qu'il revendiquait et qui lui était contestée.
Messire Gilles du Bouzet, ayant expédié son cens, accompagné de pièces justificatives, fut renvoyé devant la sénéchaussée de Guienne
qui, à son tour, confia l'instruction du litige à la lieutenance de Francescas.
M. de Roquepine, qui prétendait ne relever que du roi, gagna sa cause, et le dénombrement fut publié à l'inventaire des documents relatifs aux terres qui composent
le marquisat de Pouy. — Archives du château de Mons.
1674: Francescas (Lot-et-Garonne): Hôpital. 1674
Biens des établissements religeux supprimés. Ordre de Saint-Lazare : titres par l'ordre alphabétique des diocèses et par l'ordrealphabétique des localités (XIIe-XVIIIe siècle)Répertoire numérique détaillé (S//4812-S//4945)
1678: M. Joseph de Bigos ne fit que passer à Toul. C'était un homme de grande valeur, ainsi que
le montrent les charges qu'il exerça dans la Congrégation de la Mission.
Il naquit le 9 novembre 1668 à Francescas (Lot et Garonne), au diocèse de Condom. Il fut
reçu à S. Lazare le 10 mai 1699, et y fit les voeux 10 mai 1701. Occupé probablement dans les
oeuvres de la Maison-Mère, il fut nommé supérieur de Toul en 1707.
"Entretiens sur la Vie publique de Jésus-Christ, modèle pour l'Etat Ecclésiastique", par le curé de Francescas, 1690 - 1700. Il s'agit probablement de Louis de Cazebonne. Il fut curé d'avant 1681 jusqu'après 1689. Arch. Dép. Lot-et-Garonne; E supplément 2679-2680, registre paroissial de Francescas
En 1673, les habitants de Francescas désignent un syndic pour procéder contre les consuls, accusés d'avoir détruit les bois pour s'appliquer le produit de la vente
Un jugement de la cour des comptes de Paris admit (4 décembre 1671) la demande de Messire Jean-Jacques de Narbonne, marquis de Fimarcon, qui réclamait la suspension de l'hommage dû par le marquisat de Roquepine, jusqu'à la solution du procès en cours devant le parlement de Paris, au sujet de la mouvance qu'il revendiquait et qui lui était contestée. Messire Gilles du Bouzet, ayant expédié son cens, accompagné de pièces justificatives, fut renvoyé devant la sénéchaussée de Guienne qui, à son tour, confia l'instruction du litige à la lieutenance de Francescas. M. de Roquepine , qui prétendait ne relever que du roi, gagna sa cause, et le dénombrement fut publié à Belmont, Ligardes et Pouy-Roquelaure, durant trois dimanches consécutifs, à l'issue de la messe (le 24 janvier 1674)
1685: L'église catholique se partagea alors en deux partis nettement distincts, les jésuites et les jansénistes (I). C'est au cours de ces querelles véhémentes que le roi Louis XIV fut mis dans l'obligation d'entreprendre l'extinction du calvinisme. Pour obtenir ce résultat, il révoqua l'édit de Nantes et publia, le 22 octobre 1685, un nouvel édit qui prescrivit les plus extrêmes mesures de rigueur contre les protestants. Dès ce moment, il y eut de nombreuses conversions au catholicisme. C'est alors que se manifesta dans notre contrée, un mouvement très favorable à la reprise de l'esprit religieux qui, en donnant naissance à des sentiments de piété et de charité contribua au développement d'une multitude de confréries et autres associations religieuses. C'est à ce moment là que les deniers temples seront détruits.
22 mai 1687: Testament de Gabrielle Piquat, femme de Joseph Rossel ou Roussel à Francescas (gracieusement offert par A. Thibon)
Vers 1690, le curé de Francescas, il s'agit probablement de Louis de Cazebonne, écrit dans le silence de son presbytère des passages concernant les propositions jansenistes(Entretiens sur la Vie publique de Jésus-Christ, modèle pour l'État Ecclésiastique), la grâce et la perversité des indulgences, qui frôlent de près le calvinisme, mais le roi et l'évêque ont rapidement manifesté leur désapprobation.
1692 : Louis XIV décida par ordonnance royale, d'imposer un représentant des communes conseillers, échevins ou pairs), et de vendre cette fonction pour remplir les caisses de l'état. L'administration des communes restera ainsi jusqu'à la révolution Française.
1694: Messire Jean-Marie de Pujollé écuyer, seigneur vicomte de Juliac, fut déchargé du droit de francfiefs par ordonnance de M. du Nogué lieutenant particulier civil et criminel au sénéchal de Marsan, et commissaire subdélégué de M. Bazin de Bezons intendant de la généralité de Guyenne, rendue le 26 juin 1694 sur les titres de noblesse qu'il avait produits et qu'il a remontés avec filiation à noble Louis de Pujollé son sixième ayeul, qui fit hommage de la maison noble de la Salle, fief et bien noble dépendant de Francescas, le 13 mai 1460, et fit son testament le 28 décembre 1507 par lequel il institua son héritier noble Raymond de Pujollé son fils (Signé du Nogué commissaire subdélégué; plus bas par mondit sieur Laurens, greffier).
1695: Hommages rendus au bureau des finances, à Bordeaux, par : le comte d'Egmont, seigneur de Francescas
1696: La commanderie de Nomdieu interdisait le bois de Pourqueyrat aux villageois de Francescas