Région: Aquitaine
Département: Lot et Garonne
Commune rattachée à Moncrabeau
Code postale: 47174
Population : 10 habitants
Superficie : 30 ha
Altitude : 75 m
Après le puits et la remise, ce hameau, au bout d’un chemin sans issue, avait autrefois son église. Aujourd’hui, c’est le vent qui raconte au passant l’agonie de ces pierres, la mort annoncée de ces magnifiques cyprès, la résurrection incertaine de ces tombes, pour beaucoup oubliées.
De quel siècle ? Quelle importance ! Sous le manteau de lierre, le temps ne compte plus.
Gardère
Gouardère est totalement identique à Gardère, mais rend mieux la prononciation gasconne "gwa"
(et même parfois "wa").
Les noms de lieu ont souvent gardé une graphie plus proche de la phonétique gasconne que celle des noms de famille correspondant, davantage francisée, voire occitanisée avant la période française.
Ainsi on a en général "Gardère" comme nom de famille, mais comme nom de lieu, on peut avoir "Gardère" ou "Gouardère".)
Gardère et Vialère
Gardère et Vialère.
Un habitat dispersé de corps de ferme, de châteaux ou de petits hameaux
Le paysage est émaillé de petites unités bâties, corps de ferme, châteaux, maisons de maître ou petits hameaux. Ce n’est pas tant l’architecture qui se signale dans le paysage, que l’accompagnement végétal de ces ensembles bâtis qui forme des bouquets denses, et protège les habitants des regards extérieurs. Ces ensembles mêlant toitures et végétaux ponctuent le paysage. De préférence ils sont implantés en haut de pente, sur des croupes intermédiaires ou sur de légers replats à mi-versants. Les nouvelles constructions « évadées » dans les champs ont rarement suivi ce modèle de discrétion.
Le région se caractérise aussi par la diversité de ses paysages qui vous entraîne des coteaux de l'Albret à la vallée de l'Auvignon, de la vallée de la Baïse à la vallée de l'Osse, en passant par les hameaux médiévaux d'Artigues, de Pouy-sur-l'Osse, de Riqué, de Gardère et Saint-Cirice, avec leurs églises, leurs châteaux, leurs fermes, leurs pigeonniers...
— La commune de Moncrabeau est divisée en deux moitiés à peu près égales par la
rivière de Baise, l'un des affluents de la Garonne. Saint-
Cirice, Saint-Jean de Gardère et Sainte-Magdeleine de
Moncrabeau, sont sur la rive droite et construits sur le
banc de rochers analogue à celui qui domine la ville
d'Agen. Les églises Sainte - Radegoade de Marcadis ,
Saint-Clair d'Artigues et Saint-Pierre de Pouy-sur-Osse,
sont situées sur les coteaux qui séparent les vallées de la
Baïse et de l'Oss?. Enfin Saint-Roch de Lahitte, la seule
bâtie dans la plaine, est sur la rive gauche, comme les
trois précédentes, mais très-rapprochée de la Baïse.
Publié le 23/08/2017
Samedi, les hameaux de Gardère et Saint-Cirice, dominant le village moncrabelais dont ils dépendent, se sont unis l'espace d'une soirée. Occasion pour les habitants de répondre à l'invitation de Caroline et Jérôme Cowper, de Saint-Cirice. Une tradition de partage qui se perpétue maintenant depuis plusieurs années. Pour leur plus grand plaisir, une quarantaine de familles avec enfants, petits-enfants se sont retrouvées pour un apéritif convivial sur la terrasse de l'ancien presbytère. La soirée s'est poursuivie autour d'un poulet au curry et de conversations menées tambour battant autour de ces retrouvailles.
2016
Gardère et Saint-Cirice, des hameaux festifs
Retrouvailles d'un soir pour les habitants des hameaux moncrabelais de Gardère et Saint-Cirice pour une fête de voisinage. Accueillis dans un bâtiment agricole mis à disposition par Claude Dulong, une cinquantaine de voisins sont venus déposer apéritif, entrées, gâteaux, pour un partage convivial. Les tables se sont garnies d'un buffet des plus copieux pour cette auberge espagnole agrémentée de grillades au feu de bois. Les conversations ont roulé tard dans la soirée pour le plus grand plaisir de tous. Les anciens racontant aux petits nouveaux des hameaux leurs souvenirs
Un peu d'histoire
OTHON H (1250-1314).
Ce fut vers 1250 que mourut Othon Ier; son petit-fils Othon II lui succéda. C'était un homme remarquable et son nom se trouve mêlé à, un grand
nombre des affaires importantes de son pays.,Quelques-uns lui reprocheront peut-être son dévouement à la cause anglaise dans le
midi delà France; niais il ne faut pas juger du patriotisme à cette époque reculée par ce qu'il est de nos jours. Au temps où Othon II régnait
sur le Fimarcon,les rois d'Angleterre, comme héritiers d'Elêonore d'Aquitaine et d'Henri Plantagenet, second époux de cette princesse,
étaient suzerains légitimes de la Gascogne, et le seigneur de Fimarcon pouvait à juste titre considérer comme un devoir d'être pour
eux un vassal fidèle. Dans la réalité aucun gentilhomme gascon ne leur fut plus dévoué que lui.
Nous ne connaissons pas d'actes d'Othon II avant le 10 août 1260. A cette date on le rencontre faisant, avec son épouse Géraude de Marmande « la Daurade » et
Guillaume Astanove, son fils, une donation pieuse aux Templiers d'Argenteins et à G. B. d'Aspet, leur commandeur :. il leur cédait le fief de La Gardère ainsi
qu'un droit de dépaissance sur toutes ses terres. Si nous en croyons certains documents mentionnés par les Archives historiques de la Gironde,
les possessions seigneuriales d'Othon II s'augmentèrent en 1268; du château de Lagarde, du quart de Montcrabeau, du quart de Sainte-Bazeille, de
la moitié de Çoulogne (Calignac?), du cinquième de Gazaupouy, de tout Ligardes et de quelques autres terres.
Au-dessus de Moncrabeau, par exemple, le hameau de Gardère, son château et son église, étaient des demeures templières. Sur la même commune, un lieu dit Lagrangerie appartenait à l'ordre.
En 1270, le comte d’Armagnac Géraud V fait don à Auger d’Andiran, abbé de Condom, du territoire de La Gardère, avec autorisation
d’y construire un ouvrage fortifié. En contrepartie, il se réserve le droit d’occuper l’édifice avec ses soldats lorsque
les circonstances l’exigeront. Il reste en la possession des abbés, puis des évêques de Condom jusqu’en 1571, où il est vendu à Pierre de Lavardac. En 1621, il est racheté par
Jean de Maniban et reste propriété familiale jusqu’en 1791.
À partir de là commence son abandon et sa ruine.
La vieille église de Garderes Saint-Jean Baptiste du XI° siecle, restaurée au XVII° est en ruine. Au XVIII° siecle, l' église de Garderes est mentionnée parmi les dépendances de la commanderie
d' hospitaliers d' Argentens. Elle ne paraît pas avoir été voutée.
Les membres de cette immense circonscription étaient disséminés non seulement dans l'Agenais mais encore dans les contrées limitrophes, telles que le Périgord, le Bazadois et la Gascogne. En voici l'énumération telle que nous la trouvons dans le procès-verbal de la visite de la commanderie en l'année 1650 :
1) maisons et rentes d'ans la ville de Nérac ;
2) moulins de Betpaume, de la Sereine et d'Aubéas ;
3) Puyfortaiguille ;
4) La Gardère (près de Montcrabeau) ;
5) La Tour de Lavande (près de Fargues) ;
6) Cours (en Bazadois) (Templiers) ;
7) Romestang ;
8) Sainte-Louvère ;
9) Saint-Sylvestre ;
10) Mazerolles ;
11) Cazalis (dans les Landes) ;
12) Saint-Jean d'Angenès et Graulan (près de Villeneuve-de-Marsan) ;
13) Saint-Romain ;
14) Casteljaloux ;
15) Moleyres ;
16) Sainte-Marie de Beyriès ;
17) Cavaignan ;
18) Bouglon ;
19) Asquets (duché de Fronsac) ;
20) Barbefère ;
21) Montréal.
Cession d'un moulin à vent sis à Roquefort par Jean LIMOZIN, praticien à Toulouse, fils et co-héritier
de feu Jean, de la juridiction de Ste-Colombe en Bruilhois, en faveur de Arnaud Vaquery, notaire royal à Agen (1607). Rôle de l'argent reçu ou dépensé pour M. DE LISLE-TAILHAT (XVIIe s. ). Résiliation du bail à ferme du domaine et château de Casteron, paroisse de Gardère, juridiction Moncrabeau, faite par
Marie-Joseph LISSALDE DE CASTERON, seigneur de Goulens et Anselme Sifflard, négociant à Nérac (parch. 1777). Quittances de dot données à Annet DE LISSE, bourgeois et marchand d'Agen par ses trois gendres : Augustin Besson, Jean Yschard et Martherin Rigal (1591-1602). 1591-1607.
Cette famille de Lavardac était originaire de l'Astarac. On trouve son nom mêlé à la plupart des affaires des XV° et XVI°
siècles. Lorsque le nouveau propriétaire du château de La Gardère fut mort, son fils Arnaud de Lavardac rendit hommage pour les récentes acquisitions de sa famille, et il passa
notamment un accord, le 18 mai 1595, avec les consuls du lieu de La Gardère et le sieur Jean Laffargue, maître arpenteur
de Francescas, pour la révision du cadastre de la communauté.
Mais il eut à soutenir un important procès contre le chapitre de Condom, qui revendiquait le droit de dîme sur la terre de La Gardère, que s'était appropriée injustement son père Pierre de Lavardac à la suite de l'échange du 28 mai
1578, et dont les nouveaux seigneurs avaient joui depuis cette époque. Par suite, le chapitre, revenant sur ce contrat d'échange, en demandait la rescission, prétendant inaliénable
ce droit de dîme et considérant les biens ruraux pris en échange, comme une charge plutôt que comme un bénéfice.
Une transaction intervint, le 18 mars 1609, moyennant laquelle « le sieur de Lavardac cède ladite dîme sur la terre de La Gardère au chapitre de Condom avec la somme de 600
livres pour l'indue jouissance et la restitution des fruits,mais demeure néanmoins seul et unique propriétaire et seigneur
dudit fief .
Arnaud de Lavardac, seigneur de La Gardère, mourut
en septembre 1615. Sa succession provoqua divers incidents
que nous allons résumer.
Monsieur Jean-Joseph de ROLLAND, écuyer, chevalier, seigneur de Lastous,co-seigneur, avec le duc de Bouillon, de la paroisse de Saint-Jean de Gardères, en la
juridiction de Calignac, sénéchaussée de Nérac, naquit le 4 septembre 1697.
Sur la représentation de ses papiers de famille, il obtint, le 4 août 1756, de M. Boucher, intendant de Bordeaux, une ordonnance de maintenue de noblesse pour
sa branche ; présenta ses titres à la Cour des Aydes de Guienne, le 29 août 1755, et les retira, du consentement du procureur général, le 26 février 1734.
Il vivait encore en 1761, et avait épousé, par contrat du 7 octobre 1724, demoiselle Anne LAVERNY.
Afferme des revenus du membre de Gardère de la commanderie d'Argenteins, consentie en faveur des frères Delos par Henry Louis de Charvet, chevalier de Saint-Jean, comme procureur de Joseph Chaponnay de Fesin, commandeur d'Argenteins (1711). 9 pièces.
L'ordonnance de l'évêque de Condom, Alexandre-César d'Anterroches, 15 Juin 1765 afin de restaurer l'église St. Martin de Gardère
Résiliation du bail à ferme du domaine et château de Casteron, paroisse de Gardère, juridiction Moncrabeau, faite par Marie-Joseph LISSALDE DE CASTERON, seigneur de Goulens et Anselme Sifflard, négociant à Nérac (parch. 1777).
1789: 50 habitants (Dictionnaire général de France)
1803: le cimetière étant en surplomp trop près des habitations, doit être transféré.
Quelques noms et dates de Gardère
Gayrau, Martin Sexe: Masculin
Naissance : 18 décembre 1788 à Moncrabeau(Gardère),47,Lot-et-Garonne,Aquitaine,FRANCE
LESTRADE, Jean (16 février 1733 Moncrabeau ( Gardère ),47,,Lot & Garonne, - 30 décembre 1803 Moncrabeau,47,Lahitte,Lot & Garonne,)
LESTRADE, Vital (avant 1715 Moncrabeau ?,47,,, - BET 1759 AND 1803 Moncrabeau ( Gardère ),47,,Lot & Garonne,)
Gayrau, Martin (18 décembre 1788 Moncrabeau(Gardère),47,Lot-et-Garonne,Aquitaine,FRANCE - )
1799-1800 - Levingt sept Messidor l'an huit de la République: Marriage d'Esteune Ducomet, 20 ans, Louis Lauga, 20 ans de Ligarde
1849: Naissance de Marie, fille de Jean Lacaze, 25 ans, journalier, et Anne Geyraut
Un dernier inventaire de l'église à été fait 20 mars 1906
Macilie et Florette de Botet, et dame Matilie agissant de la volonté
de Bernard des Soliers, son époux, donnent à l'Evêque d'Agen toute
la dime de la paroisse Saint-Jean de Gardère près Condom (totam
deciman ecclesioe et parrochioe beati Johannis de Gardera prope
Condomium (Cartulaire d'Agen, Bulle cotée par lettres B. D.)
Franquet Dansa ou Dausa, laïque, donne au même évêque toute la
part de dîmes qu'if a dans les paroisses Sainte Marie d'Artigues et
Saint-Sigismont de Vialère, près le château de Moncrabeau (inparrochia
sancti Sigismundi de Vilera prope castrum de Monte Crapelli.)
(Idem. Idem).
Guillaume Arnaud d'Artigue (1517_?), damoiseau, donne au même évêque
tout ce qu'il possède de dime dans la paroisse de Saint-Sigismont de
Vialère (omnes decimas quas habebat vel tenebal in tola décima
parrochie ecclesie sancti Sigismundi de Vilera prope Montem Crapelli
(Idem, Bulle cotée par lettres C. Q.).
Guillaume de la Bourgade, prêtre et recteur de l'église paroissiale
de Moncrabeau (Guilhermus de La Bourgada presbiter rector ecclesie
parrochialis Montis Crapelli), et Pierre de la Rourgade, fils de
Bernard de La Bourgade, de Moncrabeau, donnent à l'Evêque
d'Agen, toute la part de dime qu'ils ont sur les paroisses de Gardère
et de Vialère (Idem, Bulle cotée par lettres C. Z.).
Douce de Villère donne à l'évêque d'Agen tout ce qu'elle possède
des dîmes de Villère ou Vialère et de Gardère (Dulcia de Villera cessit
totam illam partem, jus et rationem quam quod ipsa habebat in
decimis parrochiarum de Villera et de Gardera.) (Idem, Bulle cotée
par lettres G. R.)
Pierre de Villère, bourgeois de Moncrabeau, donne spontanément
à l'évêque d'Agen, toute la douzième partie de dime de la paroisse de
Villère ou Vialère, et le quart de la dime de la paroisse de Gardère,
près le château de Moncrabeau (Petrus de Vilera, burgensis de
Monte Caprello.... totam duodecimam partem decime parrochie ecclesie
de Vilera, et quartam partem décime parrochie ecclesie de
Gardera prope castrum Montum Caprellum.) (Idem, Bulle cotée par
lettres B. D.).
Outre ces sept églises paroissiales conservées, il y avait
une paroisse, aujourd'hui supprimée, nommée Saint-
Sigismond de Bithère, Villère ou Vialère, selon l'orthographe définitivement adoptée. L'église Saint-Sigismond
de Vialère, bâtie également dans la plaine, sur la rive
droite de la Baïse, existe encore et n'est plus consacrée au
culte divin.
Macilie et Florette de Botet et dame Matilie, agissant de
la volonté de Bernard des Soliers, son époux, donnent à
l'évèque d'Agen toute la dime de la paroisse Saint-Jean
de Gardère, près Condom. {Cartulaire d'Agen, Bulle cotée
par lettres B. D.)
Franquet Dansa ou Dausa, laïque, donne au même
évêque toute la part de dîmes qu'il a dans les paroisses
Sainte-Marie d'Artigues et Saint-Sigismond de Vialère,
près le château de Moncrabeau. [Idem, Idem.)
Guillaume Arnaud d'Artigues, damoiseau, donne au
même évêque tout ce qu'il possède de dime dans la
paroisse de Sigismond de Vialère. [Idem, Bulle cotée par
lettres G. Q.)
Guillaume de La Bourgade, prêtre et recteur de l'église
paroissiale de Moncrabeau, et Pierre de La Bourgade, fils
de Bernard de La Bourgade, de Moncrabeau, donnent à
l'évèque d'Agen toute la part de dîme qu'ils ont sur les
paroisses de Gardère et de Vialère. {Idem, Bulle cotée par
lettres G. Z.)
Douce de Villère donne à l'évèque d'Agen tout ce
qu'elle possède des dîmes de Villère ou de Vialère et de
Gardère. [Idem, Bulle cotée par lettres G. R.)
Pierre de Villère, bourgeois de Moncrabeau, donne
spontanément à l'évêque d'Agen toute la douzième
partie de dime de la paroisse de Villère ou Vialère, et le
quart de la dîme de la paroisse de Gardère, près le château de Moncrabeau. {Idem, Bulle cotée par lettres B. D.)
Raymond-Arnaud d'Artigues (Raymundus-Arnaldi de Artigiis)
donne à l'évêque d'Agen la dîme de la paroisse d'Artigues et la dîme
de Vialère ( decimam ecclesie de Artigiis et dècimam de Bilieras )
(Cartulaire d'Agen, Bulle cotée par lettre N)-1570
Vialère
La paroisse de Vialère devait disparaître définitivement au XIXe siècle avec pour seuls vestiges un moulin en bord de Baïse..
L'église Saint-Sigismond
de Vialère, bâtie également dans la plaine, sur la rive
droite de la Baïse, existe encore et n'est plus consacrée au
culte divin.
1556: Sénéchal et Présidial de Nérac - Dépendances: Montvraveau, Gardère, Saint-Cirice, Vialère, Espissac, marcadis, Artique, Lahitte.-
Toutes ces terres furent cédées par Louis XIV au Duc de Bouillon
1767: Devis des ouvrages pour la tâche imposée à la paroisse de Vialère.
Son histoire
L'église paroissiale de Vialère dépendait de la commanderie d'hospitaliers d'Argentens. Le choeur pourrait dater du 12e siècle ; une baie axiale existait dans le chevet plat. Le clocher pignon occidental a été construit à la fin du Moyen Age, au 14e siècle ou au début du 15e siècle, avec une porte en arc brisé chanfreiné. Les murs de la nef ont été réparés en moellon. L'église de Vialère, désaffectée, est vendue en 1823, en même temps que celle de Riqué, pour financer les travaux de l'église de Moncrabeau. Des tombes en pierres (sarcophages ?) ont été mises au jour à la fin du 19e siècle.
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 12e siècle ; 2e moitié 14e siècle, 1ère moitié 15e siècle
Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
Août 1803: L'église est vendu et le cimetière supprimé
L'Association Douce de Vialère a entrepris de faire revivre l'église templière, Saint-Sigismond de Vialère, tombée en ruines, en lui redonnant une vocation culturelle et préserver ainsi tout un pan de l'histoire de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem au coeur de la Gascogne.
Quelques restes des livres des jurades:
1687-1724. — Paroisse de Sainte-Radegonde de Marcadis. — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Bresque, Ducause. Lacapère, Bérigué, Hautenpenne,
Durrat. Dagieu, Pugens, Bonas. Peironil, Dupouy, Rignac. Vergès, Clavé, Sylvestre. Boyer.Colombeau, Largellé. Deuxsous, Feurten.
E. SuppI'. 2731. GG. •.•.! 'Repristre.i — 222 feuillets, papier.
1750-l792. — Gardère. — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Peirecave, de Casteron, Cruchen, Lébé, Lateille, Durrat, Monthus, Bertelle, Fages, Dupin, Bonnatière. Pervil, Caumontat, Duplan, Davazan, Davan, Caseneuve, Breton, Faget, Gachies.
Église de la Paroisse de Sainte-Radegonde de Marcadis du XIIème siècle disparue et oubliée comme grange puis finalement remise à jour en 2009 par la famille CALLEMART qui crée l'"Association Douce de Vialère" afin d'aider à sa préservation et sa restauration pour la visite et comme centre culturel lié à Moncrabeau (47) Visite gratuite du chantier sur RDV : 06 75 14 76 83