Gazaupouy

Région: Midi-Pyrénée
Département: Gers
Code postale: 32480
Population : 294 habitants
Mairie: 05 62 28 05 08
Maire : M. Guy SAINT-MEZARD (en 2017)

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Le village Gazaupouy

Cette vaste commune jouxte pour partie au Lot et Garonne. Elle domine et surveille la vallée de l’Auvignon, frontière entre Le Fimarcon et le Condomois. « Pouy » signifie podium ou sommet et « Gazau » pourrait venir de Gazaü, c’est-à-dire jardin en gascon.
Aujour'hui encore ont peut admirer l'enceinte du village, datant du moyen age,
dans son état presque parfait.

Gazaupouy a su préserver son enceinte du moyen âge et ainsi gardé cette bastide dans son état d'origine. A l’abri des remparts imposants du bourg médiéval gascon, l’église, dédiée à Saint-Martin, offre des vestiges romans sur le portail nord dont le tympan porte un chrisme (réemploi) au tympan. Son clocher était surmonté de créneaux et percé de meurtrières et elle servait de défense bien avant la création du bourg, mais aujourd'hui on trouve un clocher du XXème.
Joli petit village où l'on aime flâner jusqu'aux arènes qui accueillent annuellement des courses landaises.

Prenez la clé des champs et découvrez des terres à vivre! Vigne, tournesol, colza, ail, blé... La ritournelle des cultures rythme les paysages, Chacune sa forme, chacune sa couleur, chacune sa place. Ainsi va la mosaïque agricole de la Ténarèze. Derrière ces paysages il y a des hommes.
Pour s'y rendre, rejoindre la place de l'église à pied en prenant la première à droite. Dans le coin nord-ouest de la place, dans l'angle formé par deux maisons, ouvrez la porte en bois. Vous êtes dans le jardin communal.

Très connu est sa course landaise formelle, comptant pour le challenge de l'Armagnac, que s'articulent les fêtes locales de Gazaupouy. Chaque année en mai à lieu cette course, à laquelle se un concours de pêche. En soirée est toujours servi dans la salle des fêtes le repas festif. Le Dimanche, le spectacle sera dans les arènes, à partir de 16 h 30, autour du troupeau de la ganaderia Dargelos et de la riche cuadrilla de Bernard Lafaye. Un spectacle taurin qui sera animé musicalement et un apéritif, de nouveau à la salle des fêtes, clora les réjouissances.

La course landaise

Hollywood et Gazaupouy
Dans quelques jours, les grenouilles de race gasconne se projetteront sur les écrans de la ville portuaire de Hambourg. L’animal aquatique, habitant des étangs de nos campagnes, a servi de fil conducteur au court métrage que vient de terminer la cinéaste allemande Ulrike Pfeiffer. La production de la réalisatrice se retrouve régulièrement sur l’écran de la chaîne Arte. Deux ans de travail ont été nécessaires avant d’écrire le fin mot de cette aventure de batraciens.

Séduite par le Gers
Ulrike a découvert le Gers par des amis et au gré d’échanges linguistiques des enfants et a été conquise par le village de Gazaupouy situé au nord du département. C’est là et dans les environs qu’elle a décidé de planter le décor pour son dernier court-métrage. Un film dont la trame est tirée du conte allemand des frères Grimm « Le Roi Grenouille ». Pour ce tournage, la réalisatrice a fait appel aux habitants de la commune, les grenouilles elles aussi étaient du cru. Ce film pourrait même obtenir un écolabel car, comme le précise Bertrand, le dompteur de grenouille : « Tous les jours, nous attrapions une grenouille et à la fin de la journée elle était remise dans son étang, le plus difficile était d’être raccord le lendemain pour la ressemblance ».

Décor naturel
Le film étant tourné en décor naturel et en 35 mm, la grenouille s’est promenée au côté de sa princesse, parcourant les sites historiques. Les Régies de Gascogne ont apporté leur concours et ouvert les portes des lieux de tournage. Les sites historiques gersois gravés sur la pellicule feront le tour des festivals de courts métrages dès l’automne.

D’ici la fin du mois de juillet, le film sera présenté sur les écrans de la ville d’Hambourg et sera disponible en version française, allemande et anglaise. À ce jour les acteurs ont pu découvrir leur prestation sur grand écran lors d’une projection privée.

Un projet de long métrage
Conquise par la région et l’accueil de ses habitants, la réalisatrice allemande a déjà le projet de tourner un long métrage dans le Gers. Le sujet est déjà choisi et le scénario est en bonne voie. Pendant quatre-vingt-dix minutes les plus grands studios du monde vont se transporter dans ce petit coin de la Gascogne. L’énigme du meurtre d’un grand acteur, en 1915 dans les studios d’Hollywood sera-t-elle résolue ? La réalisatrice promet d’en donner la primeur aux Gersois et, fidèle à ses convictions, c’est toujours en 35 mm qu’elle tournera cette énigme policière.

 

 

L'enceinte du village Gazaupouy

Son histoire

Au cours de la période gallo-romaine, quatre villae se partageaient de vastes clairières et sont restées longtemps siège d’habitat, de culte et de sépultures. Aux XIIème et XIIIème siècles, les populations éparses se regroupent dans un site sécurisant, au « Pouy », autour d’un château.
Durant la période « anglaise » se sont érigées les tours d’Estrepouy et du Déhès. Toutes deux sont de formes carrées, hautes d’une vingtaine de mètres pratiquement sans ouverture dans la partie inférieure. C’est au XVIe siècle devant une population croissante que le village s’agrandit avec la naissance d’un bourg neuf. Le castelnau primitif, de forme ovoïde que l’on peut comparer à celui de Larressingle, conserve toujours ses remparts, une porte en arc brisé prolongée par un couloir voûté.

La porte du village GazaupouyLa porte du village Gazaupouy 1920

L’église d’origine romane (murs, porte nord surmontée d’un chrisme, fenêtres, chœur semi-circulaire) s’est dotée d’un porche gothique au XIVe siècle. C’est au XXe siècle que l’on démolit sa vieille tour pour y construire un clocher moderne. A l’intérieur, on découvre dans un mur, un fragment de sarcophage en marbre, quatre enfaux dont deux vastes, deux colonnes avec chapiteaux représentants un musicien à gauche, feuilles d’acanthe et angelots à droite.

L'ancienne entrée du village Gazaupouy

Le village

Mairie de Gazaupouy
Village
32480 GAZAUPOUY
France
Numéro de téléphone de la mairie: 05 62 28 05 08
International : +33 5 62 28 05 08
Numéro de télécopie: 05 62 28 89 60
International : +33 5 62 28 89 60
Courrier électronique
mairie.gazaupouy@wanadoo.fr
Horaire d'ouverture de la mairie de Gazaupouy
Du Lundi au Mardi : de 14h00 à 18h00
Du Jeudi au Vendredi : de 14h00 à 18h00

La "Boîte à Jouer”, association qui gère une école d’art dramatique et une compagnie théâtrale, est créée par JP PITTO et une poignée de passionnés de culture. Le conseil d'administration de l'association est encore aujourd'hui composé de passionnés qui bénévolement font tout pour maintenir une activité professionnelle en campagne.http://www.laboiteajouer.fr/

 

Son histoire

OTHON H (1250-1314).
Ce fut vers 1250 que mourut Othon Ier; son petit-fils Othon II lui succéda. C'était un homme remarquable et son nom se trouve mêlé à, un grand nombre des affaires importantes de son pays.,Quelques-uns lui reprocheront peut-être son dévouement à la cause anglaise dans le midi de là France; niais il ne faut pas juger du patriotisme à cette époque reculée par ce qu'il est de nos jours. Au temps où Othon II régnait
sur le Fimarcon, les rois d'Angleterre, comme héritiers d'Elêonore d'Aquitaine et d'Henri Plantagenet, second époux de cette princesse, étaient suzerains légitimes de la Gascogne, et le seigneur de Fimarcon pouvait à juste titre considérer comme un devoir d'être pour eux un vassal fidèle. Dans la réalité aucun gentilhomme gascon ne leur fut plus dévoué que lui.
Nous ne connaissons pas d'actes d'Othon II avant le 10 août 1260. A cette date on le rencontre faisant, avec son épouse Géraude de Marmande « la Daurade » et Guillaume Astanove, son fils, une donation pieuse aux Templiers d'Argenteins et à G. B. d'Aspet, leur commandeur :. il leur cédait le fief de La Gardère ainsi
qu'un droit de dépaissance sur toutes ses terres. Si nous en croyons certains documents mentionnés par les Archives historiques de la Gironde, les possessions seigneuriales d'Othon II s'augmentèrent en 1268; du château de Lagarde, du quart de Montcrabeau, du quart de http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Bazeille , de la moitié de Coulogne (Cologne?), du cinquième de Gazaupouy, de tout Ligardes et de quelques autres terres.

1279: les anglais ont établi que les châteaux de Saint-Orens, du Tauzia, de Roquepine et de Gazaupouy : sûrs de leur force, ils ne craignaient pas d'être attaqués.

Bézian Trencaléon, seigneur de Blaziert, le puîné, mourut à une date inconnue et sa part de seigneurie en Blaziert échut à Géraud de Lomagne, son fils. Ce dernier fut bien loin, tout d'abord, de témoigner au bienfaiteur de sa famille la reconnaissance qu'il lui devait. En effet, le 3 mars 1296, Géraud dut comparaître au Gueysa, dans la juridiction de Gazaupouy, devant son suzerain Othon de Lomagne:
il était accusé d'excès graves commis par lui ou par ses serviteurs contre le seigneur de Fimarcon et contre ses gens.

Le 8 mai 1300 un « Hommage et dénombrement fait,à monseigneur Marcon de Lomagne, par le noble seigneur Charles de Filartigue, fils d'Isaac de Filartigue, pour le château de Gueyse et la tour d'Astrapouy,dépendants du: château de Gazaupouy.


BERTRAND DE GALARD, seigneur de l'Isle-Bozon, chevalier, qualifié noble et puissant homme, dicta ses dernières volontés le 5 mars 1446. Il fit beaucoup de fondations pieuses et rappela un legs de sa mère, noble dame Marguerite de Cocumont. Le testateur laissa à son fils BERTRAND toutes les maisons ellrentesde Glutens, deCastel-Rouge et de Gazaupouy, ses biens et redevances d' Auvillars.

Le dénombrement donné en 1533 par Reinaud de Narbonne au roi François Ier mentionne les paroisses suivantes :La Garde, Marsolan, Castelnau-des-Loubères, Gazaupouy,LeMas, Blaziert, St-Martin de Goyne, Rignac, Abrin, LaRomieu, Belmont, Saint-Orens, Astaffort

En 1553, François de Laage, premier président au parlement de Bordeaux, fut délégué pour mettre à exécution un arrêt rendu par le Conseil privé le 25 juin de cette même année pour l'installation d'un siège présidial à Condom. Les consuls et les délégués de toutes les juridictions du ressort devaient assister à cette installation. Les consuls et les délégués du Fimarcon furent donc convoqués et l'acte de convocation énumère comme appartenant à cette seigneurie les communautés suivantes :
La Romieu, Castelnau-des-Loubères, Abrin, Blaziert, Roquépine, Le Mas de Fimarcon, La Roque, SaintMartin de Goyne, Rignac, Pouy-Carréjelard, Ligardes, Gazaupouy, Berrac, Saint-Mézard et Terraube.
Un autre procès-verbal, conservé comme le précédent aux archives de Condom, et fixant l'étendue de la sénéchaussée de cette ville, nous montre compris dans cette sénéchaussée « le marquisat de Fiefmarcon et les terres d'icelluy, sçavoir est : Castelnau, Abrin, Blaziert, Roquépine, Le Mas et Pellegrue, Marsolan, La Roque, Sainct-Martin (de Goyne), Berrac, Ligardes et Gazaupouy.«

1557:
ROLLE
DES VASSAUX DU ROY NOSTRE SIRE COMPOSANT L'ÉSLITE DE LA NOBLESSE DE CONDOMOYS,
CONVOQUÉS POUR SON SERVICE.
PREMIÈREMENT PRIVILÉGIÉS SUYVANT LE ROYEN PREMIER RANG.
Le Roi DENAVARRE.
SENSUYVENT CEULX QUY TIENNENT FIEFS ET DOMAINES NOBLES:
CONVOCQUÉS A LA SUITTE ET CHOISIS PAR LE ROY.
Le sieur DE FERREBOUC DE GAZAUPOuy

 

1595:Un famille, venue de l'autre côté des Pyrénnées, avait comme membres:
1° Arnald-Sans qui perpétua la famille;
2° Pé, Pès ou Pey (Pierre);
3° Hermana;
4° Prima (5).
Pé entra de bonne heure au monastère bénédictin de LaRomieu;
Hermana et son frère aîné, prirent, pillèrent et brûlèrent les villes et bourgs d'Eluza berris ou Elza (Èauze); Diguen (8), de Dunum (Montréal), Condale Dum (Condom), Gazax rebâti plus tard sur la colline (Gazaupouy).

Jean-Marie de Soubiran dénombra toutes les terres nobles qu'il tenait dans la paroisse de Gazaupouy, l'an 1614, conclut quelques échanges avec Jeannoton Télésy et Jeanne de Caumont, le 2 février 1615, et triompha, le 26 février 1617, dans un débat judiciaire engagé contre François Masson, sieur de Laurouet, et Françoise de Montagut.

Le 3 août 1619, Béatrix de Bernard, femme de Jean Marie de Soubiran, éeuyer, seigneur du Déhès, donna pouvoir devant Caillavet, tabellion de là juridiction de Gazaupouy, de poursuivre une instance pendante devant le parlement de Bordeaux.

30 novembre 1695: Noble Jean-Francois de Saint-Germe seigneur de Arconques, et Jean Noguès, seigneur
de Ferroboug, ayant été portés au rôle des tailles pour des biens qu'ils possèdent dans les paroisses de Gazaupouy et Saint-Martin de Gouyne, juridiction de Moncrabeau en Agenais, obtiennent, sur la production de leurs titres, un jugement de l'intendant de Guyenne, qui les fait rayer des rôles.

Etude sur l'instruction publique - 1718: Livres de catholicité pour une école

Lettre de Boucher à Dondun 27 mai 1726.
Dans laquelle il renvoie le placet du sieur de Bazignan de Peyrusca, gentilhomme du Condomois,qui demande la permission de l'ai replanter une vigne dans les friches dont il est propriétaire
en la paroisse de Gazaupouy, et renouvellel'avis qu'il a déjà donné dans sa lettre du 22 mars, « sur lequel vous n'avez pas eu la bonté de me faire savoir vos intentions ».

Le moulin St. Michel en 1733 près du village Gazaupouy

1756: Vital Faget, régent abécédaire, maître d'école

CONAT(JOSEPH).— Broconat
(Joseph), né à Larromieu, le 14 juin 1751, été vicaire à Gazaupouy à la fin de 1785.

En 1780 et au moins jusqu'en 1832, il y avait une ferme-école à Gazaupouy

La situation financière en France 1887
Gazaupouy:
popualation: 727
Superficie:2.091h
Revenus annuels: 300
valeur du centieme:101.18

Sur Gazaupouy (Gers) on peut consulter le diplmôme d'études supérieure de Georges Courtès, Etude démographique et sociale d'un village du Condomois au XVII et XVIII siècle: Gazaupouy, Toulouse, 1965

L'église

L'église du village Gazaupouy en 1905

Chrisme de Gazaupouy.
Gazaupouy est une paroisse du canton de Condom. Son église est l'ancienne chapelle du château, et son clocher, vaste tour rectangulaire surmontée d'une terrasse entourée d'un parapet à balustrés, est au-dessus du sanctuaire voûté et domine un bel horizon. Sortes d'enfeux dans la nef, au inoins du côté nord.
Dans le réduit des chaises, se voit une ancienne porte romane qui donnait accès dans la nef pour le château. Elle est surmontée d'un chrisme qui se trouve dans un quadruple cercle entouré d'un champ dé strigiles. Nous avons l'oméga à gauche, l'alpha à droite, avec le ki et le ro en monogramme.
Le bloc rectangulaire, qui supporte ce beau chrisme et qui est couvert de strigiles, semble d'être en marbre blanc. En raison de sa pureté, de sa simplicité et des ornements en stries qui l'accompagnent, ce chrisme semble mériter d'être rangé parmi ceux du VIIe ou du VIIIe siècles. Les lignes sont aussi harmonieuses que celles des chrismes du tombeau de Saint Léothade avec lesquels il a beaucoup de rapport comme facture.

L'église du village Gazaupouy

Les curés

Reynaut-Corne Jean né à Condom, le 20 août 1745, est prêtre.
Au moment de la Révolution, il était en même temps chapelain de la chapelle de Saint-Etienne de la Bernère, desservie à l'autel de ce saint en l'église cathédrale et de celle de Corne, desservie dans l'église de
Gazaupouy (1789)

Labeau Joseph, né à Beaumont, le 22 janvier 1758,de Hugues Labeau, maître chirurgien, et de demoiselle Jeanne Daignestous (7,w), était vicaire à Thouars lorsque l'assemblée électorale du district de Condom le nomma curé à Gazaupouy, le 7 juin 1791.

Beaujeu, (François-Augustin), religieux capucin, né à Villeneuve-sur-Lot, se trouve, le 9 mars
1792, au couvent des Cordeliers de Condom, l'une des maisons désignées, le 16 juin 1791, par l'autorité départementale, pour les religieux qui ne veulent pas abandonner la vie commune. Il avait alors 36 ans. Nous pensons qu'il est question ici du Père Augustin de Villeneuve, désigné avec les autres capucins dans une pétition adressée au département, au mois de mars 1791, au sujet de leurs pensions. Il est chez les Cordeliers, avec quelques autres, en 1792, de mars jusqu'à octobre.
Il se retira dans la commune de Gazaupouy au mois d'octobre 1792 et y prêta, le 30 mars suivant, entre les mains de la municipalité, le serment de liberté et d'égalité, prescrit par la loi du 14 août 1792.
Il fut mis, par la municipalité de Gazaupouy, sur la liste des citoyens qui devaient concourir au complément des troupes conformément au décret de Février 1793. Mais, le 26 mars 1793, devant l'Assemblée tenue dans l'église de Gazaupouy il put faire valoir des infirmités qui ne lui permettaient pas les exercices violents, et la municipalité lui donna, le lendemain 27 mars, un certificat à cet effet, basé sur les attestations des médecins Rizo et Borel, de Condom.

Jegun André, né à Condom, paroisse Saint-Michel, de Denis Jegun et de Marie Rous, le 13mai 1758,est vicaire à Cannes de janvier 1786 à juin 1787,et à Gazaupouy de fin juin 1787à avril 1789 ; enfin
curé de cette dernière paroisse d'avril 1789à juin 1791.
il remplaça dans le courant de l'année 1823, comme curé de Gazaupouy, Palazo, ancien chanoine de Larronueu, qui avait été nommé au Concordat et dont il était vicaire sans rétribution depuis 1816.

BROCONAT(JOSEPH) né à Larromieu, le 14 juin 1751, (166) de Jean Broconat et d'Anne Bouchoul, était prébende de l'église collégiale de Larromieu avant la Révolution, et titulaire de la chapellenoinie de Corne, église de Marsolan. Il avait été vicaire de la paroisse dans les premiers mois de 1777, et un instant aussi vicaire à Gazaupouy, à la fin de 1785.
Le 26 mai 1790, dans l'église collégiale de Larromieu, il esc élu président de l'assemblée des citoyens actifs du canton réunis pour concourir à la formation du département du Gers, et le lendemain, il est choisi avec trois autres électeurs, les citoyens Constantin, Cazaux et Castaing d'Aurens, pour concourir à cette formation.
II assiste, le 14 juillet 1790, à la fête de la fédération des troupes nationales du district qui eut lieu à Condom, au Champ de Mars, en mémoire de l'heureuse liberté que la France reconquit il y a un a an ; il y prononce un discours analogue à la circonstance, bénit le drapeau de paix de la troupe nationale et célèbre la messe sur l'autel de la patrie qu'on avait dressé au Champ de Mars.

Joseph Labeau - Elu tout d'abord notable à Gazaupouy, il fut choisi comme procureur de la commune au renouvellement de la municipalité, le 9 décembre 1792, dans l'église paroissiale : il avait prêté, le 15 octobre précédent, le serment imposé nn.r la loi du 14 août à tout citoyen recevant traitement ou pension. Le 23 mars 1793, il se présente avec d'autres citovens devant la municipalité pour demander des armes.
Le 15 octobre (1793)il est nommé commissaire pour porter à Larromieu, chef-lieu de canton, les étals des chevaux, selles, harnais et pistolets pouvant servir à la cavalerie, et nommer à l'assemblée qui devait s'y tenir le dimanche suivant un commissaire chargé de se concerter, à Condom, avec celui chargé de la levée d'une nouvelle cavalerie.
Le 5 nivôse An II, la municipalité de Gazaupouy considérant que, depuis l'arrêté de Fauché et celui du directoire du département rendu à l'appui du précédent « il se faisait dans l'esprit du peuple une espèce de fomentation dont les suites pouvoient tourner à des conséquences sérieuses » et « qu'il se formoit des attroupements de femmes pour réclamer l'ouverture des églises », décide 1° « que les églises de son territoire seroint réouvertes provisoirement », qu'il « serait libre et permis aux citoyens d'y entrer pour y exercer leur culte privé et non dominateur, qu'aucun signal public "ni même le yon de la cloche ne pourroint les en avertir, qu'il serait défendu de les troubler et de leur faire injure dans leurs cérémonies privées et le tout jusqu'à ce que les autorités constituées en eussent autrement ordonné » ;
2° « qu'il seroit enfin sur le voeu du peuple fait une invitation au citoyen Labeau de reprendre les fonctions ecclésiastiques qu'il avait été obligé de suspendre pendant ce temps que l'église a demeuré fermée, et pour se conformer en tout aux délibérations de la commune, en par led. curé se conformer très scrupuleusement à touts les articles des arrettés des citoyens représentants et de celui du département sur ce sujet.
Joseph Labeau devait remplir les fonctions de procureur de la commune jusqu'au 27 nivôse An II, époque à laquelle il fut nommé d'une commune et unanime voix et sans réclamation agent national chargé de requérir et poursuivre l'exécution des loix.
Le 12 pluviôse suivant, après avoir déclaré qu'il « avoit cessé tout espèce de fonction et d'exercice relatif au culte pour ne s'attacher qu'à ce qui pourroit devenir avantageux à la république. il requiert
et fait voter la fermeture de toutes les églises de la municipalité.
Le 17 germinal An II. il requiert la municipalité d'installer les citoyens désignés pour composer le corps municipal et de recevoir leur serment : ce même jour il cessait s^s fonctions d'agent national.
Le 1er floréal, il est proclamé adjudicataire de la contribution foncière et mobilière pour l'année 1793 et nommé percepteur, mais cette nomination ne devait pas avoir d'effet.
Le lendemain, Labeau manifestait à la municipalité son dessein de quitter la commune et d'aller résider chez son frère, à Beaumont, ce qui lui fut accordé. Sa demande, disait-il n'avoir pour but que la tranquilité générale et la prospérité de la république dans sa marche revolutionaire.
A la réouverture des églises, Joseph Labeau revint à Gazaupouy où il prêta, le 3 vendémiaire An VI. le serment du 19 fructidor. îl reprit l'administration de la paroisse.
Il paraît même avoir rempli la charge de conseiller municipal du mois de nivôse An IX au commencement de l'An XIII (il fut dans tous les cas secrétaire de la commune en l'An IX et en l'An X et il vise, en cette qualité, avec le maire, les registres de l'Etat civil. Joseph Labeau fut nommé curé de Laspeyres le 3 thermidor An XI et il fut transféré à Fourées lorsque la paroisse supprimée devint annexe de Fourcès. Il y mourut le 10 février 1825.

1931: L'abbé Saint-Avit,curé à Gazaupouy.

Monuments des morts du village Gazaupouy

 

Tour d' Estrepouy
ESTREPOUY (Extremum podium). « Le puy de l'extrémité, de la fin, de la frontière ».

La Tour d'Estrepouy

Le petit hameau d'Estrepouy est situé à 12km au Nord-Est de Condom, et à 3km au Nord-Nord-Ouest de Gazaupouy, à la limite des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées.

Au XIII° siècle, un Bernard de Filartigue était coseigneur de Lisse il était fils d'Othon de
Filartigue, qui avait cédé à l'évêque d'Agen la sixième partie de la dime des paroisses de Laussaignan et de Saint-Jean-d'Artigues. Au xve siècle, Jean de Filartigue était seigneur de Gueyze et d'Estrepouy et coseigneur de Calignac.

La Tour d'Estrepouy

En 1279, le traité d'Amiens livre l'Agenais aux Anglais, d'où la nécessité d'établir des tours de guet de part et d'autre de la frontière. L'ouvrage est un bâtiment rectangulaire à trois étages séparés par des planchers, et un rez-de-chaussée. Le premier étage est percé d'archères, de fenêtres et d'armoires pratiquées dans le mur. Le troisième étage a conservé des baies en arc trilobé et des meurtrières. Les couronnements sont constitués par des merlons percés d'archères cruciformes. Au-dessous court une ligne de trous de boulin. L'accès au chemin de ronde se faisait par un escalier à vis partant du deuxième étage, et construit en encorbellement dans un angle de la tour. Une petite enceinte accompagnait cet ouvrage, qui était placé à l'un de ses angles.

Jean de Filartigue, seigneur de Gueyze et d'Estrepouy, était coseigneur de Calignac au XVe siècle. Il vend par contrat du 19 juillet 1469, toutes les terres, forêts, fiefs, rentes, services, haute, moyenne et basse justice lui appartenant clans les lieux de Calignac, Francescas, Autièges et Lourmes, et entr'autres la forêt noble d'Anguilh, située dans la juridiction de Calignac, forêt transformée en un magnifique vignoble par M. Rotch Barsalou, propriétaire actuel, représentant noble et puissant seigneur Etienne de Béarn, seigneur du Saumont, l'acquéreur, du 19 juillet 1469.

ODET OU ODONDE GALARD, seigneur d'Aubiac en Brulhois, et d'autres vassaux du voisinage avaient adressé à Jean de Rochechouart, vicomte de Brulhois, des plaintes touchant l'administration de la justice et demandé des réformes qui leur furent accordées en 1475.
Les requérants obtinrent en outre un délai pour la reddition de l'hommage.
Jean de Galard, seigneur de Buscon, et sa femme Catherine d'Estrepouy, dame du même lieu, furent exceptés de cette faveur, pour défaut de serment de fidélité.

La Tour d'Estrepouy 1920

1646: François de Saint-Germé, seigr d'Estrepouy .
d'argent à un. lion d'azur, couronné d'or( lampassé et armé de gueules, parti d'argent à 4 bandes de gueules)

Noble Marc-Antoine de Reux, écuyer, fils du précédent, céda, le 3 mai 1704, une partie de ses biens à noble
Joseph de Saint-Germé, seigneur d'Arconques et d'Estrépouy, à raison de sa qualité d'héritier de dame Jeanne de Bazignan, dont il était débiteur.

Le puits de la Tour d'Estrepouy

Gastex Jean, fils de Pierre Castex et de Françoise Biagué, naquit à Sainte-Germaine, ancienne juridiction
de Condom,le 28 août 1730.
Tonsuré le 23 décembre 1747, Maître-ès-arts de l'Université de Bordeaux le 18 septembre 1751,
il fut ordonné prêtre à Bazas le 18 octobre 1756.
Vicaire de Saint-Pierre de Goulens, juridiction de Layrac, de 1775 à 1779, il fut nommé curé de La Plaigne, près Gazaupouy, par le chapitre de Condom le 3 novembre 1779.
Il devait accepter la constitution civile du clergé, et il prêta, le 15octobre 1792,devant la municipalité de Gazaupouy, le serment prescrit par le décret du 14 août précédent a tout français recevant traitement ou pension de l'Etat.
Aussi le voyons-nous dans les Etats des pensionnaires ecclésiastiques du district de l'An III.
Au Concordat, il fut maintenu à son ancienne paroisse de La Plaigne et Estrepouy.
Jean Castexmourut dans sa maison à La Plaigne, le 11février 1812, à l'âge de 80 ans.

Les administrateurs du district firent suspendre la démolition de plusieurs églises dans le district. Celles de Goubbès, de la Plaigne et d'Estrepouy furent découvertes à cette époque et les tuiles et matériaux vendus.
(Délib. de la commune de Gazaupouy des 2 et 6 brumaire an III.)

1880: Estrepouy, commune de Gazaupouy, paroisse de 33 feux
dans l'archiprètré de Condom et seigneurie appartenant en 1704 à Joseph de Saint-Germé d'Arconques.
La seigneurie d'Arconques appartenait au dernier siècle à la maison de Saint-Germé, des seigneurs d'Esterpoy ou Estrepouy en Gazaupouy.
De la maison de Saint-Germé, cette seigneurie passa à la famille de Castillon, qui a cédé cette tour dans le 20 ième siècle aux St. Exupérys.
Cette famille a enlévé la chéminée au deuxième étage et a en conséquence définitivement fragilisé la tour.
Le propriétaire actuel s'éforce, de remettre ce bijou dans un état authentique et stable.

Cette Tour est un monument historique depuis 1982.

Le château du Déhès

Sur le territoire de Gazaupouy s'élève ma tour-château de Déhès; C'est une masse carré d'une quinzaine de mètres de côté, transformée, au XIX siècle, en maison de plaisance. Elle est percée aus deux étages d'une série de fen^tres modernes. Le sommet est orné d'un cordon de mâchicoulis postiches et couronné de trois étages de bourdis percée de petites ouvertures.
Couverte d'un toit de tuiles moderne, elle domine le village, mais n'est remarquable par aucun détail particulier d'architecture.

Le donjong de Déhès près de Gazaupouy

Un peu de son histoire:

1396:Noble Jean de Preyssac, Escuyer Seigneur du Déhès ou Défès
Tient la noble du Déhès en Gazaupouy, estan de pierre de tous costés et muraille autour lad maison, portant canonyére, rastelier, basse court, grange, jardins, ayrials, terres etc

FRANÇOIS DE SOUBIRAN, éeuyer, seigneur de Courtade, du Grézau et du Défies ou Dehès, concourut avec son père a l'acte du 13 mars 1547. Il reçut quittance, le 9 août 1590, de Baradot, écuyer, demeurant a Lialores, après avoir effectué le payement final de la terre du Déhès.

Le 7 février 1551, noble Léonard Christophe du Grez, assisté de noble Pierre du Grez, son grand-père, épouse devant Me Deussort, notaire à Nérac, dame Iphigénie Marcon de Ponsset, fille légitime
de noble homme Bernard Marcon de Ponsset, qui avait servi avec la qualité de « noble cavalier commandant cent autres nobles, » et de Catherine du Déhés. Dans ces pactes de mariage, il est formellement stipulé entre les parties que le premier donzel (damoiseau) « né du dit mariage portera éternellement le nom de Marcon de
Ponsset, et l'autre fils aura le nom de Marcon ou de du Grez, ou les deux noms réunis.

1557:
Les seigneurs de Larroquaing (Rocquaing) conseigneur de Larroque de Fieuxmarcon, les hoirs de Borit de Saint-Martin de Goyne, de Pincarré, de Galard, de La Rocquépine de Bosigues (Las Bousigues) conseigneur de Ligardes, les seigneurs de Terrobonan (Torrebren), du Doffies (Déhès), de Lasserre , consieur de Ligardes;

6 FÉVRIER 1599.
Mention de GABRIELLEDE LARTDEGALARD,comme femme de noble François de Soubiran, seigneur de Dehès (Defès), dans une reconnaissance de 1533 écus.

1562: Noble François de Soubiran, seigneur de Couriade, du Grézau et du Déhès près de Ligarde (Archives du château de Campaigno près Ligardes)

JEAN-MARIE DE SOUBIRAN, écuyer, seigneur du Déhès, litdi verses acquisitions terriennes le 23 mars 1611 et acheta, le 30 octobre 1612, la quatrième partie du Déhès, dont il ne possédait que les trois quarts. Cette vente fut faite par le sieur Masson Langlos, au prix de 1,600 écus ; sa soeur, Charlotte de Soubiran, lui souscrivit une quittance, pour Je droit d'augment, le 9 décembre même année que ci-dessus.

Jean-Marie de Soubiran dénombra toutes les terres nobles qu'il tenait dans la paroisse de Gazaupouy, l'an 1614, conclut quelques échanges avec Jeannoton Télésy et Jeanne de Caumont, le 2 février 1615, et triompha, le 26 février 1617, dans un débat judiciaire engagé contre François Masson, sieur de Laurouet, et Françoise de Montagut.

Le donjong de Déhès près de Gazaupouy

Aujourd'hui, ce bâtiment, complètement restauré, est fermé.

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