Puy-Fort-Eguille

Région: Aquitaine
Département: Lot et Garonne
Commune rattachée à Nerac

Code postale: 47600
Population : 120 habitants

Le hameau sur Facebook: etablissement-templier-de-Puy-Fort

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Puy-Fort-Eguille (Lot-et-Garonne - commune 47600 Nérac)

Puy ou Pouy - Ce mot désigne toujours un lieu élevé.

En totalité, l'ancien établissement templier de Puy Fort Eguille, formé de l'église Saint-Jean Baptiste, de l'ancien logis, du sol de l'ancienne cour intérieure (qu'ils délimitent au Sud et à l'Ouest) et de l'ancien pigeonnier (Cad. V 161 et 420): inscription sur la liste des monuments historique par arrêté du 30 mai 2006

Le village Puy-Fort-EguilleLe village Puy-Fort-Eguille 1950

2003:
PROGRAMME D'ASSAINISSEMENT. Dans le cadre de son programme d'assainissement, Nérac envisage de réaliser, au titre des travaux 2003, l'extension des rues Georges Clémenceau, route de Condom et avenue Maurice Rontin et la création du réseau et station d'épuration du hameau de Puy-Fort-Eguille. Cette opération s'élèvera à 394.680€ TTC. Pour financer cet investissement le conseil va solliciter les aides de l'Etat, le département et l'agence de l'eau Adour-Garonne. Par ailleurs, la commune envisage de réaliser également la création du réseau et station d'épuration au hameau de Puy-Fort-Eguille et l'extension du réseau principal, pour la même somme.
TRAVAUX. Dans le cadre des travaux 2003 au budget primitif, il est prévu la construction d'un mur sur la placette de l'église de Puy-Fort-Eguille. L'association Agir Val d'Albret a été sollicitée pour la réalisation de ce projet. Le montant s'élèvera à 3.300€ TTC. D'autre part, la commune va procéder à l'enfouissement des réseaux et l'embellissement de l'éclairage public au hameau de Cauderoue, pour un montant de 727,17€

Une maison dans le village Puy-Fort-EguilleUne maison dans le village Puy-Fort-EguilleUne maison dans le village Puy-Fort-Eguille

2009
Puy Fort Eguille : réhabilitation du lavoir et du local du presbytère

aujourd'hui:

Parmi les nombreux hameaux autour de Francescas, celui de Puy-Fort-Éguille est l’un des plus habités. Il est aussi le plus animé grâce à la passion que lui portent ses ressortissants, dont une quarantaine regroupée au sein de" L’association Les Greniers du Puy", qui organise quatre manifestations ou plus par an, a réussi de revitaliser la commune autour de sa structure sociale.

« La tranquillité est la qualité première du village » pour les habitants, en plus de la richesse architecturale des vieilles maisons qui ont été restaurées ces dernières décennies. Au sein d’un hameau constitué de deux parties, son cœur historique et ses maisons neuves construites sur les extérieurs. Cette distinction traduit aussi des populations différentes qui ne se côtoient pas forcément. C’est pour les faire se rencontrer, partager des moments agréables entre les anciens, dépositaires de l’histoire locale et les nouveaux qui aimeraient peut-être la connaître, l'association" Greniers du Puy" essayent de multiplier les rendez-vous conviviaux au fil de l’année. « Nous voulons que le village ne perde pas son âme et continue à vivre. C’est pourquoi nous organisons ces animations, pour nouer, resserrer les liens entre tous les habitants. » Au sein de ce hameau haut perché, comptant près de 200 âmes et qui se souvient d’une époque pas si lointaine où son équipe de basket portait haut ses couleurs. Les poteaux en fonte soutenant les paniers ont été démontés il y a seulement dix ans au milieu du pré voisin de la commanderie.

 

Son histoire

L'Hôpital de Puifortaiguille des Templiers, (de nos jours, Puy-Fort-Eguille)

L'église du village Puy-Fort-EguilleL'église du village Puy-Fort-Eguille il y a 30 ans

Malgré la solennité de cet acte que nous devons citer succinctement, puisque les archives n'en ont conservé que des extraits, les seigneurs d'Albret continuèrent à élever de temps, à autre leurs prétentions sur cette petite ville. Espérant sans doute trouver dans les Hospitaliers, nouveaux possesseurs d'Argenteins, des adversaires moins décidés pour la revendication de leurs droits, les sires d'Albret crurent pouvoir essayer des moyens violents, ou du moins, s'ils n'agirent pas directement, ils fermèrent les yeux sur les tentatives de leurs serviteurs.
Les Albret possédaient depuis le milieu du XII siècle, la justice de Puy-Fort-Eguille qu'ils partagèrent en 1283 avec les templiers d'Argentens. Amanieu, sire d'Albret, dit, en 1286, posséder factum de Fuy-Fort-Aiguille.

L'ancien fort de Puy-Fort-Eguille

Le jeudi après la fête de Saint-Michel, en l'année 1328, le juge de Nérac, à la tête d'un certain nombre d'hommes d'armes, se rendit dans la place de Puyfortaiguille , fit enfoncer les portes de la prison commune du sire d'Albret et du commandeur, et en fit arracher un criminel qu'il emmena dans celle de Nérac. Le chevalier, Aynard de Lagarde, précepteur de Puyfortaiguille, alla porter ses plaintes devant le juge ordinaire du seigneur d'Albret qui était venu tenir ses assises à Nérac et qui, devant l'injustice de cette tentative, ne put s'empêcher d'évoquer l'affaire à son tribunal et de faire droit au commandeur.

Le puits dans l'ancien fort de Puy-Fort-Eguille

Ce ne fut pas la seule puissance contre laquelle ce même chevalier eût à lutter dans cette période. L'année précédente, induit sans doute en erreur par quelque rapport mensonger, Jourdain Plante, sénéchal d'Agenais, avait fait saisir les biens du commandeur et occuper son château par une garnison de sergents, pour le punir des violences dont il se serait rendu coupable envers les officiers royaux. Aynard de Lagarde, s'en vint porter ses plaintes et prouva son innocence devant Raymond Seguin, chanoine de Saint Etienne de Toulouse, délégué par Gaillard, prévôt du chapitre et conservateur des privilèges de l'Ordre ce dernier fit ses remontrances au représentant de l'autorité royale, qui révoqua ses premières mesures et enleva la garnison de Puyfortaiguille (mardi après la fête de Saint-Thomas 1327).
Le lieu figure aussi dans l'enquête de 1286 et, en 1339, Jean de Bohême confirma les droits des Albrets.
N'ayant pu arriver à leurs fins par les moyens violents, les sires d'Albret essayèrent, d'y parvenir, par des voies détournées. Sur le territoire de Puyfortaiguille, s'élevaient le château (salle) et la tour de la Cassagne, appartenant à Guillaume de Figues, vassal du commandeur. Le procureur du sire d'Albret vint un jour sommer le châtelain de ne reconnaître désormais comme suzerain que son propre seigneur et fit saisir son château et ses biens. Placé de la sorte entre ces deux puissances rivales, le chevalier de Figues se soumit aux volontés du plus fort et promit de payer au sire d'Albret en signe de vasselage une censé féodale de 15 sols de la monnaie courante. Le commandeur F. de Lat ne se laissa pas intimider et, par ses protestations contre les tentatives du sire d'Albret, parvint à faire reconnaître et respecter ses droits, (4 août 1446).

Le moulin dans l'ancien fort de Puy-Fort-Eguille

Détruit en 1491, le moulin de Beauregard (entre Moncrabeau et Condom sur la Baïse) fut donné en fief par le frère Raymond de Monicole, religieux de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et commandeur du Nomdieu, à Jehan de Garcin, marchand de Condom, à la charge de le reconstruire à ses frais moyennant le rendement annuel de deux « charrets » de blé froment, mesure de Nérac avec droit de vente ou d'échange.
Le vendeur se réserve seulement le droit de fief et de directe. Le 8 juin 1491, l'acte fut passé à Puyfortaiguille, en présence de frère Raymond du Boutet, commandeur de Puyfortaiguille; de Jean de Saint-Pot, recteur du Nomdieu; de Dominique Boubée, notaire. La ratification de cet acte se fit le 5 juin 1492, pendant la réunion du Chapitre à l'ordre de Toulouse, au château de Fronton.

Nous voici arrivés au XVIe siècle et aux guerres religieuses.

Dans cette période, Puyfortaiguille ne fut pas plus épargné que le reste de la commanderie. Pendant quelque temps les chevaliers de Saint-Jean en perdirent la possession. Dans la détresse où était plongé le pays et en présence de la pénurie de son trésor, le roi avait été obligé de recourir aux mesures extraordinaires pour se créer des ressources. La nation entière étant presque épuisée par les nombreux subsides qu'on lui avait demandés, c'était au clergé seul qu'il pouvait s'adresser : « De l'advis des princes de son sang et de grands notables personnes de son conseil privé et du consentement de plusieurs gens d'église », il rendit en 1563, un édit ordonnant une aliénation de biens ecclésiastiques pour la somme de 100. 000 escus de rente. Le Grand-Prieur de Toulouse ayant reçu communication de cet ordre et de la part qu'il avait à supporter dans cette imposition extraordinaire, se libéra envers le trésor par la cession de certaines dépendances de l'Ordre et notamment du membre de Puyfortaiguille, qui fut en effet vendu aux enchères. La reine Jehanne de Navarre acquit la maison noble de la commanderie et les domaines qui en dépendaient. Cette cession ayant été faite par l'Ordre avec pacte de rachat, le commandeur François de Gozon Mélac put racheter ce membre d'Argenteins, en versant dans le trésor de la reine Jehanne le prix qu'elle en avait donné l'année précédente (1564).

Exposée sans grande défense aux attaques de la garnison huguenote de Nérac, la place de Puyfortaiguille eut beaucoup à souffrir pendant cette période et fut probablement saccagée plus d'une fois. Le procès-verbal de la visite de 1650 ne mentionne à Puyfortaiguille que les ruines de son château.

Liste de Commandeurs Templiers du membre de Puyfortaiguille
1230-1234. Arnaud de Campin.
1234-1237. Vidon de Lart.
1237-1243. Guillaume-Garsie d'Aure.
1243-1250. Arnaud Sabathier.
1250-1261. Guillanme d'Artiguelongue.
1261-1262. Fourtanier.
1285-xxxx. Pierre d'Aigud.
Sources : Grand-Prieuré de Toulouse, M.A. Du Bourg (1883)

Enfin, vers l'an 1556, époque où la seigneurie d'Albret fut érigée en duché elle renfermait également le Puy-Fort-Eguille

1599:
Le Puy-fort-Eguille, près Nérac. La juridiction appartenait presque en entier au commandeur d'Argentenx.

1623:

Une affaire qui traînait en longueur, et dont les Bacalan attendaient la solution depuis bien des années, était celle dite des greffes du duché d'Albret. Il s'agissait des greffes civils et criminels, sceaux du sénéchal, dans les juridictions de Nérac, Espions, Moncrabeau, Lausseignan, Vianne, Calezun, Montgaillard, Fargues, SaintJulien, Feugarolles, Lavardac, Estussans, Sos, Torrebren, Puy-fort-Eguille, Nazaret, Puch de
Gontaud, Monheurt... Les greffes de la juridiction de Pellegrue et de celle de Blazimont étaient aussi compris dans la série. Ils avaient été adjugés, le dernier octobre 1623, par les commissaires du roi, à Isaac Despujols et à Joseph de Montaigne, conseiller en la Chambre de l'Edit. Isaac Despujols avait cédé ses droits à Jean de Bacalan dont les héritiers, de concert avec les héritiers Montaigne, voulaient depuis très longtemps liquider cette affaire. C'était M0 Henri de Montaigne, baron de Gajac, près Saint-Médard-en-Jalle, et François de Montaigne, seigneur de Bussaguet, au Taillan, qui représentaient les droits de leur père Joseph de Montaigne. Les commissaires délégués par le roi s'étaient réunis, à Saint-Germain-en-Laye, le 4 juin 1666 et le 5 août 1669; ils ne prononcèrent définitivement la liquidation que le 28 mars 1671, et en fixèrent le montant à 9.600 livres, en ce qui concernait les héritiers d'André de Bacalan.

1789: 303 habitants (Dictionnaire général de France)

1790: il existe une école primaire

C'est en 1831 seulement que la première imprimerie moderne fut établie à Nérac par Jean Dupouy, né à Condom le 20 janvier 1788. Dupouy exerçait déjà dans sa ville natale. Il obtint le 29 avril 1831 le transfert de son brevet ; mais la combinaison ne fut pas, semble-t-il, très lucrative, puisque, quatre ans plus tard il cédait son établissement à Joseph-Didier Villeneuve. Ce nouveau titulaire, né à Puy-Fort-Eguille le 12 février 1802, fut pourvu le 5 septembre 1835. Il sut donner à son atelier une certaine valeur, exerça pendant une assez longue période, et se démit en 1852 en faveur de son associé, Jean-Bapliste Roques, né à Nérac le 29 février 1816.

1841:
Diverses lois ou ordonnances royales ont définitivement prononcé, conformément à la demande que vous en aviez exprimée:
De Puy-fort-Eguille à Nérac

E. DUGUÉ, ancien préfet, etc.Puy-Fort-Êguille 1866

1867:
Nos chemins de grande communication sont terminés, ainsi que le chemin d'intérêt commun de Nérac à Lavardac. Mais il nous reste à faire le chemin d'intérêt commun, n° 32, de Nérac à Francescas. Ce chemin est, sans contredit, l'un des plus importants delà commune, il est en même temps nécessaire aux communes de Francescas, de Fieux, de Lasserre. En même temps, et sans augmentation sensible de dépense, il serait possible d'utiliser ce chemin comme rectification du chemin do grande communication, n° 31, de Nérac à Astaffort on améliorerait ainsi sensiblement ce dernier chemin, on embellirait en méme temps les abords de Nérac, et on aurait l'avantage, en concentrant sur une seule voie le mouvement d'Astaffort et de Francescas, d'économiser l'entretien coûteux d'une chaussée, une seule suffisant désormais pour les deux directions.
La dépense totale s'élève à 33,300 francs environ, et nous avons espéré que le département nous donnerait une subvention de 8,000 francs tant sur les fonds destinés aux chemins d'intérêt commun, que sur les fonds destinés aux chemins de grande communication.
M. le Préfet recommandait tout à l'heure d'utiliser les chemins vicinaux pour les rues des villages. Nous avons eu précisément la même idée, et, dans nos prévisions, nous avons compris deux chemins nouveaux qui auront le double avantage de desservir deux sections importantes, autrefois communes, indépendantes
l'une et l'autre, et d'augmenter l'importance du chemin de Francescas en le reliant à ces deux villages. Le Conseil municipal a déjà, sur notre proposition, demandé que l'on prolonge jusqu'au chemin de Francescas le Chemin vicinal n° 1 qui s'arrête à Nazareth comme au fond d'une impasse, et nous espérons pouvoir, au moyen d'aliénations de chemins inutiles, relier à ce même chemin de Francescas l'important village du Puy-Fort-Ëguille, desservi d'une manière insuffisante par le chemin vicinal n° 4.
L'Agent-Voyer en chef déclare qu'il avait déjà connaissance des mesures proposées par la municipalité de Nérac, qu'il a étudié ses propositions, et qu'il constate l'utilité des combinaisons qui permettent de faire immédiatement des améliorations considérables. Il propose à M. le Préfet de répartir ainsi la subvention de
8,000 fr. demandée : 2,000 fr. sur les fonds des chemins de grande communication, en 1868, et 6,000 fr. sur les fonds destinés aux chemins d'intérêt commun.


1952
Bienvenue aux nouvelles sociétés Basket Ball
Côte d'Argent (2), Lot-et-Garonne (2), n° 9985M.—
L'Elan de Puy Fort Eguille ; Boulanger Nicolle, Puy Fort Eguille (L.-et-G.).

Une rue du village Puy-Fort-EguilleUne rue en 1940 du village Puy-Fort-Eguille il y a 30 ansUne rue du village Puy-Fort-Eguille

 

 

Eglise Saint Jean-Baptiste de Puy-Fort-Eguille

L'église de Puy-Fort-Eguille

L'église Saint-Jean-Baptiste de Puy-Fort-Aiguilie, située sur la rive droite de la Baïse et à peu de distance de cette rivière, est, comme son nom l'indique, construite sur un point culminant. Elle est séparée par la largeur de la petite vallée de la Baise de réalise Saînt-Jean-Baptiste d'Asquets, assise également sur un point élevé.

L'ancien établissement templier dépendait de la commanderie d'Argentens. L'ensemble monastique se compose de l'église du 12e siècle, d'un logis du 13e et d'un pigeonnier, dernier vestige de communs qui étaient disposés en U. Les bâtiments furent endommagés au cours des guerres de Religion. Des travaux de restauration ont été entrepris au 17e siècle. Cet ensemble témoigne de la présence des templiers, des hospitaliers et des chevaliers de Malte en Néracais.

La croix de Puy-Fort-Eguille

Ancien établissement templier de Puy-Fort-Eguille Commanderie (12e siècle; 13e siècle)
L'ancien établissement formé de l' église Saint-Jean-Baptiste, de l' ancien logis, du sol de l' ancienne cour intérieure (qu' ils délimitent au sud et à l' ouest) et de l' ancien pigeonnier (cad. V 420, 161) : inscription par arrêté du 30 mai 2006 A voir : église, logis, cour, pigeonnier

Annonciation - Tableau exécuté en 1927 par A. Beaugrand, peintre né à Lavardac (tableaux à Puy-Fort-Eguille, commune et canton de Nérac, IM47000423, et à la mairie de Vianne, canton de Lavardac, IM47000829).

Annonciation

Me Daniel Labadie, Curé de Puy-FortEguille 1695

Jean-Joseph LATASTE, (1832-1869) fondateur des Sœurs dominicaines de Béthanie, effectue une mission à Puy Fort Aiguille, du 15 janvier au 2 février 1865.


J. GAUTIER, curé à Puy-Fort-Eguille 1866

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